Un nouveau scandale de caricatures blasphématoires pointe à l'horizon. Encore une fois, un journal suédois publie - le 18 août dernier - une caricature représentant le Prophète Mohamed QSSSL sur un corps de chien. La publication signée d'un artiste prétendument très créatif illustre un article sur la liberté d'expression dans un petit journal régional suédois le Nerikes Allehanda (NA) de la ville de Orebo. Quelques centaines de musulmans de Suède ont manifesté pacifiquement devant le siège du journal. Aussitôt, des réactions ont été enregistrées dans le Monde musulman encore une fois agressé dans sa foi. Le ministre des Affaires étrangères pakistanais a convoqué un diplomate suédois pour exprimer l'indignation des musulmans et a estimé dans un communiqué que « des Européens mélangent la liberté d'expression avec la volonté délibérée d'insulter 1,3 milliard de musulmans dans le monde entier. De pareilles actions minent les efforts de ceux qui promeuvent le respect de la compréhension entre les religions et les civilisations ».Téhéran a également convoqué la chargée d'affaires suédoises pour protesté contre ce blasphème. Avis partagé par l'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui appelle néanmoins les musulmans à la vigilance et au calme. Le gouvernement suédois dit regretter cette caricature si elle a «heurté» les sentiments des musulmans. Déjà, les premiers commentaires dans la presse parisienne et européenne en général invoque la liberté d'expression pour justifier cette caricature non seulement de mauvais goût, mais qui s'apparente, selon l'impression des musulmans, à une véritable provocation. En 2005 la publication de caricatures blasphémant la personne du Prophète Mohamed QSSSL dans un autre journal suédois avait dégénéré en une quasi-confrontation entre les partisans d'une liberté d'expression sans restriction aucune - une position de principe que nombre de journalistes oublient quand il s'agit de personnalité influente ou proche de leur média - et les organisations musulmanes. Des manifestations avaient enflammé la rue musulmane et des chancelleries occidentales avaient été attaquées par les manifestants. Un procès en février 2007 avait opposé la publication Charlie Hebdo qui avait repris les caricatures, à la Grande mosquée de Paris. Un procès où avait défilé tous les candidats ou leurs représentants pour soutenir Charlie Hebdo. On était, il est vrai en pleine campagne électorale pour les présidentielles françaises. A quelques jours du début du Ramadan, on peut s'interroger sur cette agression d'une religion qui a déjà fort à faire avec ses propres intégristes. Les musulmans se sentent de nouveau profondément choqués et humiliés par cette atteinte à leur foi au nom de la liberté d'expression. Une liberté qui ne leur est pas souvent accordée quant il s'agit de défendre leurs droits de citoyens français, suédois, allemands et dans tous ces pays occidentaux où être musulman n'est pas facile à vivre. En fait, cette lamentable affaire de caricature ne servira encore une fois que les intégristes de tout bord, toujours prompts a déverser leur fiel sur le camp d'en face. Un nouveau scandale de caricatures blasphématoires pointe à l'horizon. Encore une fois, un journal suédois publie - le 18 août dernier - une caricature représentant le Prophète Mohamed QSSSL sur un corps de chien. La publication signée d'un artiste prétendument très créatif illustre un article sur la liberté d'expression dans un petit journal régional suédois le Nerikes Allehanda (NA) de la ville de Orebo. Quelques centaines de musulmans de Suède ont manifesté pacifiquement devant le siège du journal. Aussitôt, des réactions ont été enregistrées dans le Monde musulman encore une fois agressé dans sa foi. Le ministre des Affaires étrangères pakistanais a convoqué un diplomate suédois pour exprimer l'indignation des musulmans et a estimé dans un communiqué que « des Européens mélangent la liberté d'expression avec la volonté délibérée d'insulter 1,3 milliard de musulmans dans le monde entier. De pareilles actions minent les efforts de ceux qui promeuvent le respect de la compréhension entre les religions et les civilisations ».Téhéran a également convoqué la chargée d'affaires suédoises pour protesté contre ce blasphème. Avis partagé par l'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui appelle néanmoins les musulmans à la vigilance et au calme. Le gouvernement suédois dit regretter cette caricature si elle a «heurté» les sentiments des musulmans. Déjà, les premiers commentaires dans la presse parisienne et européenne en général invoque la liberté d'expression pour justifier cette caricature non seulement de mauvais goût, mais qui s'apparente, selon l'impression des musulmans, à une véritable provocation. En 2005 la publication de caricatures blasphémant la personne du Prophète Mohamed QSSSL dans un autre journal suédois avait dégénéré en une quasi-confrontation entre les partisans d'une liberté d'expression sans restriction aucune - une position de principe que nombre de journalistes oublient quand il s'agit de personnalité influente ou proche de leur média - et les organisations musulmanes. Des manifestations avaient enflammé la rue musulmane et des chancelleries occidentales avaient été attaquées par les manifestants. Un procès en février 2007 avait opposé la publication Charlie Hebdo qui avait repris les caricatures, à la Grande mosquée de Paris. Un procès où avait défilé tous les candidats ou leurs représentants pour soutenir Charlie Hebdo. On était, il est vrai en pleine campagne électorale pour les présidentielles françaises. A quelques jours du début du Ramadan, on peut s'interroger sur cette agression d'une religion qui a déjà fort à faire avec ses propres intégristes. Les musulmans se sentent de nouveau profondément choqués et humiliés par cette atteinte à leur foi au nom de la liberté d'expression. Une liberté qui ne leur est pas souvent accordée quant il s'agit de défendre leurs droits de citoyens français, suédois, allemands et dans tous ces pays occidentaux où être musulman n'est pas facile à vivre. En fait, cette lamentable affaire de caricature ne servira encore une fois que les intégristes de tout bord, toujours prompts a déverser leur fiel sur le camp d'en face.