L'armée pakistanaise a tué 13 combattants islamistes dans des combats près de la frontière afghane et un chef de tribu a été décapité, probablement par des fondamentalistes qui lui reprochaient de soutenir le gouvernement, a affirmé hier l'armée. Les combattants islamistes, réputés proches des talibans pakistanais ou afghans, ont voulu s'attaquer à plusieurs postes de contrôle de l'armée dans le Waziristan du Nord, une zone frontalière avec l'Afghanistan où les insurgés fondamentalistes sont nombreux. Dans la première attaque samedi soir, quatre "mécréants" (nom donné aux combattants pro-talibans par les autorités) ont été tués par les forces de sécurité qui ont répliqué à leur assaut, "Plus tard, ils ont attaqué cinq autres postes de sécurité dans la même zone et neuf d'entre eux ont été tués", a poursuivi l'officier supérieur, précisant que sept assaillants ont été capturés. Selon lui, l'explosion d'une bombe a visé, hier matin, un autre poste de sécurité près de Miranshah, la principale ville du Waziristan du Nord, et les combats qui ont suivi faisaient encore rage en début d'après-midi. Les autorités locales ont annoncé, par ailleurs qu'elles ont découvert hier le corps, décapité, d'un chef tribal, Niaz Mir, réputé soutenir le gouvernement, dans le district voisin du Waziristan du Sud. L'armée et la police pakistanaises affrontent régulièrement les combattants islamistes dans les zones tribales. Les Etats-Unis et le pouvoir en Afghanistan accusent régulièrement le Pakistan d'avoir laissé, dans ces zones, les talibans afghans et Al-Qaïda reconstituer leurs forces, avec le soutien des fondamentalistes pakistanais. Et le Pakistan vit une vague sans précédent d'attentats, qui a tué plus de 200 personnes en dix jours, après que les islamistes, soutenus par Al-Qaïda, ont juré de venger la centaine de leurs militants qui ont péri dans le siège puis l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad les 10 et 11 juillet L'armée pakistanaise a tué 13 combattants islamistes dans des combats près de la frontière afghane et un chef de tribu a été décapité, probablement par des fondamentalistes qui lui reprochaient de soutenir le gouvernement, a affirmé hier l'armée. Les combattants islamistes, réputés proches des talibans pakistanais ou afghans, ont voulu s'attaquer à plusieurs postes de contrôle de l'armée dans le Waziristan du Nord, une zone frontalière avec l'Afghanistan où les insurgés fondamentalistes sont nombreux. Dans la première attaque samedi soir, quatre "mécréants" (nom donné aux combattants pro-talibans par les autorités) ont été tués par les forces de sécurité qui ont répliqué à leur assaut, "Plus tard, ils ont attaqué cinq autres postes de sécurité dans la même zone et neuf d'entre eux ont été tués", a poursuivi l'officier supérieur, précisant que sept assaillants ont été capturés. Selon lui, l'explosion d'une bombe a visé, hier matin, un autre poste de sécurité près de Miranshah, la principale ville du Waziristan du Nord, et les combats qui ont suivi faisaient encore rage en début d'après-midi. Les autorités locales ont annoncé, par ailleurs qu'elles ont découvert hier le corps, décapité, d'un chef tribal, Niaz Mir, réputé soutenir le gouvernement, dans le district voisin du Waziristan du Sud. L'armée et la police pakistanaises affrontent régulièrement les combattants islamistes dans les zones tribales. Les Etats-Unis et le pouvoir en Afghanistan accusent régulièrement le Pakistan d'avoir laissé, dans ces zones, les talibans afghans et Al-Qaïda reconstituer leurs forces, avec le soutien des fondamentalistes pakistanais. Et le Pakistan vit une vague sans précédent d'attentats, qui a tué plus de 200 personnes en dix jours, après que les islamistes, soutenus par Al-Qaïda, ont juré de venger la centaine de leurs militants qui ont péri dans le siège puis l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad les 10 et 11 juillet