Les négociations algéro-espagnoles sur différents sujets de différend gazier se poursuivent et des discussions ont été engagées dans la perspective d'une solution allant «dans l'intérêt des deux pays», a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, dans une interview à la revue «Pétrole et gaz arabes» (PGA), revue du Centre arabe d'études pétrolières (CAEP), basé à Paris. M. Khelil a rappelé, par ailleurs, que sa dernière visite en Espagne a permis de faire progresser les discussions sur cette question. Il relèvera également qu'«il y a une volonté des autorités espagnoles de trouver des solutions», tout en précisant : «Nous sommes en mode d'arbitrage mais les négociations continuent», en ce qui concerne la question du prix d'une partie du gaz algérien exporté vers l'Espagne. Sur ce point, il a rappelé les données des contrats Sagane 1 et 2, signés par la compagnie nationale Sonatrach et l'espagnol Gas Natural et pour lesquels les livraisons algériennes sont acheminées par le gazoduc Pedro Duran Farell. «Pour ces deux contrats, il y a le problème des prix, et pour l'un d'entre eux des différences d'interprétation sur la notion de flexibilité des livraisons de gaz», a expliqué également le ministre, indiquant au passage que «pour la partie espagnole, cette flexibilité pourrait atteindre jusqu'à 30% alors qu'elle est généralement plutôt proche de 15%». Sur ce chapitre, Chakib Khelil a ajouté que «sur le problème du prix du gaz importé se greffe la question du prix régulé en Espagne». «Nous estimons que la hausse de 20% demandée par Sonatrach se traduirait par une augmentation de seulement 6% pour le consommateur mais l'Etat espagnol devrait prendre en charge le différentiel et Gas Natural semble craindre d'avoir à le supporter», a-t-il encore dit tout en assurant que «l'Algérie et l'Espagne encouragent les deux sociétés à trouver une solution acceptable». Soulignons d'autre part l'autre différend en cours de négociations portant sur le projet de gazoduc Medgaz autour duquel M. Chakib Khelil relève «deux problèmes» dont l'un concerne la licence de commercialisation, accordée à Sonatrach Gas Compercializadora, une société de droit espagnol et filiale de Sonatrach. Il a précisé que cette licence «limite à un milliard de mètres cubes par an les volumes que Sonatrach Gas Compercializadora peut vendre directement sur le marché espagnol alors qu'elle a le droit à 3 milliards de mètres cubes par an». Concernant le premier problème, «nous nous sommes tournés vers la justice espagnole pour obtenir satisfaction», explique M. Khelil, et pour le second, «le délai court jusqu'à septembre», a-t-il également indiqué. Le ministre de l'Energie et des Mines a toutefois assuré avoir eu avec les partenaires espagnols «une bonne discussion sur ces sujets», qu'il «y a quelques signes positifs» et que les négociations se poursuivent toujours. Par ailleurs, M. Khelil a également expliqué la situation du projet de développement de Gassi Touil confié au consortium espagnol composé de Repsol YPF et Gas Natural. M. Khelil a prévenu qu'un «retard dans ce projet aurait deux conséquences dommageables : une perte de recettes pour l'Etat, qui devrait percevoir des revenus à partir d'une certaine date et des difficultés pour Sonatrach, qui s'attend à pouvoir commercialiser un certain volume de gaz naturel liquéfié à partir d'une certaine date». «Il faut tenir compte de ces deux aspects», a-t-il souligné à ce sujet, notant auparavant que pour ce projet de Gassi Touil, «le consortium espagnol a présenté la meilleure proposition lors d'un appel d'offres international, et il est donc tenu par ses engagements». M. Khelil a précisé que la renégociation d'un quelconque projet obtenu à la suite d'un appel d'offres international pourrait faire réagir les autres soumissionnaires. «Il est donc de la responsabilité de chaque entreprise ou consortium qui entend présenter une offre de tenir compte de tous les risques liés au projet», a-t-il fait valoir. «Au niveau politique, il y a une volonté de trouver une solution mais ce dossier est entre les mains des sociétés concernées, Repsol YPF/Gas Natural et Sonatrach, qui sont engagées dans un partenariat», a-t-il enfin estimé. Les