Des chercheurs américains et canadiens ont découvert qu'un médicament largement utilisé contre le diabète stimulait le système immunitaire et augmentait l'effet des vaccins et traitements antiviraux et anticancéreux. La metformine, un antidiabétique très prescrit, accroît ainsi l'efficacité des lymphocytes T du système immunitaire et, par conséquence, l'efficacité de certaines approches thérapeutiques comme les vaccins. Des études récentes ont mis au jour des points communs entre le diabète et le cancer, notamment en ce qui concerne le contrôle des voies métaboliques. "Notre étude est la première à suggérer qu'en ciblant les mêmes voies métaboliques jouant un rôle dans le diabète, on peut altérer positivement la capacité de réponse du système immunitaire", affirme le Dr Russell Jones, de l'Université McGill, cité par les médias canadiens. En outre, la médecine sait maintenant que plusieurs des gènes qui interviennent dans la régulation du diabète jouent aussi un rôle dans la progression du cancer. De nombreuses informations laissent penser que les diabétiques seraient davantage sujets à certaines formes de cancer. Ces résultats pourraient éventuellement permettre de mettre en place de nouvelles stratégies en matière de vaccination et de traitement anticancéreux. Le détail de cette recherche est publié dans le magazine Nature. Des chercheurs américains et canadiens ont découvert qu'un médicament largement utilisé contre le diabète stimulait le système immunitaire et augmentait l'effet des vaccins et traitements antiviraux et anticancéreux. La metformine, un antidiabétique très prescrit, accroît ainsi l'efficacité des lymphocytes T du système immunitaire et, par conséquence, l'efficacité de certaines approches thérapeutiques comme les vaccins. Des études récentes ont mis au jour des points communs entre le diabète et le cancer, notamment en ce qui concerne le contrôle des voies métaboliques. "Notre étude est la première à suggérer qu'en ciblant les mêmes voies métaboliques jouant un rôle dans le diabète, on peut altérer positivement la capacité de réponse du système immunitaire", affirme le Dr Russell Jones, de l'Université McGill, cité par les médias canadiens. En outre, la médecine sait maintenant que plusieurs des gènes qui interviennent dans la régulation du diabète jouent aussi un rôle dans la progression du cancer. De nombreuses informations laissent penser que les diabétiques seraient davantage sujets à certaines formes de cancer. Ces résultats pourraient éventuellement permettre de mettre en place de nouvelles stratégies en matière de vaccination et de traitement anticancéreux. Le détail de cette recherche est publié dans le magazine Nature.