Autant les Etats-Unis que les pays arabes multiplient les contacts pour éviter à cette importante étape devant, en principe, ouvrir sur de nouvelles perspectives pour la paix dans la région, de connaître le même sort que toutes celles antérieurement engagées. Autant les Etats-Unis que les pays arabes multiplient les contacts pour éviter à cette importante étape devant, en principe, ouvrir sur de nouvelles perspectives pour la paix dans la région, de connaître le même sort que toutes celles antérieurement engagées. Les navettes de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au Proche-Orient dans le cadre des préparatifs de la réunion pour la paix dans la région se multiplient alors qu'observateurs et politiques sont unanimes à faire remarquer qu'autant l'efficacité que l'utilité d'une telle conférence sont de plus en plus mises en doute par les principaux concernés eux-mêmes. C'est sans doute ce qui fait que les Américains misent désormais sur des contacts informels et missions de leurs principaux alliés au Proche-Orient. C'est dans ce cadre que le président égyptien, Hosni Moubarak, a reçu, dans la journée d'hier, au Caire, le roi Abdallah d'Arabie saoudite puis son homologue irakien, le Président Jalal Talabani. L'objectif officiellement annoncé par l'agence Mana est de «parvenir a une position unifiée des Etats arabes dans la perspective de la réunion pour la paix au Proche-Orient.» Toujours dans le même cadre, Moubarak a également reçu le président yéménite, Ali Abdallah Sayeh. Une réunion quadripartite est, d'ailleurs, programmée pour la journée d'aujourd'hui au cours de laquelle les appréhensions palestiniennes ainsi que les points de vue arabes seront débattus avant d'être transmis à la Ligue arabe aux fins de coordination pour une position arabe commune. Auparavant, le roi d'Arabie saoudite, Abdallah, s'était rendu en Grande-Bretagne, en Italie, au Vatican puis en Turquie. Malgré cette multiplication d'échanges autant entre pays arabes qu'entre les pays riverains de la région, les informations recueillies autant auprès des principaux responsables concernés que des spécialistes de la question, font surtout état du fossé qui désormais sépare les attentes palestiniennes des exigences israéliennes. Malgré toute sa bonne volonté, le président palestinien, Mahmoud Abbas, ne parvient toujours pas à arracher à la partie israélienne le minimum requis pour que cette réunion, annoncée en grande pompe depuis le mois d'Août dernier, puisse déboucher sur une reprise effective du processus de paix bloqué depuis le lancement de la seconde intifada en septembre 2001. Le gouvernement d'Ehud Olmert paraissant résolu à ne rien céder quant à l'essentiel sur toutes les questions susceptibles d'engager les parties prenantes sur la voie de la paix. De fait, pour Israël, la question de la création d'un Etat palestinien, pourtant officiellement reconnue par les Américains comme vitale pour la paix dans la région, n'est pas à l'ordre du jour, pas plus pour cette réunion que dans le futur immédiat. Dans ces conditions, les bonnes intentions affichées par le président américain George Bush au moment où il a lancé cette initiative ont bien peu de chances d'aboutir. Renforçant les positions arabes, la Ligue arabe, par la voix de son secrétaire général, Amr Moussa, vient de déclarer, une nouvelle fois, qu'il ne saurait être question de paix dans la région sans des pressions internationales efficaces sur l'Etat d'Israël au sujet de la question du nucléaire. Il est précisé dans un communiqué rendu public dans la capitale égyptienne que «les programmes nucléaires qui échappent au contrôle international ainsi que la non-adhésion d'Israël au Traité de non prolifération (TNP), sont une menace directe pour la paix au Proche-Orient». Amr Moussa insiste sur la nécessité de suspendre tout programme nucléaire militaire, «question fondamentale au sujet de laquelle les positions d'Israël demeurent ambigües et négatives». Prévue pour le mois prochain, la réunion internationale pour la paix au Proche-Orient risque fort de connaître le même sort que toutes les initiatives précédemment engagées autant par les Américains que les Européens. Les navettes de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, au Proche-Orient dans le cadre des préparatifs de la réunion pour la paix dans la région se multiplient alors qu'observateurs et politiques sont unanimes à faire remarquer qu'autant l'efficacité que l'utilité d'une telle conférence sont de plus en plus mises en doute par les principaux concernés eux-mêmes. C'est sans doute ce qui fait que les Américains misent désormais sur des contacts informels et missions de leurs principaux alliés au Proche-Orient. C'est dans ce cadre que le président égyptien, Hosni Moubarak, a reçu, dans la journée d'hier, au Caire, le roi Abdallah d'Arabie saoudite puis son homologue irakien, le Président Jalal Talabani. L'objectif officiellement annoncé par l'agence Mana est de «parvenir a une position unifiée des Etats arabes dans la perspective de la réunion pour la paix au Proche-Orient.» Toujours dans le même cadre, Moubarak a également reçu le président yéménite, Ali Abdallah Sayeh. Une réunion quadripartite est, d'ailleurs, programmée pour la journée d'aujourd'hui au cours de laquelle les appréhensions palestiniennes ainsi que les points de vue arabes seront débattus avant d'être transmis à la Ligue arabe aux fins de coordination pour une position arabe commune. Auparavant, le roi d'Arabie saoudite, Abdallah, s'était rendu en Grande-Bretagne, en Italie, au Vatican puis en Turquie. Malgré cette multiplication d'échanges autant entre pays arabes qu'entre les pays riverains de la région, les informations recueillies autant auprès des principaux responsables concernés que des spécialistes de la question, font surtout état du fossé qui désormais sépare les attentes palestiniennes des exigences israéliennes. Malgré toute sa bonne volonté, le président palestinien, Mahmoud Abbas, ne parvient toujours pas à arracher à la partie israélienne le minimum requis pour que cette réunion, annoncée en grande pompe depuis le mois d'Août dernier, puisse déboucher sur une reprise effective du processus de paix bloqué depuis le lancement de la seconde intifada en septembre 2001. Le gouvernement d'Ehud Olmert paraissant résolu à ne rien céder quant à l'essentiel sur toutes les questions susceptibles d'engager les parties prenantes sur la voie de la paix. De fait, pour Israël, la question de la création d'un Etat palestinien, pourtant officiellement reconnue par les Américains comme vitale pour la paix dans la région, n'est pas à l'ordre du jour, pas plus pour cette réunion que dans le futur immédiat. Dans ces conditions, les bonnes intentions affichées par le président américain George Bush au moment où il a lancé cette initiative ont bien peu de chances d'aboutir. Renforçant les positions arabes, la Ligue arabe, par la voix de son secrétaire général, Amr Moussa, vient de déclarer, une nouvelle fois, qu'il ne saurait être question de paix dans la région sans des pressions internationales efficaces sur l'Etat d'Israël au sujet de la question du nucléaire. Il est précisé dans un communiqué rendu public dans la capitale égyptienne que «les programmes nucléaires qui échappent au contrôle international ainsi que la non-adhésion d'Israël au Traité de non prolifération (TNP), sont une menace directe pour la paix au Proche-Orient». Amr Moussa insiste sur la nécessité de suspendre tout programme nucléaire militaire, «question fondamentale au sujet de laquelle les positions d'Israël demeurent ambigües et négatives». Prévue pour le mois prochain, la réunion internationale pour la paix au Proche-Orient risque fort de connaître le même sort que toutes les initiatives précédemment engagées autant par les Américains que les Européens.