L'armée pakistanaise a affirmé hier avoir tué plus d'un millier de combattants islamistes, dont cinq de leurs chefs, depuis le lancement en août d'une grande offensive dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, frontalières avec l'Afghanistan. L'armée pakistanaise a affirmé hier avoir tué plus d'un millier de combattants islamistes, dont cinq de leurs chefs, depuis le lancement en août d'une grande offensive dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan, frontalières avec l'Afghanistan. «Le bilan total dépasse les mille morts chez les militants" islamistes, a indiqué Tariq Khan, un responsable de l'armée, à des journalistes emmenés par hélicoptère à Bajaur (nord-ouest), pour un point de presse de l'armée. L'armée pakistanaise a perdu de son côté 27 soldats dans l'offensive, tandis que 111 ont été blessés, a-t-il précisé. La région "est un centre de gravité pour les militants" islamistes, a ajouté M. Khan, assurant que "s'ils perdent ici, ils perdent tout". Quatre des chefs islamistes tués sont étrangers, a-t-il indiqué. Il s'agit d'un Egyptien, Abu Saeed Al-Masri, d'un Arabe, Abu Suleiman, d'un commandant ouzbek appelé Mullah Mansoor et d'un commandant afghan nommé Manaras. Le cinquième chef tué est un Pakistanais nommé Abdullah, fils du leader fondamentaliste Faqir Mohammad, basé à Bajaur et qui est soupçonné d'être un proche du numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri. L'armée pakistanaise a lancé début août une vaste offensive dans le district de Bajaur. Les affrontements ont forcé plus de 260.000 civils à fuir leurs foyers, selon le gouvernement et l'ONU. Les zones tribales pakistanaises sont devenues, selon Washington mais aussi de nombreux experts de la région, le "nouveau front de la guerre contre le terrorisme", où les talibans afghans et les combattants d'Al-Qaïda ont reconstitué leurs forces grâce au soutien des talibans pakistanais. Les forces américaines qui combattent les talibans en Afghanistan y multiplient d'ailleurs les tirs de missiles visant, selon elles, Al-Qaïda et les talibans afghans, mais Islamabad accuse Washington de violer sa souveraineté et de tuer aussi des civils. Le Pakistan est également en proie à une vague sans précédent d'attentats - suicide pour la plupart - qui ont fait près de 1.300 morts en un peu plus d'un an, depuis que les talibans pakistanais et Al-Qaïda ont décrété le jihad, la "guerre sainte", aux autorités d'Islamabad, auxquelles ils reprochent de s'être alliées aux Etats-Unis. Signe de la vive tension qui règne depuis l'attentat suicide au camion piégé qui a fait 60 morts le 20 septembre à l'hôtel Marriott d'Islamabad, trois Pakistanais, qui, selon la police, planifiaient un attentat à Karachi (sud), se sont fait exploser vendredi pour échapper à leur arrestation. "Nous avons sauvé Karachi de la mort et de la destruction. Nous savons qui ils étaient et nous savons quelle était leur cible à Karachi", a déclaré Babar Khattak, chef provincial de la police, sans donner de détails. Le raid de la police est intervenu quelques heures avant la venue à Karachi du Premier ministre Yousuf Raza Gilani, mais rien ne permet de dire qu'il était la cible d'un éventuel attentat. Jeudi soir, après des échanges de tirs entre troupes américaines et pakistanaises à la frontière afghano-pakistanaise, le président pakistanais Asif Ali Zardari a déclaré à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU que le Pakistan ne pouvait laisser violer son territoire par ses alliés. "De la même manière que nous ne laisserons pas les terroristes utiliser le territoire pakistanais pour nous attaquer nous et nos voisins, nous ne pouvons permettre que notre territoire et notre souveraineté ne soient violés par nos amis", a lancé M. Zardari. «Le bilan total dépasse les mille morts chez les militants" islamistes, a indiqué Tariq Khan, un responsable de l'armée, à des journalistes emmenés par hélicoptère à Bajaur (nord-ouest), pour un point de presse de l'armée. L'armée pakistanaise a perdu de son côté 27 soldats dans l'offensive, tandis que 111 ont été blessés, a-t-il précisé. La région "est un centre de gravité pour les militants" islamistes, a ajouté M. Khan, assurant que "s'ils perdent ici, ils perdent tout". Quatre des chefs islamistes tués sont étrangers, a-t-il indiqué. Il s'agit d'un Egyptien, Abu Saeed Al-Masri, d'un Arabe, Abu Suleiman, d'un commandant ouzbek appelé Mullah Mansoor et d'un commandant afghan nommé Manaras. Le cinquième chef tué est un Pakistanais nommé Abdullah, fils du leader fondamentaliste Faqir Mohammad, basé à Bajaur et qui est soupçonné d'être un proche du numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri. L'armée pakistanaise a lancé début août une vaste offensive dans le district de Bajaur. Les affrontements ont forcé plus de 260.000 civils à fuir leurs foyers, selon le gouvernement et l'ONU. Les zones tribales pakistanaises sont devenues, selon Washington mais aussi de nombreux experts de la région, le "nouveau front de la guerre contre le terrorisme", où les talibans afghans et les combattants d'Al-Qaïda ont reconstitué leurs forces grâce au soutien des talibans pakistanais. Les forces américaines qui combattent les talibans en Afghanistan y multiplient d'ailleurs les tirs de missiles visant, selon elles, Al-Qaïda et les talibans afghans, mais Islamabad accuse Washington de violer sa souveraineté et de tuer aussi des civils. Le Pakistan est également en proie à une vague sans précédent d'attentats - suicide pour la plupart - qui ont fait près de 1.300 morts en un peu plus d'un an, depuis que les talibans pakistanais et Al-Qaïda ont décrété le jihad, la "guerre sainte", aux autorités d'Islamabad, auxquelles ils reprochent de s'être alliées aux Etats-Unis. Signe de la vive tension qui règne depuis l'attentat suicide au camion piégé qui a fait 60 morts le 20 septembre à l'hôtel Marriott d'Islamabad, trois Pakistanais, qui, selon la police, planifiaient un attentat à Karachi (sud), se sont fait exploser vendredi pour échapper à leur arrestation. "Nous avons sauvé Karachi de la mort et de la destruction. Nous savons qui ils étaient et nous savons quelle était leur cible à Karachi", a déclaré Babar Khattak, chef provincial de la police, sans donner de détails. Le raid de la police est intervenu quelques heures avant la venue à Karachi du Premier ministre Yousuf Raza Gilani, mais rien ne permet de dire qu'il était la cible d'un éventuel attentat. Jeudi soir, après des échanges de tirs entre troupes américaines et pakistanaises à la frontière afghano-pakistanaise, le président pakistanais Asif Ali Zardari a déclaré à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU que le Pakistan ne pouvait laisser violer son territoire par ses alliés. "De la même manière que nous ne laisserons pas les terroristes utiliser le territoire pakistanais pour nous attaquer nous et nos voisins, nous ne pouvons permettre que notre territoire et notre souveraineté ne soient violés par nos amis", a lancé M. Zardari.