Le Club des magistrats dénonce la convocation de l'adjoint du procureur du tribunal de Sidi M'hamed, par l'Inspection générale du ministère de la Justice. Le Club des magistrats dénonce la convocation de l'adjoint du procureur du tribunal de Sidi M'hamed, par l'Inspection générale du ministère de la Justice. "Ce qu'a fait l'Inspection générale du ministère de la Justice constitue une entrave au processus d'indépendance de la justice, une menace à la sécurité constitutionnelle et professionnelle des magistrats, et une atteinte à la Constitution. Cela démontre une fois de plus, la mainmise de l'Exécutif sur le pouvoir judiciaire, avec l'intention de terroriser les magistrats et de leur contester leur droit de s'exprimer librement", écrit le Club dans un communiqué rendu public, suite à la convocation avant hier, du procureur adjoint Belhadi Mohamed. Celui-ci avait fait un surprenant plaidoyer pour l'indépendance de la justice, dimanche, en plein procès d'une vingtaine de manifestants du Hirak populaire, pour lesquels il a d'ailleurs demandé la relaxe. "Le fait qu'il ait requis la relaxe ne constitue pas une faute professionnelle, au sens de l'article 60 du statut du magistrat, de même que cela ne nécessite pas une convocation devantl'Inspection générale, puisque des centaines de demandes de relaxe ou d'application de la loi, sont enregistrées, parfois même devant le tribunal criminel", défend le Club des magistrats, qui qualifie, au contraire, ce qu'a fait le magistrat de Sidi M'hamed, de "plaidoirie historique et distinguée". L'organisation dénonce en outre, les "pressions" qu'elle subit depuis quelques temps, de la part du ministre et des services du ministère, afin de "casser toute tentative d'expression ou de revendication de l'indépendance et de la dignité". "Ce qu'a fait l'Inspection générale du ministère de la Justice constitue une entrave au processus d'indépendance de la justice, une menace à la sécurité constitutionnelle et professionnelle des magistrats, et une atteinte à la Constitution. Cela démontre une fois de plus, la mainmise de l'Exécutif sur le pouvoir judiciaire, avec l'intention de terroriser les magistrats et de leur contester leur droit de s'exprimer librement", écrit le Club dans un communiqué rendu public, suite à la convocation avant hier, du procureur adjoint Belhadi Mohamed. Celui-ci avait fait un surprenant plaidoyer pour l'indépendance de la justice, dimanche, en plein procès d'une vingtaine de manifestants du Hirak populaire, pour lesquels il a d'ailleurs demandé la relaxe. "Le fait qu'il ait requis la relaxe ne constitue pas une faute professionnelle, au sens de l'article 60 du statut du magistrat, de même que cela ne nécessite pas une convocation devantl'Inspection générale, puisque des centaines de demandes de relaxe ou d'application de la loi, sont enregistrées, parfois même devant le tribunal criminel", défend le Club des magistrats, qui qualifie, au contraire, ce qu'a fait le magistrat de Sidi M'hamed, de "plaidoirie historique et distinguée". L'organisation dénonce en outre, les "pressions" qu'elle subit depuis quelques temps, de la part du ministre et des services du ministère, afin de "casser toute tentative d'expression ou de revendication de l'indépendance et de la dignité".