Dès les années 80, le régime méditerranéen, basé sur une alimentation riche en légumes, poissons, céréales, huile d'olive, et pauvre en viandes et produits laitiers, a fait parler de lui – en bien-. Depuis, les études prouvant ses bienfaits sur la santé, et notamment la santé cardio-vasculaire, se succèdent. Dès les années 80, le régime méditerranéen, basé sur une alimentation riche en légumes, poissons, céréales, huile d'olive, et pauvre en viandes et produits laitiers, a fait parler de lui – en bien-. Depuis, les études prouvant ses bienfaits sur la santé, et notamment la santé cardio-vasculaire, se succèdent. Une nouvelle étude française, présentée à l'occasion du 10ème Congrès européen de nutrition, vient confirmer les bienfaits de cette alimentation. Afin de mieux comprendre l'impact d'un régime méditerranéen sur le risque cardio-vasculaire, une cohorte de 212 personnes, hommes et femmes, fut constituée dans la région de Marseille. Après tirage au sort, une moitié (groupe 1) a suivi un régime hypolipidique (pauvre en graisses), l'autre (groupe 2) un régime méditerranéen. Les deux groupes furent examinés à 3 et 12 mois. Lors de la première consultation, tout le monde avait perdu du poids, avec un léger avantage pour les personnes appliquant le régime méditerranéen. Le groupe 1 a montré une diminution moyenne de 4,2% de l'indice de masse corporelle (IMC), contre 5,2% dans le groupe 2. Tendance confirmée lors de la deuxième consultation, mais aussi pour d'autres valeurs telles que le taux de cholestérol, triglycérides et glucose - quelques indicateurs de la santé cardio-vasculaire - y compris chez les personnes en surpoids ou obèses, au nombre de 150 dans cette cohorte. Conclusion : même dans une population particulièrement exposée, il est possible, grâce au régime méditerranéen, de faire baisser de façon significative certains facteurs de risque cardio-vasculaire. Et si vous testiez ce régime durant vos vacances ? Que manger pour moins fumer ? Et si privilégier certains aliments aidait à se désintéresser de la cigarette ? Des chercheurs de la Faculté de médecine de Durhman, en Caroline du Nord (Etats-Unis), se sont intéressés de près à l'alimentation des fumeurs, et plus particulièrement aux aliments qui, pour eux, «transcendent» le goût de la cigarette ou, au contraire, la rendent moins agréable à fumer. Selon les quelque 200 fumeurs ayant participé à l'étude, ce sont aux moments associés aux prises de boissons alcoolisées et celles contenant de la caféine (thé, café, cola…) que la cigarette est la meilleure. alcool, nicotine, caféine… le cercle vicieux ! Certains fumeurs ont également cité la viande comme «rehausseur de goût» de la cigarette. En revanche, niveau saveur, la cigarette ne fait pas bon ménage avec les produits laitiers, les boissons ne contenant ni alcool ni caféine, les fruits et légumes. Une preuve de plus que le tabac ne s'accommode en aucun cas avec la santé… Légumes pour ralentir les pertes de mémoire des séniors C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude américaine récemment publiée. Le Dr Morris du Rush University Medical Center a suivi plus de 3.500 personnes âgées de plus de 65 ans, hommes et femmes. Il est arrivé à la conclusion que, chez ceux qui consommaient au moins 2,8 portions de légumes de façon journalière, le déclin des facultés cognitives était significativement ralenti. Un effet que la chercheuse estime à 40 % par rapport aux séniors qui ne mangent qu'une seule portion quotidiennement. En revanche, aucun phénomène similaire n'a été observé concernant la consommation de fruits. Le poisson, c'est bon pour la santé Depuis plusieurs années, les nutritionnistes recommandent la consommation de poisson au moins 2 fois par semaine et pas uniquement pour chouchouter nos papilles gustatives. Riche en vitamines (dont la vitamine D essentielle à l'ossification), minéraux et oligoéléments, le poisson contient aussi des acides gras indispensables comme les oméga 