Les échanges de points de vue se multiplient à mesure que se rapproche l'échéance annoncée de la tenue d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. Les échanges de points de vue se multiplient à mesure que se rapproche l'échéance annoncée de la tenue d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. L'idée, on s'en souvient, avait été lancée à la mi-juillet dernier par le président américain, George Bush et avait reçu un accueil positif de tous les pays arabes à l'exception de la Syrie. A peine venait-il de recevoir à Amman le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, que Abdallah II, roi de Jordanie s'est rendu successivement en Arabie Saoudite, en France puis en Egypte pour y avoir des entretiens concernant essentiellement la proposition lancée par le président américain en juillet et relative à l'organisation à l'automne prochain d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. A Djeddah, le roi de Jordanie a rencontré son homologue Abdallah d'Arabie Saoudite et l'échange de points de vue sur les voies et moyens susceptibles d'être mis en œuvre pour tenter de relancer le processus de paix a été au centre de leur entretien. On indique qu'outre la question des relations bilatérales, la situation en Palestine, en Irak et au Liban a également été évoquée par les deux monarques. Le communiqué officiel fait état de «la volonté affichée de discuter des moyens de réactiver le processus de paix dans l'optique de la proposition américaine de réunion internationale de paix sur le Proche-Orient.» On rappelle que c'est l'Arabie Saoudite qui est à l'origine de la dernière proposition arabe visant une normalisation avec Israël en échange d'un retrait unilatéral israélien des territoires occupés depuis juin 1967, de la proclamation d'un Etat palestinien avec El Qods ouest pour capitale ainsi qu'un règlement conséquent de la question des réfugiés palestiniens. C'était, on s'en souvient lors du sommet de la Ligue arabe tenu à Beyrouth en Juillet 2002. Israël, tout en prenant acte de la proposition, l'avait toutefois rejetée car faisant expressément mention de la question des réfugiés palestiniens. Les mêmes questions concernant la paix au Proche-Orient ont été débattues par le roi de Jordanie à Paris et au Caire. Pour sa part, et comme souligné plus haut, Romano Prodi, chef du gouvernement italien a été le premier à être reçu par Abdallah II dans son palais d'Amman. Les deux hommes ont longuement évoqué les derniers développements intervenus au Proche-Orient, mais aussi les relations bilatérales entre les deux pays. Prodi a également profité de cette rencontre pour évoquer «le rôle de l'Europe dans le processus de paix dans le cadre de la réunion internationale sur la paix au Proche-Orient». On sait aussi que le roi Abdallah II avait qualifié cette proposition américaine de «pas positive dans l'optique de réaliser la paix au Proche-Orient». Toutes ces démarches contrastent pourtant étrangement avec le dernier rapport de la fondation de solidarité internationale des Droits de l'homme et rendu public dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie par l'Agence de presse palestinienne. Le rapport signale que pour le seul mois d'août écoulé, il aura été enregistré dans la bande de Ghaza, 52 morts et 14 maisons détruites suite aux exactions israéliennes menées sous prétexte soit d'absence d'autorisation ou d'occupation de ces demeures par des résistants palestiniens recherchés par les services de sécurité israéliens. En outre, Israël multiplie les barrages à l'entrée des villes et renforce son dispositif sécuritaire, malgré la dénonciation par les ONG de la poursuite de la pratique des sanctions collectives. Hier, les agences signalaient que plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté près de la frontière entre la bande de Ghaza et L'Egypte pour réclamer la réouverture du passage frontalier de Refah, fermé à la suite des affrontements fratricides inter palestiniens lors du mois de juin dernier et à l'afflux de citoyens palestiniens fuyant la violence vers les pays limitrophes. Soulignons que l'Egypte et Israël avaient conclu, en juillet dernier, un accord pour le passage des palestiniens par Al Oja, poste frontière qui assure le trafic routier et commercial entre les deux pays. On sait enfin que la