Alger accueillera, aujourd'hui et demain, la 15e édition du Forum international de l'énergie (IEF) s'ouvre aujourd'hui au Centre international des conférences, au Club des pins, avec la participation des ministres de l'Energie de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz. Des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui réunit les pays consommateurs, et le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg) prendront également part à cette réunion de l'IEF, la plus importante à l'échelle mondiale. Le thème axial de cette édition 2016 est la «Transition énergétique mondiale : un rôle échangé pour le dialogue énergétique». Alger accueillera, aujourd'hui et demain, la 15e édition du Forum international de l'énergie (IEF) s'ouvre aujourd'hui au Centre international des conférences, au Club des pins, avec la participation des ministres de l'Energie de 72 pays producteurs et consommateurs de pétrole et de gaz. Des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui réunit les pays consommateurs, et le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg) prendront également part à cette réunion de l'IEF, la plus importante à l'échelle mondiale. Le thème axial de cette édition 2016 est la «Transition énergétique mondiale : un rôle échangé pour le dialogue énergétique». Les participants à l'IEF-2016 devraient, à ce titre, se pencher sur les perspectives des énergies fossiles (pétrole et gaz) et le rôle des énergies renouvelables, ainsi que l'importance de l'accès aux services énergétiques et le rôle de la technologie dans le développement humain. Les participants au forum ne manqueront donc pas de se pencher sur la crise énergétique qui porte préjudice aussi bien aux pays producteurs que consommateurs de pétrole et de gaz. Ainsi, l'IEF se pose comme un outil pouvant contribuer, si ce n'est à la stabilisation du marché, à l'introduction du moins de la transparence dans les productions et les échanges mondiaux, qui réduiront l'emprise de la spéculation et les mouvements erratiques des marchés. Mais cette édition 2016 de l'IEF prend plus d'importance avec la réunion informelle de l'Opep qui se tiendra en marge du forum. Le marché pétrolier a les yeux tournés sur cette réunion qui pourrait devenir extraordinaire si les membres du cartel débouchent sur consensus et une décision si ce n'est de réduction, du gel de la production pour le moins. L'objectif n'est pas atteint et la décision n'est pas acquise. Les différends sont toujours là, notamment entre l'Arabie saoudite, premier producteur de l'Opep et l'Iran. Mais l'optimisme est là, avec l'espoir que l'Algérie, qui a déployé des grands efforts, tant en direction des membres de l'organisation que des pays non-Opep, pour rapprocher les points de vues, aplanir les divergences et parvenir à un consensus qui profiterait à tous le monde. En effet, si un accord est conclu uniquement entre les membres de l'Opep, il aura peu d'impact car s'ils baissaient leurs niveaux de production, les producteurs non-Opep pourraient compenser en augmentant les leurs. Selon une analyste à l'Arab Gulf States Institute, quelle que soit la décision de l'Opep, il n'est pas garanti qu'elle impacterait grandement le marché qui peut l'intégrer relativement vite. Car, même si le cartel est le «plus important» fournisseur mondial en pétrole, sa capacité à influencer le marché dépend d'autres facteurs dont la production du schiste. Aussi, il est nécessaire que les pays consommateurs soient intégrés dans l'équation pour qu'il n'y ait pas de perturbations sur le marché pétrolier et pour que tout le monde soit d'accord sur un prix moyen du baril de pétrole. L'action devra porter notamment sur les Etats-Unis dont les stocks de pétrole sont devenus le baromètre du marché où les prix baissent à l'annonce de leur hausse et augmentent quand ils sont en recul. Là aussi, on compte sur l'Algérie pour convaincre les pays consommateurs, d'autant plus qu'ils sont présents à Forum à travers l'AIE. Toutefois, selon l'analyste, si l'Opep maintenait son actuelle stratégie et laissait le rééquilibrage des prix du pétrole aux marchés, les prix du baril devraient connaître fort probablement une reprise au deuxième semestre de l'année 2017 pouvant atteindre les 70 dollars/baril. Ces prévisions s'appuient sur le fait que le niveau record des stocks mondiaux comme la production des non-Opep diminue, ce qui aura pour effet de propulser à la hausse les prix. Selon les prévisions, la production non-Opep diminuera de 600 000 bj à 900 000 bj cette année en raison des prix du pétrole et de la baisse des investissements par les entreprises à revenus limités dans les pays non-Opep (Etats-Unis, Chine, Brésil...). H. G.