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Clôture en apothéose avec Kadhem Essaher
Festival international de Timgad
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 07 - 2007

La star de la chanson arabe l'Irakien, Kadhem Essaher, a fait danser jusqu'aux premières heures de samedi les spectateurs venus en milliers à la soirée de clôture de la 29e édition du Festival international de Timgad. Entamant son récital par une mélancolique complainte dédiée à l'Irak avec «On ne peut être homme sans aimer sa patrie» (La youmkin An akouna rajoulan doun an ohiba watani), Kadhem a enchaîné par Zidini Ichqan (Attise encore ma passion) du grand poète Nizzar Qabanni, transportant du coup son public dans une dimension de communion qu'il saura entretenir le long de son concert. Sur fond d'une scène écarlate, plongée dans un jeu de lumière savamment entretenu, le chanteur compositeur alterne les rythmes des maqamate de la musique classique arabe puisant particulièrement dans le riche terroir du folklore irakien. Pour la vingt-neuvième fois, le festival international de la bien minuscule ville de Timgad située à 35 km à l'est de Batna aura emporté le pari de conserver la fidélité de son public affluant par milliers, ainsi que l'attachement des stars aussi bien algériennes qu'arabes et mondiales qui affirment découvrir sur ses lieux séculaires un croisement enchanteur de l'art et de l'histoire. «C'est comme si j'étais à Babylone», a affirmé à la presse Kadhem Essaher en s'exprimant à propos de ses sentiments à revisiter Thamugadi. Pendant dix soirées successives, le public aura dansé sur une diversité de rythmes allant du kabyle, chaoui et raï algériens aux gnaoui et moderne marocain et tunisien en passant par les recherches musicologiques des troupes syrienne et libanaise Anana et El-Fahd. Le brassage musical sera porté par les diaboliques rythmes de la salsa cubaine de la Charanga Habanera, la fiévreuse cadence du reggae jamaïcain de la sixth révélation et l'élégance tonitruante du flamenco espagnol de la Luna Flamenca. Le grand dénominateur commun des soirées timgadiennes aura été la communion spontanée par la musique du public et des chanteurs, favorisée par une atmosphère ensorcelante propre au site millénaire. La cérémonie de clôture a été en outre marquée par la remise de prix d'honneur à un réalisateur de la télévision nationale, à un journaliste de la chaîne III de la radio nationale et à l'envoyé spécial d'un quotidien national. Le commissaire du Festival international de Timgad, en l'occurrence Lakhdar Bentorki, a remis de son côté un prix spécial pour le wali de Batna en reconnaissance à la contribution des institutions locales à la réussite de ce grand rendez-vous de l'art. La 29e édition du festival de Timgad s'est clôturée alors que son public jette déjà son regard sur la 30e édition qui, espère-t-il, apportera un plus pour la protection du site historique classé patrimoine mondial et source de son prestige avec la réalisation en cours d'une réplique identique et voisine au théâtre romain presque deux fois millénaire.
La star de la chanson arabe l'Irakien, Kadhem Essaher, a fait danser jusqu'aux premières heures de samedi les spectateurs venus en milliers à la soirée de clôture de la 29e édition du Festival international de Timgad. Entamant son récital par une mélancolique complainte dédiée à l'Irak avec «On ne peut être homme sans aimer sa patrie» (La youmkin An akouna rajoulan doun an ohiba watani), Kadhem a enchaîné par Zidini Ichqan (Attise encore ma passion) du grand poète Nizzar Qabanni, transportant du coup son public dans une dimension de communion qu'il saura entretenir le long de son concert. Sur fond d'une scène écarlate, plongée dans un jeu de lumière savamment entretenu, le chanteur compositeur alterne les rythmes des maqamate de la musique classique arabe puisant particulièrement dans le riche terroir du folklore irakien. Pour la vingt-neuvième fois, le festival international de la bien minuscule ville de Timgad située à 35 km à l'est de Batna aura emporté le pari de conserver la fidélité de son public affluant par milliers, ainsi que l'attachement des stars aussi bien algériennes qu'arabes et mondiales qui affirment découvrir sur ses lieux séculaires un croisement enchanteur de l'art et de l'histoire. «C'est comme si j'étais à Babylone», a affirmé à la presse Kadhem Essaher en s'exprimant à propos de ses sentiments à revisiter Thamugadi. Pendant dix soirées successives, le public aura dansé sur une diversité de rythmes allant du kabyle, chaoui et raï algériens aux gnaoui et moderne marocain et tunisien en passant par les recherches musicologiques des troupes syrienne et libanaise Anana et El-Fahd. Le brassage musical sera porté par les diaboliques rythmes de la salsa cubaine de la Charanga Habanera, la fiévreuse cadence du reggae jamaïcain de la sixth révélation et l'élégance tonitruante du flamenco espagnol de la Luna Flamenca. Le grand dénominateur commun des soirées timgadiennes aura été la communion spontanée par la musique du public et des chanteurs, favorisée par une atmosphère ensorcelante propre au site millénaire. La cérémonie de clôture a été en outre marquée par la remise de prix d'honneur à un réalisateur de la télévision nationale, à un journaliste de la chaîne III de la radio nationale et à l'envoyé spécial d'un quotidien national. Le commissaire du Festival international de Timgad, en l'occurrence Lakhdar Bentorki, a remis de son côté un prix spécial pour le wali de Batna en reconnaissance à la contribution des institutions locales à la réussite de ce grand rendez-vous de l'art. La 29e édition du festival de Timgad s'est clôturée alors que son public jette déjà son regard sur la 30e édition qui, espère-t-il, apportera un plus pour la protection du site historique classé patrimoine mondial et source de son prestige avec la réalisation en cours d'une réplique identique et voisine au théâtre romain presque deux fois millénaire.

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