A défaut de la magie des records du vieux "Letzi" démoli, le nouveau stade du Letzigrund, construit en lieu et place, a offert pour son inauguration la soirée des revanches vendredi à Zürich, à l'occasion de la 4e étape de la Golden League d'athlétisme où l'Algérien Tarek Boukensa a terminé deuxième du 1.500m derrière Mehdi Baâla.. A défaut de la magie des records du vieux "Letzi" démoli, le nouveau stade du Letzigrund, construit en lieu et place, a offert pour son inauguration la soirée des revanches vendredi à Zürich, à l'occasion de la 4e étape de la Golden League d'athlétisme où l'Algérien Tarek Boukensa a terminé deuxième du 1.500m derrière Mehdi Baâla.. Revanche pour les battus des Mondiaux d'Osaka, en particulier ceux qui avaient terminé au pied du podium, revanche pour d'autres qui n'avaient pu défendre leurs chances ou démontrer leur valeur au Japon. L'Américaine Sanya Richards et le Portugais Francis Obikwelu appartenaient à la seconde catégorie. Richards n'avait pas été sélectionnée sur le tour de piste, qu'elle domine depuis deux saisons, pour avoir raté fin juin sa finale (4e) des sélections US à Indianapolis. La championne d'origine jamaïcaine a établi la meilleure performance mondiale de la saison en 49 sec 36/100, marque qu'elle détenait déjà (49.52). Deux en lice Elue athlète de l'année, Richards (22 ans) n'a plus qu'une rivale pour le jackpot d'un million de dollars : l'inévitable perchiste russe Yelena Isinbayeva, une fois de plus dominatrice à une hauteur bien ordinaire pour elle (4,80 m). En effet, la hurdleuse américaine Michelle Perry a rendu les armes. Double championne du monde comme Isinbayeva, Perry a terminé 3e du 100 m haies, un souffle derrière celle qui a vaincu la Suédoise Susanna Kallur, 4e à Osaka, et la Jamaïcaine Delloreen Ennis-London. Sur 100 m, Obikwelu, éliminé à Osaka dès les séries pour faux départ, a remporté une victoire platonique en l'absence des meilleurs. Dans la liste des 4e qui ont été consolés à Zürich, le jeune Cubain Dayron Robles, vainqueur du 110 m haies (13.15), a pris date. "C'était du niveau des Mondiaux, avec beaucoup d'Américains. Il me manque encore la grande victoire. J'espère que ce sera l'an prochain aux Jeux", a indiqué le sculptural Carabéen. La France, nation déçue au Japon avec seulement deux médailles d'argent, a particulièrement goûté à la fraîche soirée suisse. Mehdi Baala, disqualifié en demi-finales à Osaka pour avoir poussé deux adversaires lors du sprint final, a remporté facilement le 1.500m , dans lequel étaient néanmoins absents les trois médaillés alors que l'Algérien Boukensa a terminé seconde de cette même course. Christine Arron, 6e au Japon, a devancé la crème du sprint mondial sur 100 m dames. Seule manquait la championne du monde du 100 m dames le plus disputé de l'histoire, la Jamaïcaine Veronica Campbell. Carter, le retour Xavier Carter, blessé aux Championnats des Etats-Unis, a rappelé qu'il était un grand du 200 m. Il a avalé le demi-tour de piste en 19 sec 92/100, loin devant le Jamaïcain Usain Bolt (20.19), médaillé d'argent aux Mondiaux. "C'est une bonne rentrée. J'ai vraiment ressenti d'excellentes sensations. Ce chrono ne me surprend pas car je savais que j'avais bien travaillé ces dernières semaines", a noté "X" Man Carter, qui s'était révélé l'an dernier au meeting de Lausanne. Certes, le triple champion du monde américain Tyson Gay n'avait pas prévu de s'aligner sur sa distance de prédilection. Mais, fatigué, il ne s'est pas présenté -c'était dans l'air depuis la veille au départ du 100 m, pour se montrer seulement dans le relais 4x100 m. Mais tous les héros n'étaient pas fatigués. C'est ainsi que Bernard Lagat, double champion