dernière rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Helmut Olmert, la semaine écoulée, à El Qods, a surtout brillé par son manque total de résultats. L'idée, on s'en souvient, avait été lancée à la mi-juillet dernier par le président américain, George Bush et avait reçu un accueil positif de tous les pays arabes à l'exception de la Syrie. A peine venait-il de recevoir à Amman le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, que Abdallah II, roi de Jordanie s'est rendu successivement en Arabie Saoudite, en France puis en Egypte pour y avoir des entretiens concernant essentiellement la proposition lancée par le président américain en juillet et relative à l'organisation à l'automne prochain d'une réunion internationale pour la paix au Proche-Orient. A Djeddah, le roi de Jordanie a rencontré son homologue Abdallah d'Arabie Saoudite et l'échange de points de vue sur les voies et moyens susceptibles d'être mis en œuvre pour tenter de relancer le processus de paix a été au centre de leur entretien. On indique qu'outre la question des relations bilatérales, la situation en Palestine, en Irak et au Liban a également été évoquée par les deux monarques. Le communiqué officiel fait état de «la volonté affichée de discuter des moyens de réactiver le processus de paix dans l'optique de la proposition américaine de réunion internationale de paix sur le Proche-Orient.» On rappelle que c'est l'Arabie Saoudite qui est à l'origine de la dernière proposition arabe visant une normalisation avec Israël en échange d'un retrait unilatéral israélien des territoires occupés depuis juin 1967, de la proclamation d'un Etat palestinien avec El Qods ouest pour capitale ainsi qu'un règlement conséquent de la question des réfugiés palestiniens. C'était, on s'en souvient lors du sommet de la Ligue arabe tenu à Beyrouth en Juillet 2002. Israël, tout en prenant acte de la proposition, l'avait toutefois rejetée car faisant expressément mention de la question des réfugiés palestiniens. Les mêmes questions concernant la paix au Proche-Orient ont été débattues par le roi de Jordanie à Paris et au Caire. Pour sa part, et comme souligné plus haut, Romano Prodi, chef du gouvernement italien a été le premier à être reçu par Abdallah II dans son palais d'Amman. Les deux hommes ont longuement évoqué les derniers développements intervenus au Proche-Orient, mais aussi les relations bilatérales entre les deux pays. Prodi a également profité de cette rencontre pour évoquer «le rôle de l'Europe dans le processus de paix dans le cadre de la réunion internationale sur la paix au Proche-Orient». On sait aussi que le roi Abdallah II avait qualifié cette proposition américaine de «pas positive dans l'optique de réaliser la paix au Proche-Orient». Toutes ces démarches contrastent pourtant étrangement avec le dernier rapport de la fondation de solidarité internationale des Droits de l'homme et rendu public dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie par l'Agence de presse palestinienne. Le rapport signale que pour le seul mois d'août écoulé, il aura été enregistré dans la bande de Ghaza, 52 morts et 14 maisons détruites suite aux exactions israéliennes menées sous prétexte soit d'absence d'autorisation ou d'occupation de ces demeures par des résistants palestiniens recherchés par les services de sécurité israéliens. En outre, Israël multiplie les barrages à l'entrée des villes et renforce son dispositif sécuritaire, malgré la dénonciation par les ONG de la poursuite de la pratique des sanctions collectives. Hier, les agences signalaient que plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté près de la frontière entre la bande de Ghaza et L'Egypte pour réclamer la réouverture du passage frontalier de Refah, fermé à la suite des affrontements fratricides inter palestiniens lors du mois de juin dernier et à l'afflux de citoyens palestiniens fuyant la violence vers les pays limitrophes. Soulignons que l'Egypte et Israël avaient conclu, en juillet dernier, un accord pour le passage des palestiniens par Al Oja, poste frontière qui assure le trafic routier et commercial entre les deux pays. On sait enfin que la dernière rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Helmut Olmert, la semaine écoulée, à El Qods, a surtout brillé par son manque total de résultats.