Les travaux de la 39e session ordinaire du comité exécutif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) ont débuté, mardi à l'hôtel Sheraton à Alger. Plusieurs points sont à l'ordre du jour des travaux de cette réunion, qui a été précédée du message d'orientation du ministre de la jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, président en exercice du CSSA. L'ordre du jour portera également sur l'audition et l'approbation du rapport du secrétaire général du CSSA, l'examen et l'approbation des rapports de gestion, de budgets et des exercices financiers 2008-2009. Le Directeur Général des Jeux d'Alger, M. Djaafar Yefsah présentera le rapport du Comité d'organisation des 9es Jeux africains. Les délégués examineront, durant la matinée, les candidatures pour l'organisation des Jeux africains 2011, le lieu de la tenue de la 21e session de l'assemblée générale du CSSA en 2007 et fixeront la date et le lieu de la tenue de la 40e session du comité exécutif du CSSA. L'après-midi sera consacré à la lecture du communiqué final des recommandations. La session prendra fin au moment où on met sous presse avec l'allocution du président en exercice du CSSA. Origines du Conseil supérieur du sport en Afrique Le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), qui qui a tenu sa 39è session hier à l'hôtel Sheraton (Club des pins), en marge des 9es Jeux africains, dont l'ouverture aura lieu mercredi au stade 5-Juillet, est en fait le couronnement d'une démarche collective entamée par les Etats africains. Créé le 14 décembre 1966, le CSSA était venu répondre au besoin des Etats africains de mettre en commun leurs expériences en matière d'éducation physique et sportive. Conditions historiques et politiques Au commencement, les Etats africains indépendants, se sont rassemblés autour de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) une institution qui devait battre en brèche les grands rassemblements internationaux, instaurés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et consacrer, dans la foulée du mouvement du non-alignement, son autonomie dans la gestion de sa propre destinée. Sur le plan sportif, les grands responsables africains du secteur se sont attelés, sous l'instigation de l'OUA et une année avant le début des Jeux africains de juillet 1965 à Brazzaville à mettre sur pied une instance suprême qui prendrait en charge le sport en Afrique. Dès lors, un Comité permanent du sport africain (CPSA) a été mis sur pied pour réunir les athlètes africains dans des jeux autres que ceux du Commonwealth ou de la francophonie gérés par des instances supra-continentales. Cette structure visait par la même à se détacher du comité internationale olympique (CIO) et agir sous la bannière d'une instance exclusivement rattachée à l'OUA. Mais cette option a été rejetée par certains Etats dont le Kenya qui ne souhaitait pas que le futur conseil du sport en Afrique soit lié à une instance inter-gouvernementale ou tout autre organisation politique. A ce refus, s'ajoutaient les divergences entre les pays anglophones et les francophones au sujet du siège du conseil. Pour aplanir ce malentendu, une commission de ''litiges'' qui regroupait le Mali, la Haute Volta (actuelle Burkina Faso), le Sierra Leone et la Guinée, a été désignée, avec pour principale tâche de définir les relations du CPSA avec l'OUA et proposer Yaoundé comme capitale bilingue devant abriter le siège. Dans cette foulée, le comité permanent du sport africain devient, à l'issue de l'assemblée générale constitutive du 14 décembre 1966 à Bamako (Mali), le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) avec comme président le ministre de l'Intérieur du Congo-Brazzaville, M. André Hombessa et ayant son siège à Yaoundé (Cameroun). L'Algérie y était représentée par le président du Comité olympique algérien (COA), M. Mokhtar Chentouf. Le Conseil, dont l'acte de naissance a été signé par une trentaine de représentants, est constitué, selon ses statuts, des Etats indépendants membres de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), sans toutefois exclure les mouvements de libération nationale reconnus par l'OUA. Par contre, l'Afrique du Sud et la Rhodésie (actuel Zimbabwe) considérées alors comme des bastions de l'apartheid et de la ségrégation raciale, étaient exclues de l'organisation. Toutefois, le conseil n'a commencé à activer véritablement qu'en 1968, année où il prit possession de son siège à Yaoundé. La naissance du CSSA s'affirmait comme la volonté des Etats africains d'intégrer les activités physiques et sportives au processus d'émancipation et de développement de leurs nations respectives. Les