Une nouvelle initiative politique en vue de trouver une solution à la crise politique du pays, a été lancée hier. En effet, un groupe d'hommes politiques, d'intellectuels, d'avocats, de militants des droits humains et de syndicalistes, a signé une déclaration, rendue publique hier mardi, dans laquelle ils préviennent contre "le blocage politique" dans le pays. Une nouvelle initiative politique en vue de trouver une solution à la crise politique du pays, a été lancée hier. En effet, un groupe d'hommes politiques, d'intellectuels, d'avocats, de militants des droits humains et de syndicalistes, a signé une déclaration, rendue publique hier mardi, dans laquelle ils préviennent contre "le blocage politique" dans le pays. Situation liée, selon eux, à l'attachement aux "méthodes du pouvoir personnel" et à la fraude électorale "dans toutes les consultations populaires". "Malgré cela, ces méthodes n'ont pas réussi à cacher la défiance du peuple et sa perte de confiance dans la capacité de ses gouvernants à changer la réalité. Bien au contraire, celle-ci s'aggravait encore davantage après chaque parodie électorale". "Aujourd'hui, force est de constater que parmi les résultats les plus manifestes de cette confiscation de la volonté populaire, le renforcement de la mainmise du pouvoir sur la vie politique", est-il souligné. "La poursuite de la mobilisation populaire et sa détermination à satisfaire ses revendications légitimes pour l'instauration de la souveraineté du peuple sur l'Etat et ses institutions, indiquent clairement que le processus enclenché le 22 février ne s'est pas seulement limité à l'empêchement du 5e mandat, mais il s'est étendu au rejet des pratiques ayant conduit le pays à la situation que nous vivons", est-il ajouté. Selon eux, le pouvoir tente "un passage en force" vers les élections. La création de l'Autorité nationale indépendante des élections s'est, d'après eux, faite sans accord consensuel avec les acteurs politiques et les élites sociales. Les signataires disent espérer en la possibilité de parvenir à la solution de la crise politique actuelle, et appellent à la poursuite de la contestation populaire pacifique. Ils appellent le pouvoir à prendre des mesures d'apaisement, pour "réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin". Il s'agit, entre autres, de la libération "immédiate et sans conditions" des détenus d'opinion, du respect "du droit constitutionnel" de manifester pacifiquement, de la levée de toute entrave à l'action politique, et à la liberté d'expression dans tous les média, "notamment l'espace audiovisuel public et privé", de la cessation des poursuites et "des arrestations illégales d'activistes politiques". Ils appellent à "un dialogue sérieux et responsable" de toutes les parties favorables à ces revendications. Ils exhortent "toutes les tendances du Hirak à plus de retenue et de vigilance, afin d'éviter tout slogan attentatoire aux personnes et aux institutions, et d'exclure tout ce qui constitue une source de fitna ou de haine préjudiciablesà l'unité nationale". "Nous ne pouvons concevoir la prochaine échéance présidentielle, que comme le couronnement d'un dialogue aboutissant à un consensus". Ces personnalités, au nombre de 18, ont averti contre la tenue des élections présidentielles sans consensus national préalable, car cela "attisera le mécontentement populaire et aggravera la crise de légitimité du pouvoir". "Nous invitons le pouvoir de fait, à procéder avec sagesse et objectivité, à une nouvelle lecture de la réalité afin de ne pas contrecarrer les revendications légitimes du peuple, en faveur d'un changement pacifique des mécanismes et des pratiques de gouvernance, et pour ne pas frustrer les générations de l'indépendance emplies de patriotisme, de l'exercice de leur droit à l'édification d'un Etat moderne, dansl'esprit rassembleur du 1er Novembre", insistent les signataires. Le texte est signé par, entre autres, l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour, l'ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahimi, les anciens ministres Abdelaziz Rahabi et Ali Benmohamed, les avocats Ali Yahia Abdenour, Nouredine Benisaad et Abdelghani Badi, les universitaires Nacer Djabi, Louisa Ait Hamadouche, Idris Chérif, Mouslem Babaarbi et Farida Benfarrag, ainsi que les syndicalistes Iliès Mrabet et Sadek Dziri . Situation liée, selon eux, à l'attachement aux "méthodes du pouvoir personnel" et à la fraude électorale "dans toutes les consultations populaires". "Malgré cela, ces méthodes n'ont pas réussi à cacher la défiance du peuple et sa perte de confiance dans la capacité de ses gouvernants à changer la réalité. Bien au contraire, celle-ci s'aggravait encore davantage après chaque parodie électorale". "Aujourd'hui, force est de constater que parmi les résultats les plus manifestes de cette confiscation de la volonté populaire, le renforcement de la mainmise du pouvoir sur la vie politique", est-il souligné. "La poursuite de la mobilisation populaire et sa détermination à satisfaire ses revendications légitimes pour l'instauration de la souveraineté du peuple sur l'Etat et ses institutions, indiquent clairement que le processus enclenché le 22 février ne s'est pas seulement limité à l'empêchement du 5e mandat, mais il s'est étendu au rejet des pratiques ayant conduit le pays à la situation que nous vivons", est-il ajouté. Selon eux, le pouvoir tente "un passage en force" vers les élections. La création de l'Autorité nationale indépendante des élections s'est, d'après eux, faite sans accord consensuel avec les acteurs politiques et les élites sociales. Les signataires disent espérer en la possibilité de parvenir à la solution de la crise politique actuelle, et appellent à la poursuite de la contestation populaire pacifique. Ils appellent le pouvoir à prendre des mesures d'apaisement, pour "réunir les conditions nécessaires au déroulement libre et transparent du prochain scrutin". Il s'agit, entre autres, de la libération "immédiate et sans conditions" des détenus d'opinion, du respect "du droit constitutionnel" de manifester pacifiquement, de la levée de toute entrave à l'action politique, et à la liberté d'expression dans tous les média, "notamment l'espace audiovisuel public et privé", de la cessation des poursuites et "des arrestations illégales d'activistes politiques". Ils appellent à "un dialogue sérieux et responsable" de toutes les parties favorables à ces revendications. Ils exhortent "toutes les tendances du Hirak à plus de retenue et de vigilance, afin d'éviter tout slogan attentatoire aux personnes et aux institutions, et d'exclure tout ce qui constitue une source de fitna ou de haine préjudiciablesà l'unité nationale". "Nous ne pouvons concevoir la prochaine échéance présidentielle, que comme le couronnement d'un dialogue aboutissant à un consensus". Ces personnalités, au nombre de 18, ont averti contre la tenue des élections présidentielles sans consensus national préalable, car cela "attisera le mécontentement populaire et aggravera la crise de légitimité du pouvoir". "Nous invitons le pouvoir de fait, à procéder avec sagesse et objectivité, à une nouvelle lecture de la réalité afin de ne pas contrecarrer les revendications légitimes du peuple, en faveur d'un changement pacifique des mécanismes et des pratiques de gouvernance, et pour ne pas frustrer les générations de l'indépendance emplies de patriotisme, de l'exercice de leur droit à l'édification d'un Etat moderne, dansl'esprit rassembleur du 1er Novembre", insistent les signataires. Le texte est signé par, entre autres, l'ancien Premier ministre Ahmed Benbitour, l'ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb Ibrahimi, les anciens ministres Abdelaziz Rahabi et Ali Benmohamed, les avocats Ali Yahia Abdenour, Nouredine Benisaad et Abdelghani Badi, les universitaires Nacer Djabi, Louisa Ait Hamadouche, Idris Chérif, Mouslem Babaarbi et Farida Benfarrag, ainsi que les syndicalistes Iliès Mrabet et Sadek Dziri .