3 (dont certains interviennent dans la constitution des cellules nerveuses). Un aliment excellent pour notre fonctionnement quotidien mais aussi en période de grossesse et d'allaitement. Les futures mamans doivent particulièrement surveiller leur alimentation. Le poisson permet notamment de couvrir les besoins supplémentaires en DHA, vitamine D et fer mais aussi en iode, un oligoélément indispensable à la formation du système nerveux du fœtus. Le poisson, un aliment possédant de nombreuses qualités nutritionnelles à consommer sans modération ! huile d'olive, remède pour un cœur sain Selon une étude publiée dans le journal Annals of Internal Medicine, l'huile d'olive vierge protègerait le cœur des maladies cardiovasculaires. Les bienfaits de cette huile étaient déjà connus mais uniquement attribués à ses acides gras monoinsaturés. Il semblerait que la haute teneur de l'huile d'olive en antioxydants (polyphénols) y soit également pour beaucoup dans la protection de notre cœur. L'étude, menée sur 200 hommes, montre qu'une consommation régulière entraîne une augmentation du "bon cholestérol" et une réduction du stress oxydatif (action qui permet au "mauvais cholestérol" de se fixer sur les artères, entravant la circulation sanguine). L'huile d'olive vierge semble donc être un remède sain et naturel pour un cœur en bonne santé. La fraise, un fruit à plusieurs vertus Côté santé, peut-on en abuser ? Riche en eau (90%) et relativement pauvre en glucides (6 à 9%, contre 10 à 14% pour les fruits en moyenne), la fraise est un fruit peu calorique : elle apporte 35 kcal (146 kj) aux 100 grammes. De plus, avec un apport minéral modéré mais diversifié, la fraise s'avère être un fruit nutritionnellement intéressant. 100 grammes de fraises nous apportent 12 mg de magnésium, 20 mg de calcium et 0,4 mg de fer, ainsi que quelques traces d'éléments rares comme le bore, le fluor, le sélénium. Mais c'est sans aucun doute pour sa richesse en vitamine C que la fraise se distingue : avec un apport moyen de 77 mg aux 100 gr, une portion de 150 gr de fraises suffit à couvrir l'apport quotidien conseillé en vitamine C. Soit un apport équivalent aux agrumes, champions de la vitamine C. Côté digestion, les fraises sont faciles à digérer et n'attaquent pas l'estomac, malgrè leur saveur un peu acide. Cependant, les personnes ayant un côlon sensible auront intérêt à limiter leur consommation car les petites graines de la fraise peuvent s'avérer irritantes. Côté conservation, les fraises se gardent à température ambiante. Si besoin, on peut les placer 24 heures au frigo... mais à éviter. Sachez également que plus on tarde à les consommer, moins elles renfermeront de vitamine C. La fraise, un fruit à consommer à volonté donc… à condition de ne pas les accompagner systématiquement de crème fraiche ou de chantilly Le régime méditerranéen préviendrait la maladie d'Alzheimer Selon une récente étude américaine publiée dans le journal «Anals of Neurology», le régime méditerranéen, déjà reconnu pour son effet préventif contre les maladies cardio-vasculaires, diminuerait également le risque de maladie d'Alzheimer. Alors que l'on savait, plus ou moins, que l'incidence de la maladie d'Alzheimer était moins élevée dans les régions où le régime méditerranéen prévaut, cette étude est la première à mettre à jour les effets bénéfiques de ce régime au niveau neurologique. L'étude, initiée par le Centre Médical de l'Université de Columbia, a rassemblée 2.258 personnes vivant à New York. Cette cohorte fut invitée à suivre le régime méditerranéen durant 4 années consécutives. Au terme de cette période, 3 groupes furent constitués, selon qu'ils avaient plus ou moins bien respecté les règles de ce régime, constitué, qui repose, rappelons-le sur une alimentation riche en poisson, fruits et légumes, en graisse monoinsaturé comme l'huile d'olive, mais pauvre en viandes et produits laitiers. Résultats : dans le groupe médium - les personnes ayant bien suivi