Les bonnes nouvelles en provenance des grands laboratoires pharmaceutiques ont fait bondir le prix du baril de pétrole d'un peu plus de 7 dollars en l'espace d'à peine 10 jours. Les bonnes nouvelles en provenance des grands laboratoires pharmaceutiques ont fait bondir le prix du baril de pétrole d'un peu plus de 7 dollars en l'espace d'à peine 10 jours. Le Brent est en effet passé de 39,67 dollars le baril le 10 novembre dernier à 47,82 le mercredi 25 novembreà News York. Le pétrole WTI a, quant à lui, fait un bond spectaculaire de 8 dollars en passant de 37,56 à 45,5 dollars surla même période. Le pétrole se maintient,les "investisseurs s'accrochant à l'espoir que la réunion de l'Opep+ de cette demaine aura pour conséquence de repousser de trois,mois le niveau de coupe actuel de leur production"d'or noir, a expliqué Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. Lesmembres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'Opep+ se retrouvent lundi 30 novembre et mardi 1er décembre pour statuer sur l'accord de réduction de la productionde brut qui les lie. Selon celui-ci, leretrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millionsà compter de janvier 2021.Il faut dire que l'annonce de la découvertede vaccins efficaces et opérationnels à trèscourt terme, a effectivement de quoiemballer lesplaces financières,qui voientenfin poindre une possible reprise de l'économie mondiale et la gigantesque demande en énergies qui va avec. Les vaccins de Pfizer et d'une dizaine d'autresgrands laboratoires pharmaceutiques, dont on loue déjà une efficacité supérieure à 90%, ont produit une euphorie quasi immédiate,du fait que leur inoculation à desmilliards d'êtres humains, est censée libérer comme par enchantement, les entrepriseset les ménages étouffés par la crisesanitaire, ainsi que, les millions d'avions et autres gros consommateurs de carburants, cloués au sol pour la même raison. La baisse inattendue des stocks de brutaméricains et l'approche du prochain sommetde l'Opep qui prévoit de réduire cette année encore les quotas de production, ne sont également pas étrangers à cette subite remontée des cours de l'or noir. Si ce subitbond des cours du pétrole a de quoi réjouirles pays producteurs d'hydrocarbures, iln'est toutefois pas bien sûr qu'il dure dansle temps, du fait qu'il ne résulte pas d'undéterminisme structurel, mais seulement,d'un effet psychologique non adossé à uneforte reprise de la demande mondiae. Pourl'heure, rien n'a en effet bougé sur le terrainde la confrontation entre l'offre, largementexcédentaire de pétrole, et lademande, toujours plombée par une criseéconomique mondiale qui s'éternise. Mis àpart la Chine qui enregistredepuis peu un léger regain de croissance,tous les pays industriels et émergents, peinentà redémarrer à cause de la pandémie decoronavirus. Un phénomène qui pourrait durer au minimumune année encore, après la mise surle marché de ces vaccins, estiment pratiquement tous les experts qui se sont expriméssur le sujet.Dans tous les cas, la reprise ne sera que progressive, avec des délais et des intensitésde reprises inégaux, d'un pays à l'autre. Entre temps, les récents gains de prix enregistréssur le marché du pétrole, ont déjàincités les producteurs d'hydrocarbures deschistes qui avaient abandonnés leurspuits, à reprendre leurs activités, voiremême, à explorer de nouveaux gisements. L'offre de pétrole va donc automatiquementaugmenter du fait de ces productionsadditionnelles. Les conditions d'une reprise de la demande n'étant encore réunies,les prix du baril seront quasi automatiquement tirés à nouveau vers le bas. C'est dire qu'il ne faut pas trop compter sur cette éphémère remontée des prix quirepose en grande partie sur l'espoir d'une prochaine arrivée des vaccins anti Covid- 19. Si elle constitue un événement bénéfiquepour les Américains, l'arrivée desdémocrates au pouvoir n'est, par ailleurs,pas faite pour réjouir les pays pétroliers qui, comme l'Algérie, dépendent quasi exclusivement des recettes tirées du commercedes hydrocarbures.Le programme électoral du nouveauPrésident américain repose en effet, sur ledéveloppement des Energies renouvelablesqui va changer, du tout au tout, le mode de consommation énergétique des Etats-Uniset de nombreux pays qui ne manquerontpas de les suivre sur cette voie écologique. La volonté politique de Joe Biden est claireet les échéances de la transition énergétiquefixées de manière à ce que les Energiesrenouvelables prennent le dessus sur les énergies fossiles, dans les dix années à venir.Le parc automobile, les logements et leséquipements publics ne consommeront à terme, que ce type d'énergies.A plus ou moins long terme, l'avenir dupétrole semble donc compromis. La chance reviendra désormais aux pays quisauront effectuer le plus rapidement et judicieusement, cette mutation. L'Algériequi regorge de soleil et de vent, à la possibilité de le faire, pour peu que la volontépolitique existe. C'est précisément ce qui semble manquer aujourd'hui en dépit de la création d'unministère, expressément destiné à ce louabledessein. Aucune information précise nenous étant parvenue de ce ministère, quisemble avoir choisi la voie de la discrétionplutôt que celle de la communication, on ne connaît à ce jour, ni le programme, ni les échéances de réalisation des projets retenus par l'Etat algérien