Intervenant hier à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, Mahfoud Kaoubi, analyste politique et économique, est revenu sur le projet de finances 2022 et ce qu'il propose comme réformes, réajustements, Intervenant hier à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, Mahfoud Kaoubi, analyste politique et économique, est revenu sur le projet de finances 2022 et ce qu'il propose comme réformes, réajustements, mais aussi ce qu'il devrait réviser comme lois ou situation financière. "Le projet de loi de finances marque un certain nombre de points dont l'harmonisation fiscale à travers le réajustement de l'IRG, que cela soit en termes de barème ou d'élargissement des revenus concernés par cet IRG", souligne Mahfoud Kaoubi, pour qui ce projet est "une logique qui tend vers un équilibre et une parité entre les différents citoyens en termes de fiscalité. Donc les revenus sont répertoriés et soumis à un nouveau barème qui a été réajusté afin de permettre l'amélioration et l'élargissement de l'assiette fiscale." Pour M. Kaoubi, "libérer les salaires ne veut pas dire leur augmentation", il explique que le salaire est négocié par rapport à une valeur ajoutée, vu qu'il s'agit d'une contrepartie du travail. "Or, nous sommes déconnectés de cette réalité, nous ne parlons du salaire que par rapport au pouvoir d'achat", regrette-t-il. En ce qui importe à la fiscalité locale, l'analyste politique et économique révèle que ce même projet de finances soumet les activités non commerciales, agricoles, les revenus immobiliers à l'IRG. Ce qui "permet de passer à une équité sociale et de mettre en vigueur l'impôt sur la richesse", précise-t-il. Quant au passage au terrain, ce projet de loi s'avère, selon M. Kaoubi, difficile, vu la situation socio-économique. "Maintenant il faut travailler d'une manière sérieuse à ce que le système soit mis en place dans la durée. Ce qui permettra d'avoir un système fiscal qui fonctionne correctement et selon les st ndards internationaux", conclut-il. mais aussi ce qu'il devrait réviser comme lois ou situation financière. "Le projet de loi de finances marque un certain nombre de points dont l'harmonisation fiscale à travers le réajustement de l'IRG, que cela soit en termes de barème ou d'élargissement des revenus concernés par cet IRG", souligne Mahfoud Kaoubi, pour qui ce projet est "une logique qui tend vers un équilibre et une parité entre les différents citoyens en termes de fiscalité. Donc les revenus sont répertoriés et soumis à un nouveau barème qui a été réajusté afin de permettre l'amélioration et l'élargissement de l'assiette fiscale." Pour M. Kaoubi, "libérer les salaires ne veut pas dire leur augmentation", il explique que le salaire est négocié par rapport à une valeur ajoutée, vu qu'il s'agit d'une contrepartie du travail. "Or, nous sommes déconnectés de cette réalité, nous ne parlons du salaire que par rapport au pouvoir d'achat", regrette-t-il. En ce qui importe à la fiscalité locale, l'analyste politique et économique révèle que ce même projet de finances soumet les activités non commerciales, agricoles, les revenus immobiliers à l'IRG. Ce qui "permet de passer à une équité sociale et de mettre en vigueur l'impôt sur la richesse", précise-t-il. Quant au passage au terrain, ce projet de loi s'avère, selon M. Kaoubi, difficile, vu la situation socio-économique. "Maintenant il faut travailler d'une manière sérieuse à ce que le système soit mis en place dans la durée. Ce qui permettra d'avoir un système fiscal qui fonctionne correctement et selon les st ndards internationaux", conclut-il.