le régime, avec quelques écarts cependant - le taux de maladie d'alzheimer fut 20% de moins important que dans le groupe ayant le moins bien suivi le régime ; dans le groupe l'ayant suivant à la lettre, le risque de développer la maladie fut diminué de 40%. Décidément, le régime méditerranéen n'a que du bon ! Une nouvelle étude française, présentée à l'occasion du 10ème Congrès européen de nutrition, vient confirmer les bienfaits de cette alimentation. Afin de mieux comprendre l'impact d'un régime méditerranéen sur le risque cardio-vasculaire, une cohorte de 212 personnes, hommes et femmes, fut constituée dans la région de Marseille. Après tirage au sort, une moitié (groupe 1) a suivi un régime hypolipidique (pauvre en graisses), l'autre (groupe 2) un régime méditerranéen. Les deux groupes furent examinés à 3 et 12 mois. Lors de la première consultation, tout le monde avait perdu du poids, avec un léger avantage pour les personnes appliquant le régime méditerranéen. Le groupe 1 a montré une diminution moyenne de 4,2% de l'indice de masse corporelle (IMC), contre 5,2% dans le groupe 2. Tendance confirmée lors de la deuxième consultation, mais aussi pour d'autres valeurs telles que le taux de cholestérol, triglycérides et glucose - quelques indicateurs de la santé cardio-vasculaire - y compris chez les personnes en surpoids ou obèses, au nombre de 150 dans cette cohorte. Conclusion : même dans une population particulièrement exposée, il est possible, grâce au régime méditerranéen, de faire baisser de façon significative certains facteurs de risque cardio-vasculaire. Et si vous testiez ce régime durant vos vacances ? Que manger pour moins fumer ? Et si privilégier certains aliments aidait à se désintéresser de la cigarette ? Des chercheurs de la Faculté de médecine de Durhman, en Caroline du Nord (Etats-Unis), se sont intéressés de près à l'alimentation des fumeurs, et plus particulièrement aux aliments qui, pour eux, «transcendent» le goût de la cigarette ou, au contraire, la rendent moins agréable à fumer. Selon les quelque 200 fumeurs ayant participé à l'étude, ce sont aux moments associés aux prises de boissons alcoolisées et celles contenant de la caféine (thé, café, cola…) que la cigarette est la meilleure. alcool, nicotine, caféine… le cercle vicieux ! Certains fumeurs ont également cité la viande comme «rehausseur de goût» de la cigarette. En revanche, niveau saveur, la cigarette ne fait pas bon ménage avec les produits laitiers, les boissons ne contenant ni alcool ni caféine, les fruits et légumes. Une preuve de plus que le tabac ne s'accommode en aucun cas avec la santé… Légumes pour ralentir les pertes de mémoire des séniors C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude américaine récemment publiée. Le Dr Morris du Rush University Medical Center a suivi plus de 3.500 personnes âgées de plus de 65 ans, hommes et femmes. Il est arrivé à la conclusion que, chez ceux qui consommaient au moins 2,8 portions de légumes de façon journalière, le déclin des facultés cognitives était significativement ralenti. Un effet que la chercheuse estime à 40 % par rapport aux séniors qui ne mangent qu'une seule portion quotidiennement. En revanche, aucun phénomène similaire n'a été observé concernant la consommation de fruits. Le poisson, c'est bon pour la santé Depuis plusieurs années, les nutritionnistes recommandent la consommation de poisson au moins 2 fois par semaine et pas uniquement pour chouchouter nos papilles gustatives. Riche en vitamines (dont la vitamine D essentielle à l'ossification), minéraux et oligoéléments, le poisson contient aussi des acides gras indispensables comme les oméga 3 (dont certains interviennent dans la constitution des cellules nerveuses). Un aliment excellent pour notre fonctionnement quotidien mais aussi en période de grossesse et d'allaitement. Les futures mamans doivent particulièrement surveiller leur alimentation. Le poisson permet notamment de couvrir les besoins