Le port d'une protection pour la tête joue un rôle effectif pour réduire les risques de commotion cérébrale chez les joueurs de football, selon une étude médicale canadienne. Selon, Scott Delaney, professeur de médecine sportive à l'université McGill, cette étude est la première à avoir examiné concrètement sur le terrain de football l'effet du port d'un système visant à protéger la tête du joueur. Les protections existantes sont en général constituées d'une sorte de bandeau rembourré qui protège le front et l'arrière du crâne ainsi que les tempes, mais laisse libre le sommet du crâne. Le Pr Delaney, principal auteur de l'étude, dit avoir été surpris de découvrir que les commotions cérébrales étaient aussi fréquentes au football que dans le football américain ou au hockey, réputés plus violents. Pour déterminer l'effet des bandeaux protecteurs, dont l'usage est autorisé par la Fédération internationale de football (Fifa), les chercheurs ont étudié de jeunes joueurs du club d'Oakville, dans la province d'Ontario, âgés de 12 à 17 ans. Ils ont constaté que pendant la saison de football 2006, 52,8% des jeunes joueurs ne portant pas de protection ont eu des commotions, contre 26,9% chez ceux qui en portaient. "Le port du bandeau réduit les risques de commotion cérébrale ainsi que les lacérations ou contusions sur la tête ou le visage", indique M. Delaney. Certains craignaient que le port d'un bandeau n'amène les joueurs à se montrer plus agressifs en s'estimant protégés. Mais ce n'est pas le cas, car on ne constate pas davantage de blessures dans les zones non protégées par les bandeaux, ajoute-t-il. Les joueurs les plus susceptibles de porter des bandeaux sont ceux qui ont déjà subi une commotion ou les jeunes filles, précise-t-il. Ces dernières sont plus exposées aux risques de commotion, sans doute car elles ont en général des muscles du cou et du torse moins développés que les hommes, explique le Pr Delaney. Des muscles du cou forts contribuent à absorber un choc à la tête. Le Pr Delaney estime que le port de protections va sans doute progresser en Amérique du Nord, en commençant par les jeunes, pour finir par gagner les professionnels, comme cela a été le cas pour le hockey sur glace. Le port d'une protection pour la tête joue un rôle effectif pour réduire les risques de commotion cérébrale chez les joueurs de football, selon une étude médicale canadienne. Selon, Scott Delaney, professeur de médecine sportive à l'université McGill, cette étude est la première à avoir examiné concrètement sur le terrain de football l'effet du port d'un système visant à protéger la tête du joueur. Les protections existantes sont en général constituées d'une sorte de bandeau rembourré qui protège le front et l'arrière du crâne ainsi que les tempes, mais laisse libre le sommet du crâne. Le Pr Delaney, principal auteur de l'étude, dit avoir été surpris de découvrir que les commotions cérébrales étaient aussi fréquentes au football que dans le football américain ou au hockey, réputés plus violents. Pour déterminer l'effet des bandeaux protecteurs, dont l'usage est autorisé par la Fédération internationale de football (Fifa), les chercheurs ont étudié de jeunes joueurs du club d'Oakville, dans la province d'Ontario, âgés de 12 à 17 ans. Ils ont constaté que pendant la saison de football 2006, 52,8% des jeunes joueurs ne portant pas de protection ont eu des commotions, contre 26,9% chez ceux qui en portaient. "Le port du bandeau réduit les risques de commotion cérébrale ainsi que les lacérations ou contusions sur la tête ou le visage", indique M. Delaney. Certains craignaient que le port d'un bandeau n'amène les joueurs à se montrer plus agressifs en s'estimant protégés. Mais ce n'est pas le cas, car on ne constate pas davantage de blessures dans les zones non protégées par les bandeaux, ajoute-t-il. Les joueurs les plus susceptibles de porter des bandeaux sont ceux qui ont déjà subi une commotion ou les jeunes filles, précise-t-il. Ces dernières sont plus exposées aux risques de commotion, sans doute car elles ont en général des muscles du cou et du torse moins développés que les hommes, explique le Pr Delaney. Des muscles du cou forts contribuent à absorber un choc à la tête. Le Pr Delaney estime que le port de protections va sans doute progresser en Amérique du Nord, en commençant par les jeunes, pour finir par gagner les professionnels, comme cela a été le cas pour le hockey sur glace.