Le lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain est fixé à ce jeudi 20 mai, a annoncé le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Le lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain est fixé à ce jeudi 20 mai, a annoncé le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Mohamed Charfi assure que les "recours ont été transmis à temps au Conseil d'Etat et toutes les listes seront prêtes pour se lancer dans la course". Les numéros d'identifiants ont été attribués aux candidats lors d'une cérémonie tenue samedi. Le Conseil d'Etat doit encore statuer sur quelques recours. Selon les prévisions de l'Anie, tout "sera prêt pour lancer la campagne le jeudi 20 mai". Les candidats s'attendent à une rude compétition. Questionné dans un reportage de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le docteur Tigharsi se présente pour la première fois à des élections. Représentant de la liste indépendante El-Badil à Blida, le candidat se prépare pour "beaucoup de travail et de négociations avec les partis politiques." Le FJD table sur "le bouche à oreille" De leur côté, les partis politiques, habitués des courses électorales seront obligés de s'adapter à la nouvelle donne qui met fin à l'avantage donné aux têtes de listes "C'est un nouveau régime d'élection basé sur le nom", souligne Hakimi Chamseddine, représentant du parti Front de la justice et du développement (FJD). Le parti compte mener une campagne de proximité pour convaincre les électeurs. "Nous n'allons pas nous concentrer sur les meetings puisque c'est une campagne qui va se faire de bouche à oreille", prévoit ce candidat FJD. La campagne électorale pour les législative du 12 juin 2021 débutera ce jeudi 20 mai pour s'achever 3 jours avant le jour "J", sachant qu'elle est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin, selon la nouvelle loi organique relative au régime électoral. L'ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électorale = stipule que " la campagne électorale est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin et s'achève 3 jours avant la date du scrutin". Elle énonce également que "nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période prévue par la loi et que tout candidat aux élections bénéficie d'un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés, en application de la législation et de la réglementation en vigueur". La loi relève aussi que tout "candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s'abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination, et l'utilisation de langues étrangères durant la campagne électorale est interdite". Le texte de loi interdit, en outre, "l'utilisation de tout précédé publicitaire commercial à des fins de propagande durant= la période de la campagne électorale ainsi que la diffusion et la publication de sondage portant sur les intentions de vote des électeurs 72 heures avant la date du scrutin sur le territoire national et 5 jours pour la communauté nationale établie à l'étranger". Interdiction de dons pour financer la campagne électorale La loi prévoit, par ailleurs, que des surfaces publiques réservées à l'affichage des candidatures sont attribuées équitablement à l'intérieur des circonscriptions électorales. "Toute autre forme de publicité, en dehors des emplacements réservés à cet = effet, est interdite", ajoute le texte. Il est, entre autres, interdit, sauf dispositions législatives contraires, "l'utilisation à des fins de propagande électorale, des biens ou moyens d'une personne morale publique ou privée, institution ou organisme publics. Est interdite à des fins de propagande électorale, l'utilisation, sous quelque forme que ce soit, des lieux de culte, des institutions et administrations publiques, ainsi que des établissements d'éducation, d'enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou appartenance",prévient la loi. Au volet financement, la loi stipule que la "campagne électorale est financée notamment au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques constituée des cotisations de leurs membres et des revenus liés à l'activité du parti, de l'apport personnel du candidat, des dons en numéraires ou en nature provenant des citoyens personnes physiques et des aides éventuelles que peut accorder l'Etat aux jeunes candidats dans les listes indépendantes aux élections législatives et locales". La loi interdit à cet égard à tout candidat à une élection "de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, provenant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère". Mohamed Charfi assure que les "recours ont été transmis à temps au Conseil d'Etat et toutes les listes seront prêtes pour se lancer dans la course". Les numéros d'identifiants ont été attribués aux candidats lors d'une cérémonie tenue samedi. Le Conseil d'Etat doit encore statuer sur quelques recours. Selon les prévisions de l'Anie, tout "sera prêt pour lancer la campagne le jeudi 20 mai". Les candidats s'attendent à une rude compétition. Questionné dans un reportage de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le docteur Tigharsi se présente pour la première fois à des élections. Représentant de la liste indépendante El-Badil à Blida, le candidat se prépare pour "beaucoup de travail et de négociations avec les partis politiques." Le FJD table sur "le bouche à oreille" De leur côté, les partis politiques, habitués des courses électorales seront obligés de s'adapter à la nouvelle donne qui met fin à l'avantage donné aux têtes de listes "C'est un nouveau régime d'élection basé sur le nom", souligne Hakimi Chamseddine, représentant du parti Front de la justice et du développement (FJD). Le parti compte mener une campagne de proximité pour convaincre les électeurs. "Nous n'allons pas nous concentrer sur les meetings puisque c'est une campagne qui va se faire de bouche à oreille", prévoit ce candidat FJD. La campagne électorale pour les législative du 12 juin 2021 débutera ce jeudi 20 mai pour s'achever 3 jours avant le jour "J", sachant qu'elle est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin, selon la nouvelle loi organique relative au régime électoral. L'ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électorale = stipule que " la campagne électorale est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin et s'achève 3 jours avant la date du scrutin". Elle énonce également que "nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période prévue par la loi et que tout candidat aux élections bénéficie d'un accès équitable aux médias audiovisuels autorisés, en application de la législation et de la réglementation en vigueur". La loi relève aussi que tout "candidat ou personne qui participe à une campagne électorale doit s'abstenir de tenir tout discours haineux et toute forme de discrimination, et l'utilisation de langues étrangères durant la campagne électorale est interdite". Le texte de loi interdit, en outre, "l'utilisation de tout précédé publicitaire commercial à des fins de propagande durant= la période de la campagne électorale ainsi que la diffusion et la publication de sondage portant sur les intentions de vote des électeurs 72 heures avant la date du scrutin sur le territoire national et 5 jours pour la communauté nationale établie à l'étranger". Interdiction de dons pour financer la campagne électorale La loi prévoit, par ailleurs, que des surfaces publiques réservées à l'affichage des candidatures sont attribuées équitablement à l'intérieur des circonscriptions électorales. "Toute autre forme de publicité, en dehors des emplacements réservés à cet = effet, est interdite", ajoute le texte. Il est, entre autres, interdit, sauf dispositions législatives contraires, "l'utilisation à des fins de propagande électorale, des biens ou moyens d'une personne morale publique ou privée, institution ou organisme publics. Est interdite à des fins de propagande électorale, l'utilisation, sous quelque forme que ce soit, des lieux de culte, des institutions et administrations publiques, ainsi que des établissements d'éducation, d'enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou appartenance",prévient la loi. Au volet financement, la loi stipule que la "campagne électorale est financée notamment au moyen de ressources provenant de la contribution des partis politiques constituée des cotisations de leurs membres et des revenus liés à l'activité du parti, de l'apport personnel du candidat, des dons en numéraires ou en nature provenant des citoyens personnes physiques et des aides éventuelles que peut accorder l'Etat aux jeunes candidats dans les listes indépendantes aux élections législatives et locales". La loi interdit à cet égard à tout candidat à une élection "de recevoir, d'une manière directe ou indirecte, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution, quelle qu'en soit la forme, provenant d'un Etat étranger ou d'une personne physique ou morale de nationalité étrangère".