et ses éventuels partenaires. Tel que parti, le primat des Energies fossiles sur les énergies renouvelables, semble donc avoir encore de belles années devant lui. Le Brent est en effet passé de 39,67 dollars le baril le 10 novembre dernier à 47,82 le mercredi 25 novembreà News York. Le pétrole WTI a, quant à lui, fait un bond spectaculaire de 8 dollars en passant de 37,56 à 45,5 dollars surla même période. Le pétrole se maintient,les "investisseurs s'accrochant à l'espoir que la réunion de l'Opep+ de cette demaine aura pour conséquence de repousser de trois,mois le niveau de coupe actuel de leur production"d'or noir, a expliqué Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank. Lesmembres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l'Opep+ se retrouvent lundi 30 novembre et mardi 1er décembre pour statuer sur l'accord de réduction de la productionde brut qui les lie. Selon celui-ci, leretrait actuel du marché de 7,7 millions de barils par jour doit être ramené à 5,8 millionsà compter de janvier 2021.Il faut dire que l'annonce de la découvertede vaccins efficaces et opérationnels à trèscourt terme, a effectivement de quoiemballer lesplaces financières,qui voientenfin poindre une possible reprise de l'économie mondiale et la gigantesque demande en énergies qui va avec. Les vaccins de Pfizer et d'une dizaine d'autresgrands laboratoires pharmaceutiques, dont on loue déjà une efficacité supérieure à 90%, ont produit une euphorie quasi immédiate,du fait que leur inoculation à desmilliards d'êtres humains, est censée libérer comme par enchantement, les entrepriseset les ménages étouffés par la crisesanitaire, ainsi que, les millions d'avions et autres gros consommateurs de carburants, cloués au sol pour la même raison. La baisse inattendue des stocks de brutaméricains et l'approche du prochain sommetde l'Opep qui prévoit de réduire cette année encore les quotas de production, ne sont également pas étrangers à cette subite remontée des cours de l'or noir. Si ce subitbond des cours du pétrole a de quoi réjouirles pays producteurs d'hydrocarbures, iln'est toutefois pas bien sûr qu'il dure dansle temps, du fait qu'il ne résulte pas d'undéterminisme structurel, mais seulement,d'un effet psychologique non adossé à uneforte reprise de la demande mondiae. Pourl'heure, rien n'a en effet bougé sur le terrainde la confrontation entre l'offre, largementexcédentaire de pétrole, et lademande, toujours plombée par une criseéconomique mondiale qui s'éternise. Mis àpart la Chine qui enregistredepuis peu un léger regain de croissance,tous les pays industriels et émergents, peinentà redémarrer à cause de la pandémie decoronavirus. Un phénomène qui pourrait durer au minimumune année encore, après la mise surle marché de ces vaccins, estiment pratiquement tous les experts qui se sont expriméssur le sujet.Dans tous les cas, la reprise ne sera que progressive, avec des délais et des intensitésde reprises inégaux, d'un pays à l'autre. Entre temps, les récents gains de prix enregistréssur le marché du pétrole, ont déjàincités les producteurs d'hydrocarbures deschistes qui avaient abandonnés leurspuits, à reprendre leurs activités, voiremême, à explorer de nouveaux gisements. L'offre de pétrole va donc automatiquementaugmenter du fait de ces productionsadditionnelles. Les conditions d'une reprise de la demande n'étant encore réunies,les prix du baril seront quasi automatiquement tirés à nouveau vers le bas. C'est dire qu'il ne faut pas trop compter sur cette éphémère remontée des prix quirepose en grande partie sur l'espoir d'une prochaine arrivée des vaccins anti Covid- 19. Si elle constitue un événement bénéfiquepour les Américains, l'arrivée desdémocrates au pouvoir n'est, par ailleurs,pas faite pour réjouir les pays pétroliers qui, comme l'Algérie, dépendent quasi exclusivement des recettes tirées du commercedes hydrocarbures.Le programme électoral du nouveauPrésident américain repose en effet, sur ledéveloppement des Energies renouvelablesqui va changer, du tout au tout, le mode de consommation énergétique des Etats-Uniset de nombreux pays qui ne manquerontpas de les suivre sur cette voie écologique. La volonté politique de Joe Biden est claireet les échéances de la transition énergétiquefixées de manière à ce que les Energiesrenouvelables prennent le dessus sur les énergies fossiles, dans les dix années à venir.Le parc automobile, les logements et leséquipements publics ne consommeront à terme, que ce type d'énergies.A plus ou moins long terme, l'avenir dupétrole semble donc compromis. La chance reviendra désormais aux pays quisauront effectuer le plus rapidement et judicieusement, cette mutation. L'Algériequi regorge de soleil et de vent, à la possibilité de le faire, pour peu que la volontépolitique existe. C'est précisément ce qui semble manquer aujourd'hui en dépit de la création d'unministère, expressément destiné à ce louabledessein. Aucune information précise nenous étant parvenue de ce ministère, quisemble avoir choisi la voie de la discrétionplutôt que celle de la communication, on ne connaît à ce jour, ni le programme, ni les échéances de réalisation des projets retenus par l'Etat algérien et ses éventuels partenaires. Tel que parti, le primat des Energies fossiles sur les énergies renouvelables, semble donc avoir encore de belles années devant lui.