du monde (1500/5000 m), a remporté le 3000 m. La Kenyane Janeth Jepkosgei (800 m), la Bahreïnienne Maryam Jamal (1500 m) et la Croate Blanka Vlasic l'ont imité. Vlasic, seule sur sa hauteur, a une fois de plus défié une barre à 2,10 m. Mais il était dit que le nouveau Letzigrund n'accoucherait pas aussi vite d'un record du monde. Revanche pour les battus des Mondiaux d'Osaka, en particulier ceux qui avaient terminé au pied du podium, revanche pour d'autres qui n'avaient pu défendre leurs chances ou démontrer leur valeur au Japon. L'Américaine Sanya Richards et le Portugais Francis Obikwelu appartenaient à la seconde catégorie. Richards n'avait pas été sélectionnée sur le tour de piste, qu'elle domine depuis deux saisons, pour avoir raté fin juin sa finale (4e) des sélections US à Indianapolis. La championne d'origine jamaïcaine a établi la meilleure performance mondiale de la saison en 49 sec 36/100, marque qu'elle détenait déjà (49.52). Deux en lice Elue athlète de l'année, Richards (22 ans) n'a plus qu'une rivale pour le jackpot d'un million de dollars : l'inévitable perchiste russe Yelena Isinbayeva, une fois de plus dominatrice à une hauteur bien ordinaire pour elle (4,80 m). En effet, la hurdleuse américaine Michelle Perry a rendu les armes. Double championne du monde comme Isinbayeva, Perry a terminé 3e du 100 m haies, un souffle derrière celle qui a vaincu la Suédoise Susanna Kallur, 4e à Osaka, et la Jamaïcaine Delloreen Ennis-London. Sur 100 m, Obikwelu, éliminé à Osaka dès les séries pour faux départ, a remporté une victoire platonique en l'absence des meilleurs. Dans la liste des 4e qui ont été consolés à Zürich, le jeune Cubain Dayron Robles, vainqueur du 110 m haies (13.15), a pris date. "C'était du niveau des Mondiaux, avec beaucoup d'Américains. Il me manque encore la grande victoire. J'espère que ce sera l'an prochain aux Jeux", a indiqué le sculptural Carabéen. La France, nation déçue au Japon avec seulement deux médailles d'argent, a particulièrement goûté à la fraîche soirée suisse. Mehdi Baala, disqualifié en demi-finales à Osaka pour avoir poussé deux adversaires lors du sprint final, a remporté facilement le 1.500m , dans lequel étaient néanmoins absents les trois médaillés alors que l'Algérien Boukensa a terminé seconde de cette même course. Christine Arron, 6e au Japon, a devancé la crème du sprint mondial sur 100 m dames. Seule manquait la championne du monde du 100 m dames le plus disputé de l'histoire, la Jamaïcaine Veronica Campbell. Carter, le retour Xavier Carter, blessé aux Championnats des Etats-Unis, a rappelé qu'il était un grand du 200 m. Il a avalé le demi-tour de piste en 19 sec 92/100, loin devant le Jamaïcain Usain Bolt (20.19), médaillé d'argent aux Mondiaux. "C'est une bonne rentrée. J'ai vraiment ressenti d'excellentes sensations. Ce chrono ne me surprend pas car je savais que j'avais bien travaillé ces dernières semaines", a noté "X" Man Carter, qui s'était révélé l'an dernier au meeting de Lausanne. Certes, le triple champion du monde américain Tyson Gay n'avait pas prévu de s'aligner sur sa distance de prédilection. Mais, fatigué, il ne s'est pas présenté -c'était dans l'air depuis la veille au départ du 100 m, pour se montrer seulement dans le relais 4x100 m. Mais tous les héros n'étaient pas fatigués. C'est ainsi que Bernard Lagat, double champion du monde (1500/5000 m), a remporté le 3000 m. La Kenyane Janeth Jepkosgei (800 m), la Bahreïnienne Maryam Jamal (1500 m) et la Croate Blanka Vlasic l'ont imité. Vlasic, seule sur sa hauteur, a une fois de plus défié une barre à 2,10 m. Mais il était dit que le nouveau Letzigrund n'accoucherait pas aussi vite d'un record du monde.