Le procès du tycoon Ali Haddad a repris son cours hier, après son interruption dimanche, suite au décès de Laifa Ouyahia, frère et avocat de l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, présent d'ailleurs au tribunal, la demande de ses avocats de renvoyer l'audience, en raison de sa situation particulière, Le procès du tycoon Ali Haddad a repris son cours hier, après son interruption dimanche, suite au décès de Laifa Ouyahia, frère et avocat de l'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia, présent d'ailleurs au tribunal, la demande de ses avocats de renvoyer l'audience, en raison de sa situation particulière, étant rejetée par le juge. Pour rappel, en sa qualité de principal accusé, Ali Haddad est poursuivi pour corruption, dans le cadre des contrats qu'il avait pu obtenir dans les secteurs des travaux publics, l'hydraulique, l'agriculture et le financement de la campagne présidentielle de Bouteflika. Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, en tant qu'ex-Premiers ministres, les ministres Amara Benyounès, Amar Ghoul, Youcef Yousi, Boudjema Talai, Amar Ghoul et plusieurs walis, dont certains placés sous contrôle judiciaire, sont présents sur le banc des accusés. Ahmed Ouyahia, qui n'a pas pu bénéficier du renvoi de l'audience, malgré sa situation articulière, a tenté de dégager a responsabilité, en expliquant que, s'agissant des contrats de gré à gré pour les deux projets infrastructurels de l'autoroute Es-ouest et du port de Djen Djen, "c'est le président Bouteflika, seul, qui avait pris la décision". "Le Président m'a chargé de l'exécution rapide des projets et mettre en conformité par la suite la situation sur le plan réglementaire", fait-il remarquer, en expliquant que "le Code des investissements a été amendé pas moins de quatre fois sur ordonnance présidentielle". Au sujet de métro d'Alger, Ahmed Ouyahia est resté sur la même ligne de défense, en faisant savoir à l'audience, que la décision était prise en Conseil des ministres, et que son rôle en l'occurrence, était de faire exécuter le projet. Refusant l'accusation de "dilapidation de deniers publics", l'ex-Premier ministre a cherché à convaincre, au contraire, que son souci était justement "de protéger les finances du pays, en faisant des économies sur plusieurs projets, puis de rejeter par ailleurs, l'accusation selon laquelle ses enfants et sa femme auraient trempé dans les affaires". Pour sa part, Abdelmalek Sellal a fait savoir que "le chef du Gouvernement n'a pas vocation à octroyer les contrats", rappelant tout de même que sous ses différents mandats pas moins de 2.000 projets ont été réalisés. Sellal se lave les mains des accusations de corruption en faisant savoir que "Pendant la maladie du président, j'étaischargé de gérer politiquement le pays, jusqu à mon départ, les projets n'étaient pas de mes compétences, je ne pouvais pas m'occuper de leur suivi". "Je n'ai jamais pensé qu'après 45 ans au service de l'Etat algérien, en accédant étape par étape aux différents niveaux de responsabilité, j'ai même échappé au terrorisme, que je me retrouverai un jour poursuivi pour corruption, je demande à être innocenté", conclut-il en quête de l'empathie du juge. étant rejetée par le juge. Pour rappel, en sa qualité de principal accusé, Ali Haddad est poursuivi pour corruption, dans le cadre des contrats qu'il avait pu obtenir dans les secteurs des travaux publics, l'hydraulique, l'agriculture et le financement de la campagne présidentielle de Bouteflika. Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, en tant qu'ex-Premiers ministres, les ministres Amara Benyounès, Amar Ghoul, Youcef Yousi, Boudjema Talai, Amar Ghoul et plusieurs walis, dont certains placés sous contrôle judiciaire, sont présents sur le banc des accusés. Ahmed Ouyahia, qui n'a pas pu bénéficier du renvoi de l'audience, malgré sa situation articulière, a tenté de dégager a responsabilité, en expliquant que, s'agissant des contrats de gré à gré pour les deux projets infrastructurels de l'autoroute Es-ouest et du port de Djen Djen, "c'est le président Bouteflika, seul, qui avait pris la décision". "Le Président m'a chargé de l'exécution rapide des projets et mettre en conformité par la suite la situation sur le plan réglementaire", fait-il remarquer, en expliquant que "le Code des investissements a été amendé pas moins de quatre fois sur ordonnance présidentielle". Au sujet de métro d'Alger, Ahmed Ouyahia est resté sur la même ligne de défense, en faisant savoir à l'audience, que la décision était prise en Conseil des ministres, et que son rôle en l'occurrence, était de faire exécuter le projet. Refusant l'accusation de "dilapidation de deniers publics", l'ex-Premier ministre a cherché à convaincre, au contraire, que son souci était justement "de protéger les finances du pays, en faisant des économies sur plusieurs projets, puis de rejeter par ailleurs, l'accusation selon laquelle ses enfants et sa femme auraient trempé dans les affaires". Pour sa part, Abdelmalek Sellal a fait savoir que "le chef du Gouvernement n'a pas vocation à octroyer les contrats", rappelant tout de même que sous ses différents mandats pas moins de 2.000 projets ont été réalisés. Sellal se lave les mains des accusations de corruption en faisant savoir que "Pendant la maladie du président, j'étaischargé de gérer politiquement le pays, jusqu à mon départ, les projets n'étaient pas de mes compétences, je ne pouvais pas m'occuper de leur suivi". "Je n'ai jamais pensé qu'après 45 ans au service de l'Etat algérien, en accédant étape par étape aux différents niveaux de responsabilité, j'ai même échappé au terrorisme, que je me retrouverai un jour poursuivi pour corruption, je demande à être innocenté", conclut-il en quête de l'empathie du juge.