L'artiste peintre Saliha Khelifi, connue pour avoir créé la "calligraphie enflammée", a inauguré samedi à Montréal son exposition riche d'une quarantaine de tableaux. Spécialisée dans la calligraphie arabe, notamment le koufi architectural, Saliha Khelifi, native de Béjaïa, a créé un genre (style) dans les arts plastiques propre à la culture arabo-musulmane qu'elle appelle "la calligraphie enflammée" ou "la calligraphie du feu" pour rappeler "chaudement" à ses semblables que les valeurs humaines resteront toujours des "chemins sûrs" à emprunter pour "s'éloigner des iniquités, des conflits et de la décadence morale". "A travers mes œuvres, je veux transmettre un message de paix, d'amour, d'entente et de réconciliation avec nos valeurs» car, a-t-elle indiqué à l'APS, "je suis peinée d'assister encore à des guerres, à des conflits et à l'injustice dans le monde", a-t-elle ajouté. "Je suis à Montréal, dans le cadre d'une semaine culturelle algéro-canadienne, organisée par la Fondation algéro-canadienne, pour transmettre ce message et montrer que nous pouvons, nous humains, échanger nos biens, nos idées au lieu de la rancœur et de la haine", a-t-elle dit. A travers ses œuvres, un mixage de caractères arabes et de formes et symboles amazighs, l'artiste met en valeur l'amour, la liberté, la sagesse, la nature, la terre, la beauté et l'espoir par rapport à la guerre, la rancœur, les pandémies et les iniquités. Sans brûlure aucune, c'est avec des caractères "enflammés" des langues amazigh, arabe et africaine, que Saliha Khelifi soulève, notamment à travers des tableaux tels "Le Sida" et "Les humains naissent égaux", moult problèmes appelés à être résolus par "Les gémeaux", symbole de l'union et de la ressemblance, "l'abeille", symbole de la santé et du travail, "le dromadaire", symbole de la patience. La thématique des œuvres de Saliha Khelifi, enseignante spécialisée en art pédagogique, ne laisse pas les visiteurs de l'exposition indifférents, car elle leur suggère la réflexion et suscite des questionnements tout en les invitant à une introspection féconde. L'artiste, qui est également poétesse, a réalisé quelque 160 œuvres dans la miniature et la céramique et participé à plus de 50 manifestations à l'étranger, notamment en France et en Tchéquie. Elle est membre de l'Union nationale des arts culturels (UNAC) et du conseil d'administration de l'Office national des droits d'auteur (ONDA). L'artiste peintre Saliha Khelifi, connue pour avoir créé la "calligraphie enflammée", a inauguré samedi à Montréal son exposition riche d'une quarantaine de tableaux. Spécialisée dans la calligraphie arabe, notamment le koufi architectural, Saliha Khelifi, native de Béjaïa, a créé un genre (style) dans les arts plastiques propre à la culture arabo-musulmane qu'elle appelle "la calligraphie enflammée" ou "la calligraphie du feu" pour rappeler "chaudement" à ses semblables que les valeurs humaines resteront toujours des "chemins sûrs" à emprunter pour "s'éloigner des iniquités, des conflits et de la décadence morale". "A travers mes œuvres, je veux transmettre un message de paix, d'amour, d'entente et de réconciliation avec nos valeurs» car, a-t-elle indiqué à l'APS, "je suis peinée d'assister encore à des guerres, à des conflits et à l'injustice dans le monde", a-t-elle ajouté. "Je suis à Montréal, dans le cadre d'une semaine culturelle algéro-canadienne, organisée par la Fondation algéro-canadienne, pour transmettre ce message et montrer que nous pouvons, nous humains, échanger nos biens, nos idées au lieu de la rancœur et de la haine", a-t-elle dit. A travers ses œuvres, un mixage de caractères arabes et de formes et symboles amazighs, l'artiste met en valeur l'amour, la liberté, la sagesse, la nature, la terre, la beauté et l'espoir par rapport à la guerre, la rancœur, les pandémies et les iniquités. Sans brûlure aucune, c'est avec des caractères "enflammés" des langues amazigh, arabe et africaine, que Saliha Khelifi soulève, notamment à travers des tableaux tels "Le Sida" et "Les humains naissent égaux", moult problèmes appelés à être résolus par "Les gémeaux", symbole de l'union et de la ressemblance, "l'abeille", symbole de la santé et du travail, "le dromadaire", symbole de la patience. La thématique des œuvres de Saliha Khelifi, enseignante spécialisée en art pédagogique, ne laisse pas les visiteurs de l'exposition indifférents, car elle leur suggère la réflexion et suscite des questionnements tout en les invitant à une introspection féconde. L'artiste, qui est également poétesse, a réalisé quelque 160 œuvres dans la miniature et la céramique et participé à plus de 50 manifestations à l'étranger, notamment en France et en Tchéquie. Elle est membre de l'Union nationale des arts culturels (UNAC) et du conseil d'administration de l'Office national des droits d'auteur (ONDA).