Hier matin sur les ondes de la Chaîne III, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a fait part de projets et avancé des chiffres sur la manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007». Ainsi est annoncée l'inauguration imminente du «Musée national d'art moderne dans un quartier populaire de la capitale». Elle a ajouté que ce musée sera baptisé du nom du chahid Larbi Ben-M'hidi, assassiné par le général Aussaresses en février 1957. Le musée a fait l'objet jeudi après-midi d'un documentaire sur France 5, intitulé «La restauration et la réhabilitation du bâti colonial maghrébin». Le film, dans lequel ont été examinés les projets en chantier dans le cadre des programmes de coopération Algérie-Union européenne, a annoncé que ce nouveau musée sera érigé dans les locaux rénovés de ce qui fut anciennement les Galeries de France puis les Galeries algériennes, situés à la rue Ben-M'hidi. M. Ourif, galériste spécialisé en art moderne, chargé du projet, annonçait déjà dans les colonnes d'un confrère, en 2005, que «la décision d'affectation de ces locaux au secteur de la culture a bel et bien été signée par le Chef du gouvernement». M. Ourif assurait également qu'un budget avait été dégagé dans le cadre d'«Alger capitale de la culture arabe» et que le projet serait finalisé pour fin 2007. Il semble donc qu'un espace sera déjà ouvert au public cette année, pendant que les travaux s'étaleront jusqu'en 2009. Selon Mme Toumi, deux expositions inaugureront ce nouvel espace culturel. L'une, intitulée «L'Age d'or du Monde arabe», fait le bilan de ce que la civilisation arabe a apporté à l'humanité en termes de sciences, d'arts et de lettres. Quant à l'autre exposition, intitulée «Alif leïla oua leïla», elle fera découvrir au public les enluminures de l'artiste Malek Salah. Pour rappel, les anciennes Galeries de France sont considérées comme un joyau de l'architecture dite néomauresque, appartenant au courant artistique orientaliste, qui a vu le jour en France au lendemain de la conquête. Mme Toumi a également fait part de la découverte d'un magnifique ryad et d'une belle fontaine suite aux travaux et fouilles effectués à la villa Abdeltif, en vue d'en faire un Centre de recherches et de documentation des arts. «Ces vestiges ont été ensevelis du temps de la colonisation», a-t-elle déclaré. Concernant la production cinématographique, parrainée par la manifestation «Alger capitale de la culture arabe», Mme Toumi a déclaré que 21 films ont déjà été réalisés ; sept longs métrages sont en phase de postproduction ; huit autres en plein tournage et deux vont donner leur premier tour de manivelle. «Une immense production est donc attendue mais il n'y a pas assez de salles pour les diffuser», a-t-elle déploré. Selon elle, le ministère de la Culture ne dispose que de 14 cinémathèques à l'échelle nationale. 384 salles de cinéma sont fermées car les communes dont elles dépendent n'ont pas les moyens de les rénover. Le ministère compte prendre en charge le dossier Cinéma et proposer une loi concernant cette question d'ici à la fin 2007, a également souligné Mme Khalida Toumi, qui a également annoncé une véritable moisson éditoriale que le ministère a commandé aux maisons d'édition algériennes. Parmi les œuvres en chantier, trente-cinq livres d'art seront réalisés. Hier matin sur les ondes de la Chaîne III, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a fait part de projets et avancé des chiffres sur la manifestation «Alger capitale de la culture arabe 2007». Ainsi est annoncée l'inauguration imminente du «Musée national d'art moderne dans un quartier populaire de la capitale». Elle a ajouté que ce musée sera baptisé du nom du chahid Larbi Ben-M'hidi, assassiné par le général Aussaresses en février 1957. Le musée a fait l'objet jeudi après-midi d'un documentaire sur France 5, intitulé «La restauration et la réhabilitation du bâti colonial maghrébin». Le film, dans lequel ont été examinés les projets en chantier dans le cadre des programmes de coopération Algérie-Union européenne, a annoncé que ce nouveau musée sera érigé dans les locaux rénovés de ce qui fut anciennement les Galeries de France puis les Galeries algériennes, situés à la rue Ben-M'hidi. M. Ourif, galériste spécialisé en art moderne, chargé du projet, annonçait déjà dans les colonnes d'un confrère, en 2005, que «la décision d'affectation de ces locaux au secteur de la culture a bel et bien été signée par le Chef du gouvernement». M. Ourif assurait également qu'un budget avait été dégagé dans le cadre d'«Alger capitale de la culture arabe» et que le projet serait finalisé pour fin 2007. Il semble donc qu'un espace sera déjà ouvert au public cette année, pendant que les travaux s'étaleront jusqu'en 2009. Selon Mme Toumi, deux expositions inaugureront ce nouvel espace culturel. L'une, intitulée «L'Age d'or du Monde arabe», fait le bilan de ce que la civilisation arabe a apporté à l'humanité en termes de sciences, d'arts et de lettres. Quant à l'autre exposition, intitulée «Alif leïla oua leïla», elle fera découvrir au public les enluminures de l'artiste Malek Salah. Pour rappel, les anciennes Galeries de France sont considérées comme un joyau de l'architecture dite néomauresque, appartenant au courant artistique orientaliste, qui a vu le jour en France au lendemain de la conquête. Mme Toumi a également fait part de la découverte d'un magnifique ryad et d'une belle fontaine suite aux travaux et fouilles effectués à la villa Abdeltif, en vue d'en faire un Centre de recherches et de documentation des arts. «Ces vestiges ont été ensevelis du temps de la colonisation», a-t-elle déclaré. Concernant la production cinématographique, parrainée par la manifestation «Alger capitale de la culture arabe», Mme Toumi a déclaré que 21 films ont déjà été réalisés ; sept longs métrages sont en phase de postproduction ; huit autres en plein tournage et deux vont donner leur premier tour de manivelle. «Une immense production est donc attendue mais il n'y a pas assez de salles pour les diffuser», a-t-elle déploré. Selon elle, le ministère de la Culture ne dispose que de 14 cinémathèques à l'échelle nationale. 384 salles de cinéma sont fermées car les communes dont elles dépendent n'ont pas les moyens de les rénover. Le ministère compte prendre en charge le dossier Cinéma et proposer une loi concernant cette question d'ici à la fin 2007, a également souligné Mme Khalida Toumi, qui a également annoncé une véritable moisson éditoriale que le ministère a commandé aux maisons d'édition algériennes. Parmi les œuvres en chantier, trente-cinq livres d'art seront réalisés.