Ils sont 10.000 faux-moudjahidine et ils doivent rembourser à l'Etat ce qu'ils ont pris comme pension et autres avantages accordés à cette catégorie de citoyens. Le ministre, Mohamed Cherif Abbas, qui a avancé ce chiffre, déclarait sur les colonnes du quotidien Liberté que son département, qui a initié un recensement englobant la période 1965 à 2003, a mis la main sur un nombre important de personnes faussaires ayant bénéficié de statuts de moudjahid comme il a été prouvé la fausseté de bon nombre de bénéficiaires de statut de détenus lors de la Guerre de Libération. Même le statut de veuve de chahid a été usurpé, selon les résultats de l'investigation du ministère de tutelle. Ce dernier transmettra les dossiers des 10.000 faussaires prouvés au Trésor public pour remboursement des pensions perçues ainsi que les licences d'importation, tout comme il leur sera retiré les cartes de gratuité. Les faussaires qui ne seront pas poursuivis en justice, selon le ministre, bénéficieront également d'un échéancier pour pouvoir tout rembourser. C'était au lendemain du congrès de l'ONM, en 1996, que la question des faux moudjahidine a été évoquée. Une commission nationale y a travaillé pendant quatre ans et a été confortée par les résultats des investigations menées au niveau local, soit auprès de l'entourage du demandeur du statut de moudjahid. Maintenant que le dossier est en voie d'être assaini, le ministère de tutelle va devoir mettre à jour les textes d'application du statut de chahid et de moudjahid. Le ministre des Moudjahidine explique que ces nouveaux textes seront une compilation de tous les textes de loi en vigueur avec comme seul changement celui portant attribution de la pension pour femme de chahid. Dorénavant, cette pension une fois la bénéficiaire décédée, sera partagée entre ses enfants filles et garçons, à condition qu'ils soient sans emploi. Le traitement de ce dossier a été motivé, selon le ministre, par le souci de préserver l'authenticité des faits historiques. «Dans cent ans, quand des gens voudront étudier l'histoire des combattants, des moudjahidine, des détenus pendant la Guerre de Libération, des moussabiline et des chouhada, il faudra qu'ils trouvent la vérité sur l'histoire de ce pays». La sortie médiatique du ministre de tutelle se veut une manière de mettre fin à la polémique suscitée par le dossier des faux moudjahidine et qui a alimenté la presse nationale pendant des années. Il explique sa démarche par le seul but de réhabiliter l'histoire du pays : «Nous avons tenu à ce que notre histoire soit juste, vraie et expurgée du doute», a-t-il expliqué. Ils sont 10.000 faux-moudjahidine et ils doivent rembourser à l'Etat ce qu'ils ont pris comme pension et autres avantages accordés à cette catégorie de citoyens. Le ministre, Mohamed Cherif Abbas, qui a avancé ce chiffre, déclarait sur les colonnes du quotidien Liberté que son département, qui a initié un recensement englobant la période 1965 à 2003, a mis la main sur un nombre important de personnes faussaires ayant bénéficié de statuts de moudjahid comme il a été prouvé la fausseté de bon nombre de bénéficiaires de statut de détenus lors de la Guerre de Libération. Même le statut de veuve de chahid a été usurpé, selon les résultats de l'investigation du ministère de tutelle. Ce dernier transmettra les dossiers des 10.000 faussaires prouvés au Trésor public pour remboursement des pensions perçues ainsi que les licences d'importation, tout comme il leur sera retiré les cartes de gratuité. Les faussaires qui ne seront pas poursuivis en justice, selon le ministre, bénéficieront également d'un échéancier pour pouvoir tout rembourser. C'était au lendemain du congrès de l'ONM, en 1996, que la question des faux moudjahidine a été évoquée. Une commission nationale y a travaillé pendant quatre ans et a été confortée par les résultats des investigations menées au niveau local, soit auprès de l'entourage du demandeur du statut de moudjahid. Maintenant que le dossier est en voie d'être assaini, le ministère de tutelle va devoir mettre à jour les textes d'application du statut de chahid et de moudjahid. Le ministre des Moudjahidine explique que ces nouveaux textes seront une compilation de tous les textes de loi en vigueur avec comme seul changement celui portant attribution de la pension pour femme de chahid. Dorénavant, cette pension une fois la bénéficiaire décédée, sera partagée entre ses enfants filles et garçons, à condition qu'ils soient sans emploi. Le traitement de ce dossier a été motivé, selon le ministre, par le souci de préserver l'authenticité des faits historiques. «Dans cent ans, quand des gens voudront étudier l'histoire des combattants, des moudjahidine, des détenus pendant la Guerre de Libération, des moussabiline et des chouhada, il faudra qu'ils trouvent la vérité sur l'histoire de ce pays». La sortie médiatique du ministre de tutelle se veut une manière de mettre fin à la polémique suscitée par le dossier des faux moudjahidine et qui a alimenté la presse nationale pendant des années. Il explique sa démarche par le seul but de réhabiliter l'histoire du pays : «Nous avons tenu à ce que notre histoire soit juste, vraie et expurgée du doute», a-t-il expliqué.