négociations algéro-espagnoles sur différents sujets de différend gazier se poursuivent et des discussions ont été engagées dans la perspective d'une solution allant «dans l'intérêt des deux pays», a indiqué le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, dans une interview à la revue «Pétrole et gaz arabes» (PGA), revue du Centre arabe d'études pétrolières (CAEP), basé à Paris. M. Khelil a rappelé, par ailleurs, que sa dernière visite en Espagne a permis de faire progresser les discussions sur cette question. Il relèvera également qu'«il y a une volonté des autorités espagnoles de trouver des solutions», tout en précisant : «Nous sommes en mode d'arbitrage mais les négociations continuent», en ce qui concerne la question du prix d'une partie du gaz algérien exporté vers l'Espagne. Sur ce point, il a rappelé les données des contrats Sagane 1 et 2, signés par la compagnie nationale Sonatrach et l'espagnol Gas Natural et pour lesquels les livraisons algériennes sont acheminées par le gazoduc Pedro Duran Farell. «Pour ces deux contrats, il y a le problème des prix, et pour l'un d'entre eux des différences d'interprétation sur la notion de flexibilité des livraisons de gaz», a expliqué également le ministre, indiquant au passage que «pour la partie espagnole, cette flexibilité pourrait atteindre jusqu'à 30% alors qu'elle est généralement plutôt proche de 15%». Sur ce chapitre, Chakib Khelil a ajouté que «sur le problème du prix du gaz importé se greffe la question du prix régulé en Espagne». «Nous estimons que la hausse de 20% demandée par Sonatrach se traduirait par une augmentation de seulement 6% pour le consommateur mais l'Etat espagnol devrait prendre en charge le différentiel et Gas Natural semble craindre d'avoir à le supporter», a-t-il encore dit tout en assurant que «l'Algérie et l'Espagne encouragent les deux sociétés à trouver une solution acceptable». Soulignons d'autre part l'autre différend en cours de négociations portant sur le projet de gazoduc Medgaz autour duquel M. Chakib Khelil relève «deux problèmes» dont l'un concerne la licence de commercialisation, accordée à Sonatrach Gas Compercializadora, une société de droit espagnol et filiale de Sonatrach. Il a précisé que cette licence «limite à un milliard de mètres cubes par an les volumes que Sonatrach Gas Compercializadora peut vendre directement sur le marché espagnol alors qu'elle a le droit à 3 milliards de mètres cubes par an». Concernant le premier problème, «nous nous sommes tournés vers la justice espagnole pour obtenir satisfaction», explique M. Khelil, et pour le second, «le délai court jusqu'à septembre», a-t-il également indiqué. Le ministre de l'Energie et des Mines a toutefois assuré avoir eu avec les partenaires espagnols «une bonne discussion sur ces sujets», qu'il «y a quelques signes positifs» et que les négociations se poursuivent toujours. Par ailleurs, M. Khelil a également expliqué la situation du projet de développement de Gassi Touil confié au consortium espagnol composé de Repsol YPF et Gas Natural. M. Khelil a prévenu qu'un «retard dans ce projet aurait deux conséquences dommageables : une perte de recettes pour l'Etat, qui devrait percevoir des revenus à partir d'une certaine date et des difficultés pour Sonatrach, qui s'attend à pouvoir commercialiser un certain volume de gaz naturel liquéfié à partir d'une certaine date». «Il faut tenir compte de ces deux aspects», a-t-il souligné à ce sujet, notant auparavant que pour ce projet de Gassi Touil, «le consortium espagnol a présenté la meilleure proposition lors d'un appel d'offres international, et il est donc tenu par ses engagements». M. Khelil a précisé que la renégociation d'un quelconque projet obtenu à la suite d'un appel d'offres international pourrait faire réagir les autres soumissionnaires. «Il est donc de la responsabilité de chaque entreprise ou consortium qui entend présenter une offre de tenir compte de tous les risques liés au projet», a-t-il fait valoir. «Au niveau politique, il y a une volonté de trouver une solution mais ce dossier est entre les mains des sociétés concernées, Repsol YPF/Gas Natural et Sonatrach, qui sont engagées dans un partenariat», a-t-il enfin estimé.