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Le droit au bonheur
Vie intérieure
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 09 - 2007

J'ai récemment compris que si je ne parvenais jamais à être heureux dans la vie, c'est parce que j'étais au fond de moi convaincu que je n'avais pas le droit au bonheur, que je ne le méritais pas. Pensez-vous qu'on peut changer cette pensée profonde et la transformer en « Oui, j'ai le droit au bonheur ?»
Kamel
Peut-on s'interdire d'être heureux ? Beaucoup de personnes s'imposent, plus ou moins inconsciemment, des autolimitations dans l'accès au bonheur. Elles ont, comme vous, le sentiment de ne pas le "mériter".
Généralement, ces bonheurs empêchés relèvent d'une accumulation d'erreurs psychologiques simples et anciennes, devenues des réflexes : mauvaises habitudes (face à l'adversité, grande ou petite, on se laisse aller à la mélancolie, ce « bonheur d'être triste » comme l'appelait Victor Hugo), certitudes erronées («ça ne marchera pas», «à quoi bon»…), tendances anxieuses («j'ai peur du bonheur, car ça me rend trop malheureux quand il s'arrête»), perfectionnisme («un grand bonheur, sinon rien…»), etc.
Il est heureusement possible de changer cela, en travaillant dans deux directions complémentaires. D'abord, comprendre d'où vient le problème (parents ayant eux-mêmes eu du mal à être heureux, manque d'affection dans l'enfance, éducation trop rigide et contraignante, événements de vie douloureux…).
Ensuite, comprendre que le bonheur se construit au quotidien : apprendre à réguler ses émotions négatives (spleen, irritabilité, inquiétude), cultiver sa réceptivité aux petits bonheurs, etc. C'est ainsi, à mon avis, que vous pourrez vous convaincre vous-même de votre droit au bonheur, qui est celui de tout être humain. Vous pouvez vous faire aider par un psychothérapeute si vous estimez être incapable seul d'entreprendre un travail sur vous-même.
J'ai récemment compris que si je ne parvenais jamais à être heureux dans la vie, c'est parce que j'étais au fond de moi convaincu que je n'avais pas le droit au bonheur, que je ne le méritais pas. Pensez-vous qu'on peut changer cette pensée profonde et la transformer en « Oui, j'ai le droit au bonheur ?»
Kamel
Peut-on s'interdire d'être heureux ? Beaucoup de personnes s'imposent, plus ou moins inconsciemment, des autolimitations dans l'accès au bonheur. Elles ont, comme vous, le sentiment de ne pas le "mériter".
Généralement, ces bonheurs empêchés relèvent d'une accumulation d'erreurs psychologiques simples et anciennes, devenues des réflexes : mauvaises habitudes (face à l'adversité, grande ou petite, on se laisse aller à la mélancolie, ce « bonheur d'être triste » comme l'appelait Victor Hugo), certitudes erronées («ça ne marchera pas», «à quoi bon»…), tendances anxieuses («j'ai peur du bonheur, car ça me rend trop malheureux quand il s'arrête»), perfectionnisme («un grand bonheur, sinon rien…»), etc.
Il est heureusement possible de changer cela, en travaillant dans deux directions complémentaires. D'abord, comprendre d'où vient le problème (parents ayant eux-mêmes eu du mal à être heureux, manque d'affection dans l'enfance, éducation trop rigide et contraignante, événements de vie douloureux…).
Ensuite, comprendre que le bonheur se construit au quotidien : apprendre à réguler ses émotions négatives (spleen, irritabilité, inquiétude), cultiver sa réceptivité aux petits bonheurs, etc. C'est ainsi, à mon avis, que vous pourrez vous convaincre vous-même de votre droit au bonheur, qui est celui de tout être humain. Vous pouvez vous faire aider par un psychothérapeute si vous estimez être incapable seul d'entreprendre un travail sur vous-même.


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