supplémentaires en DHA, vitamine D et fer mais aussi en iode, un oligoélément indispensable à la formation du système nerveux du fœtus. Le poisson, un aliment possédant de nombreuses qualités nutritionnelles à consommer sans modération ! huile d'olive, remède pour un cœur sain Selon une étude publiée dans le journal Annals of Internal Medicine, l'huile d'olive vierge protègerait le cœur des maladies cardiovasculaires. Les bienfaits de cette huile étaient déjà connus mais uniquement attribués à ses acides gras monoinsaturés. Il semblerait que la haute teneur de l'huile d'olive en antioxydants (polyphénols) y soit également pour beaucoup dans la protection de notre cœur. L'étude, menée sur 200 hommes, montre qu'une consommation régulière entraîne une augmentation du "bon cholestérol" et une réduction du stress oxydatif (action qui permet au "mauvais cholestérol" de se fixer sur les artères, entravant la circulation sanguine). L'huile d'olive vierge semble donc être un remède sain et naturel pour un cœur en bonne santé. La fraise, un fruit à plusieurs vertus Côté santé, peut-on en abuser ? Riche en eau (90%) et relativement pauvre en glucides (6 à 9%, contre 10 à 14% pour les fruits en moyenne), la fraise est un fruit peu calorique : elle apporte 35 kcal (146 kj) aux 100 grammes. De plus, avec un apport minéral modéré mais diversifié, la fraise s'avère être un fruit nutritionnellement intéressant. 100 grammes de fraises nous apportent 12 mg de magnésium, 20 mg de calcium et 0,4 mg de fer, ainsi que quelques traces d'éléments rares comme le bore, le fluor, le sélénium. Mais c'est sans aucun doute pour sa richesse en vitamine C que la fraise se distingue : avec un apport moyen de 77 mg aux 100 gr, une portion de 150 gr de fraises suffit à couvrir l'apport quotidien conseillé en vitamine C. Soit un apport équivalent aux agrumes, champions de la vitamine C. Côté digestion, les fraises sont faciles à digérer et n'attaquent pas l'estomac, malgrè leur saveur un peu acide. Cependant, les personnes ayant un côlon sensible auront intérêt à limiter leur consommation car les petites graines de la fraise peuvent s'avérer irritantes. Côté conservation, les fraises se gardent à température ambiante. Si besoin, on peut les placer 24 heures au frigo... mais à éviter. Sachez également que plus on tarde à les consommer, moins elles renfermeront de vitamine C. La fraise, un fruit à consommer à volonté donc… à condition de ne pas les accompagner systématiquement de crème fraiche ou de chantilly Le régime méditerranéen préviendrait la maladie d'Alzheimer Selon une récente étude américaine publiée dans le journal «Anals of Neurology», le régime méditerranéen, déjà reconnu pour son effet préventif contre les maladies cardio-vasculaires, diminuerait également le risque de maladie d'Alzheimer. Alors que l'on savait, plus ou moins, que l'incidence de la maladie d'Alzheimer était moins élevée dans les régions où le régime méditerranéen prévaut, cette étude est la première à mettre à jour les effets bénéfiques de ce régime au niveau neurologique. L'étude, initiée par le Centre Médical de l'Université de Columbia, a rassemblée 2.258 personnes vivant à New York. Cette cohorte fut invitée à suivre le régime méditerranéen durant 4 années consécutives. Au terme de cette période, 3 groupes furent constitués, selon qu'ils avaient plus ou moins bien respecté les règles de ce régime, constitué, qui repose, rappelons-le sur une alimentation riche en poisson, fruits et légumes, en graisse monoinsaturé comme l'huile d'olive, mais pauvre en viandes et produits laitiers. Résultats : dans le groupe médium - les personnes ayant bien suivi le régime, avec quelques écarts cependant - le taux de maladie d'alzheimer fut 20% de moins important que dans le groupe ayant le moins bien suivi le régime ; dans le groupe l'ayant suivant à la lettre, le risque de développer la maladie fut diminué de 40%. Décidément, le régime méditerranéen n'a que du bon !