Première conséquence des propos tenus par le Président français, Emmanuel Macron, à l'égard de l'Algérie : celui-ci a décidé de fermer son espace aérien aux avions de l'armée française qui participent à l'opération Barkhane au Mali. L'information a été confirmée hie dimanche 3 octobre par plusieurs médias qui citent notamment des responsables militaires français. Première conséquence des propos tenus par le Président français, Emmanuel Macron, à l'égard de l'Algérie : celui-ci a décidé de fermer son espace aérien aux avions de l'armée française qui participent à l'opération Barkhane au Mali. L'information a été confirmée hie dimanche 3 octobre par plusieurs médias qui citent notamment des responsables militaires français. Jeudi 30 septembre, le Président français, dont les propos ont été rapportés par le journal Le Monde, s'est interrogé sur l'existence de la nation algérienne avant 1962, a qualifié le pouvoir algérien de "système politicomilitaire" qui entretient "la rente mémorielle" et confirmé que la restriction sur les visas ciblait essentiellement les "dirigeants algériens". Samedi soir, l'Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultation. Une autre étape est donc franchie dans la réaction de l'Algérie avec la fermeture de son espace aérien aux avions militaires français qui opèrent au Sahel. Selon Le Figaro, qui affirme avoir recueilli des informations à Alger et Paris, il n'y a eu aucune notification officielle et l'état-major des armées françaises a découvert la nouvelle ce dimanche matin. "En déposant les plans de vol, les militaires se sont rendus compte que les autorisations de survol n'avaient pas été accordées par Alger", écrit le journal français. D'autres sources, citées par la chaîne Russia Today, soutiennent que cette décision, "prise par le président Abdelmadjid Tebboune", est de nature à "impacter lourdement les opérations militaires française et corrigera une erreur stratégique commise par l'ancien président de la République (Abdelaziz Bouteflika, ndlr)". L'Algérie a accepté d'autoriser l'aviation française à survoler son territoire début 2013 pour lui permettre derallier le nord du Mali où elle était intervenue dans le cadre de l'opération Barkhane. Elle avait été remerciée publiquement par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Laurent Fabius. "L'Algérie a autorisé le survol de son territoire, et je l'en remercie", avait déclaré le chef de la diplomatie française le 14 janvier 2013. Jeudi 30 septembre, le Président français, dont les propos ont été rapportés par le journal Le Monde, s'est interrogé sur l'existence de la nation algérienne avant 1962, a qualifié le pouvoir algérien de "système politicomilitaire" qui entretient "la rente mémorielle" et confirmé que la restriction sur les visas ciblait essentiellement les "dirigeants algériens". Samedi soir, l'Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultation. Une autre étape est donc franchie dans la réaction de l'Algérie avec la fermeture de son espace aérien aux avions militaires français qui opèrent au Sahel. Selon Le Figaro, qui affirme avoir recueilli des informations à Alger et Paris, il n'y a eu aucune notification officielle et l'état-major des armées françaises a découvert la nouvelle ce dimanche matin. "En déposant les plans de vol, les militaires se sont rendus compte que les autorisations de survol n'avaient pas été accordées par Alger", écrit le journal français. D'autres sources, citées par la chaîne Russia Today, soutiennent que cette décision, "prise par le président Abdelmadjid Tebboune", est de nature à "impacter lourdement les opérations militaires française et corrigera une erreur stratégique commise par l'ancien président de la République (Abdelaziz Bouteflika, ndlr)". L'Algérie a accepté d'autoriser l'aviation française à survoler son territoire début 2013 pour lui permettre derallier le nord du Mali où elle était intervenue dans le cadre de l'opération Barkhane. Elle avait été remerciée publiquement par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Laurent Fabius. "L'Algérie a autorisé le survol de son territoire, et je l'en remercie", avait déclaré le chef de la diplomatie française le 14 janvier 2013.