travaux de la 39e session ordinaire du comité exécutif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) ont débuté, mardi à l'hôtel Sheraton à Alger. Plusieurs points sont à l'ordre du jour des travaux de cette réunion, qui a été précédée du message d'orientation du ministre de la jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, président en exercice du CSSA. L'ordre du jour portera également sur l'audition et l'approbation du rapport du secrétaire général du CSSA, l'examen et l'approbation des rapports de gestion, de budgets et des exercices financiers 2008-2009. Le Directeur Général des Jeux d'Alger, M. Djaafar Yefsah présentera le rapport du Comité d'organisation des 9es Jeux africains. Les délégués examineront, durant la matinée, les candidatures pour l'organisation des Jeux africains 2011, le lieu de la tenue de la 21e session de l'assemblée générale du CSSA en 2007 et fixeront la date et le lieu de la tenue de la 40e session du comité exécutif du CSSA. L'après-midi sera consacré à la lecture du communiqué final des recommandations. La session prendra fin au moment où on met sous presse avec l'allocution du président en exercice du CSSA. Origines du Conseil supérieur du sport en Afrique Le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), qui qui a tenu sa 39è session hier à l'hôtel Sheraton (Club des pins), en marge des 9es Jeux africains, dont l'ouverture aura lieu mercredi au stade 5-Juillet, est en fait le couronnement d'une démarche collective entamée par les Etats africains. Créé le 14 décembre 1966, le CSSA était venu répondre au besoin des Etats africains de mettre en commun leurs expériences en matière d'éducation physique et sportive. Conditions historiques et politiques Au commencement, les Etats africains indépendants, se sont rassemblés autour de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) une institution qui devait battre en brèche les grands rassemblements internationaux, instaurés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et consacrer, dans la foulée du mouvement du non-alignement, son autonomie dans la gestion de sa propre destinée. Sur le plan sportif, les grands responsables africains du secteur se sont attelés, sous l'instigation de l'OUA et une année avant le début des Jeux africains de juillet 1965 à Brazzaville à mettre sur pied une instance suprême qui prendrait en charge le sport en Afrique. Dès lors, un Comité permanent du sport africain (CPSA) a été mis sur pied pour réunir les athlètes africains dans des jeux autres que ceux du Commonwealth ou de la francophonie gérés par des instances supra-continentales. Cette structure visait par la même à se détacher du comité internationale olympique (CIO) et agir sous la bannière d'une instance exclusivement rattachée à l'OUA. Mais cette option a été rejetée par certains Etats dont le Kenya qui ne souhaitait pas que le futur conseil du sport en Afrique soit lié à une instance inter-gouvernementale ou tout autre organisation politique. A ce refus, s'ajoutaient les divergences entre les pays anglophones et les francophones au sujet du siège du conseil. Pour aplanir ce malentendu, une commission de ''litiges'' qui regroupait le Mali, la Haute Volta (actuelle Burkina Faso), le Sierra Leone et la Guinée, a été désignée, avec pour principale tâche de définir les relations du CPSA avec l'OUA et proposer Yaoundé comme capitale bilingue devant abriter le siège. Dans cette foulée, le comité permanent du sport africain devient, à l'issue de l'assemblée générale constitutive du 14 décembre 1966 à Bamako (Mali), le Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) avec comme président le ministre de l'Intérieur du Congo-Brazzaville, M. André Hombessa et ayant son siège à Yaoundé (Cameroun). L'Algérie y était représentée par le président du Comité olympique algérien (COA), M. Mokhtar Chentouf. Le Conseil, dont l'acte de naissance a été signé par une trentaine de représentants, est constitué, selon ses statuts, des Etats indépendants membres de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), sans toutefois exclure les mouvements de libération nationale reconnus par l'OUA. Par contre, l'Afrique du Sud et la Rhodésie (actuel Zimbabwe) considérées alors comme des bastions de l'apartheid et de la ségrégation raciale, étaient exclues de l'organisation. Toutefois, le conseil n'a commencé à activer véritablement qu'en 1968, année où il prit possession de son siège à Yaoundé. La naissance du CSSA s'affirmait comme la volonté des Etats africains d'intégrer les activités physiques et sportives au processus d'émancipation et de développement de leurs nations respectives.