La présidence de la République a annoncé, jeudi19 mars, une série de mesures destinées à freiner la propagation du coronavirus. L'Algérie compte déjà 90 cas confirmés, dont dix morts, et la maladie continue de progresser. La présidence de la République a annoncé, jeudi19 mars, une série de mesures destinées à freiner la propagation du coronavirus. L'Algérie compte déjà 90 cas confirmés, dont dix morts, et la maladie continue de progresser. Parmi les mesures annoncées, figurent "la suspension de tous les moyens de transport en commun, publics et privés, à l'intérieur des villes et inter-wilayas, ainsi que le trafic ferroviaire" et "la fermeture temporaire des cafés et restaurants, dans les grandes villes". Il y a une semaine, les autorités avaient décidé de fermer les écoles et les crèches. En première ligne dans la lutte contre la maladie, le personnel médical, médecins et paramédicaux, sont directement concernés par ces mesures. Pour rejoindre leur lieu de travail, de nombreux médecins utilisent les transports en commun, notamment les bus et les trains. En annonçant la suspension des transports, la Présidence n'a évoqué aucun dispositif spécial pour le corps médical. Depuis hier, sur les réseaux sociaux, des médecins ne cachent pas leur inquiétude, surtout qu'en cas d'accélération de la maladie, les horaires de travail risquent de s'allonger jusqu'à tard dans la nuit. Autre souci : la restauration sur les lieux de travail. Dans les hôpitaux, le fonctionnement des cantines n'est pas adapté aux horaires de travail du personnel soignant. "Les cantines fonctionnent à certains horaires. Parfois, quand on termine le travail, il n'y a plus de nourriture ou il n'y a plus de personnel pour nous servir", explique un médecin. Enfin, les autorités n'ont annoncé aucun dispositif pour les membres du personnel édical, qui ont des enfants en bas âge. Avec la fermeture des crèches, peu de solutions s'offrent à eux. "En période normale, on peut déposer ses enfants chez les parents ou les proches. Mais avec le coronavirus, c'est déconseillé, car c'est risqué pour les deux parties", explique une femme médecin.En France, par exemple, de nombreux spécialistes ont déconseillé de confier les enfants aux grands-parents. En Suisse, l'état d'urgence a été décrété depuis mercredi minuit dans le Tessin, le canton le plus touché par le coronavirus. Parmi les douze mesures prises, figure l'interdiction pour les personnes de plus de 65 ans, de garder les enfants, relat l'Express. Les écoles primaires et secondaires continuent pour le moment, d'accueillir les élèves pour éviter que les enfants n'aillent chez leurs grandsparents, selon la même source. En Algérie, aucun dispositif n'a été prévu. Parmi les mesures annoncées, figurent "la suspension de tous les moyens de transport en commun, publics et privés, à l'intérieur des villes et inter-wilayas, ainsi que le trafic ferroviaire" et "la fermeture temporaire des cafés et restaurants, dans les grandes villes". Il y a une semaine, les autorités avaient décidé de fermer les écoles et les crèches. En première ligne dans la lutte contre la maladie, le personnel médical, médecins et paramédicaux, sont directement concernés par ces mesures. Pour rejoindre leur lieu de travail, de nombreux médecins utilisent les transports en commun, notamment les bus et les trains. En annonçant la suspension des transports, la Présidence n'a évoqué aucun dispositif spécial pour le corps médical. Depuis hier, sur les réseaux sociaux, des médecins ne cachent pas leur inquiétude, surtout qu'en cas d'accélération de la maladie, les horaires de travail risquent de s'allonger jusqu'à tard dans la nuit. Autre souci : la restauration sur les lieux de travail. Dans les hôpitaux, le fonctionnement des cantines n'est pas adapté aux horaires de travail du personnel soignant. "Les cantines fonctionnent à certains horaires. Parfois, quand on termine le travail, il n'y a plus de nourriture ou il n'y a plus de personnel pour nous servir", explique un médecin. Enfin, les autorités n'ont annoncé aucun dispositif pour les membres du personnel édical, qui ont des enfants en bas âge. Avec la fermeture des crèches, peu de solutions s'offrent à eux. "En période normale, on peut déposer ses enfants chez les parents ou les proches. Mais avec le coronavirus, c'est déconseillé, car c'est risqué pour les deux parties", explique une femme médecin.En France, par exemple, de nombreux spécialistes ont déconseillé de confier les enfants aux grands-parents. En Suisse, l'état d'urgence a été décrété depuis mercredi minuit dans le Tessin, le canton le plus touché par le coronavirus. Parmi les douze mesures prises, figure l'interdiction pour les personnes de plus de 65 ans, de garder les enfants, relat l'Express. Les écoles primaires et secondaires continuent pour le moment, d'accueillir les élèves pour éviter que les enfants n'aillent chez leurs grandsparents, selon la même source. En Algérie, aucun dispositif n'a été prévu.