Deux jours après avoir annoncé la levée du confinement total de la wilaya de Blida, épicentre de la pandémie du Covid 19, et son allégement dans neuf autres wilayas, le Premier ministreAbdelaziz Djerad a instruit ce samedi certains départements ministériels et les walis à l'effet de procéder à l'élargissement des secteurs des activités autorisés et l'ouverture des commerces. Deux jours après avoir annoncé la levée du confinement total de la wilaya de Blida, épicentre de la pandémie du Covid 19, et son allégement dans neuf autres wilayas, le Premier ministreAbdelaziz Djerad a instruit ce samedi certains départements ministériels et les walis à l'effet de procéder à l'élargissement des secteurs des activités autorisés et l'ouverture des commerces. La reprise concerne les activités suivantes : salons de coiffure, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, habillement et chaussures, commerce d'électroménager, commerce d'articles et ustensiles de cuisines, commerce de tissus, de mercerie et de bonneterie, bijouteries et horlogeries, commerce de produits cosmétiques et parfumeries, commerce de meuble et de mobiliers de bureaux, librairies et vente d'articles scolaires, et commerce en gros et détails de matériaux de BTPH (céramiques, appareillage électrique et produits sanitaires, agrégats et liants, articles de peinture, boiseries, canalisation et tuyauterie…, etc). Abdelaziz Djerad n'a pas expliqué les raisons sanitaires justifiant cette subite décision de réouverture de nombreux commerces. Seul argument avancé : "Réduire l'impact économique et social de la crise sanitaire". Il s'agit donc a priori, de répondre aux plaintes de ceux nombreux qui sont éprouvés par la crise sanitaire. Outre qu'elle permet à ces catégories de renouer avec l'activité et de pouvoir ainsi affronter la crise, notamment en cette période du mois de ramadan où les dépenses des ménages augmentent, elle permet également au gouvernement de réduire le fardeau de la nécessité de leur assurer les moyens de subsistance en cas de persistance de la pandémie. Mais la question demeure de savoir si cesinstructions qui procèdent d'un début de déconfinement sont seulement dictées par des considérations économiques ou elles s'appuient sur une lecture optimiste de l'évolution de lasituation sanitaire. Il est vrai que compte tenu des chiffres publiéspar lacommission de suivi, la situationtend à l'amélioration. Elle prête même à optimisme. Mais rien ne dit que le pays n'est pasexposé à de nouveaux risques, comme l'ont relevé de nombreux spécialistes. Plusieurs parmi eux ont,en effet, mis en garde ces derniers jours contre tout relâchement qui risque de s'avérer fatal.D'autres questions subsistent également :les Algériens se résoudront-ils à respecter les règles dedistanciation et autres mesures barrières lorsqu'on voit qu'elles sont piétinées dans nombre d'endroitsavant même les dernières annonces ? Et qu'en est-il de la question du port du masque vivement recommandé, voire exigé, dans plusieurs pays qui ont entamé le déconfinement ? "En ce qui concerne les activités de coiffure et de transport par taxi à l'intérieur du périmètre urbain, ainsi que les commerces d'habillement et de chaussures, il appartient à Messieurs les walis de définir les conditions de prévention sanitaire, à respecter avec rigueur", note simplement le communiqué du Premier ministère. La reprise concerne les activités suivantes : salons de coiffure, pâtisserie, confiserie et gâteaux traditionnels, habillement et chaussures, commerce d'électroménager, commerce d'articles et ustensiles de cuisines, commerce de tissus, de mercerie et de bonneterie, bijouteries et horlogeries, commerce de produits cosmétiques et parfumeries, commerce de meuble et de mobiliers de bureaux, librairies et vente d'articles scolaires, et commerce en gros et détails de matériaux de BTPH (céramiques, appareillage électrique et produits sanitaires, agrégats et liants, articles de peinture, boiseries, canalisation et tuyauterie…, etc). Abdelaziz Djerad n'a pas expliqué les raisons sanitaires justifiant cette subite décision de réouverture de nombreux commerces. Seul argument avancé : "Réduire l'impact économique et social de la crise sanitaire". Il s'agit donc a priori, de répondre aux plaintes de ceux nombreux qui sont éprouvés par la crise sanitaire. Outre qu'elle permet à ces catégories de renouer avec l'activité et de pouvoir ainsi affronter la crise, notamment en cette période du mois de ramadan où les dépenses des ménages augmentent, elle permet également au gouvernement de réduire le fardeau de la nécessité de leur assurer les moyens de subsistance en cas de persistance de la pandémie. Mais la question demeure de savoir si cesinstructions qui procèdent d'un début de déconfinement sont seulement dictées par des considérations économiques ou elles s'appuient sur une lecture optimiste de l'évolution de lasituation sanitaire. Il est vrai que compte tenu des chiffres publiéspar lacommission de suivi, la situationtend à l'amélioration. Elle prête même à optimisme. Mais rien ne dit que le pays n'est pasexposé à de nouveaux risques, comme l'ont relevé de nombreux spécialistes. Plusieurs parmi eux ont,en effet, mis en garde ces derniers jours contre tout relâchement qui risque de s'avérer fatal.D'autres questions subsistent également :les Algériens se résoudront-ils à respecter les règles dedistanciation et autres mesures barrières lorsqu'on voit qu'elles sont piétinées dans nombre d'endroitsavant même les dernières annonces ? Et qu'en est-il de la question du port du masque vivement recommandé, voire exigé, dans plusieurs pays qui ont entamé le déconfinement ? "En ce qui concerne les activités de coiffure et de transport par taxi à l'intérieur du périmètre urbain, ainsi que les commerces d'habillement et de chaussures, il appartient à Messieurs les walis de définir les conditions de prévention sanitaire, à respecter avec rigueur", note simplement le communiqué du Premier ministère.