Les six ministres du principal bloc sunnite en Irak ont décidé de démissionner hier affaiblissant davantage la coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki. "Le Front de la Concorde nationale annonce son retrait du gouvernement de Nouri al-Maliki. Les ministres présenteront leur démission aujourd'hui", a déclaré le député Rafeh al-Issawi lors d'une conférence de presse dans la Zone verte ultrasécurisée de Bagdad en présence du vice-président Tarek al-Hachémi. M. Hachémi restera à son poste, a-t-il ajouté, et les 44 députés (sur 275) du Front de la Concorde continueront de participer aux sessions de l'Assemblée nationale à leur reprise en septembre. Le principal bloc sunnite avait annoncé le 19 juillet qu'il mettait fin au boycottage du Parlement mais ses six ministres avaient, en revanche, décidé de continuer le boycottage. La semaine dernière, ce bloc avait posé un ultimatum au gouvernement, menaçant de le quitter à l'issue d'un mois de conflits. Il exigeait la cessation des raids et campagnes d'arrestations, menés, selon lui, par des milices chiites alliées à la coalition gouvernementale dans les localités sunnites. Les six ministres du principal bloc sunnite en Irak ont décidé de démissionner hier affaiblissant davantage la coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki. "Le Front de la Concorde nationale annonce son retrait du gouvernement de Nouri al-Maliki. Les ministres présenteront leur démission aujourd'hui", a déclaré le député Rafeh al-Issawi lors d'une conférence de presse dans la Zone verte ultrasécurisée de Bagdad en présence du vice-président Tarek al-Hachémi. M. Hachémi restera à son poste, a-t-il ajouté, et les 44 députés (sur 275) du Front de la Concorde continueront de participer aux sessions de l'Assemblée nationale à leur reprise en septembre. Le principal bloc sunnite avait annoncé le 19 juillet qu'il mettait fin au boycottage du Parlement mais ses six ministres avaient, en revanche, décidé de continuer le boycottage. La semaine dernière, ce bloc avait posé un ultimatum au gouvernement, menaçant de le quitter à l'issue d'un mois de conflits. Il exigeait la cessation des raids et campagnes d'arrestations, menés, selon lui, par des milices chiites alliées à la coalition gouvernementale dans les localités sunnites.