La consommation d'au moins trois tasses de café (ou de 6 tasses de thé) par jour protège les femmes de plus de 65 ans du déclin cognitif, comparée aux femmes qui boivent une tasse ou moins. Ce sont les conclusions des travaux de l'unité Inserm 888 - Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique. Dans cette étude, la relation entre consommation de caféine et performance cognitive a été examinée chez 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 ans et plus durant 4 années. Karen Ritchie et son équipe travaillent sur les facteurs en cause dans le vieillissement cognitif. De fortes présomptions pesaient sur la caféine depuis qu'il avait été suggéré par des études sur les animaux que la caféine, en agissant sur les récepteurs d'adénosine, minimisait les dommages au cerveau. A partir d'une étude de cohorte baptisée 3C, les chercheurs ont étudié le lien entre consommation de caféine et performances cognitives (mémoire, langage, logique). A partir des données recueillies pendant 4 années auprès de 7.000 personnes, 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 ans et plus, ils ont créé un modèle statistique. Après l'avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression, incapacités), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur chez les femmes seulement. Selon le Dr Karen Ritchie, directrice de l'Unité Inserm 888, le modèle indique très clairement que la caféine a un impact sur le fonctionnement du cerveau des femmes. Les résultats montrent que plus les femmes s'éloignent de la ménopause, plus le bénéfice de la caféine est important. Par contre, la caféine n'a pas d'effet sur l'apparition de la maladie d'Alzheimer. L'auteur estime avoir besoin de poursuivre cette étude encore deux ans pour mieux étudier la relation entre caféine et Alzheimer. Il est probable que la consommation de caféine ne joue pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression. Il reste à comprendre pourquoi la caféine ne protège que les femmes. Il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale. La consommation d'au moins trois tasses de café (ou de 6 tasses de thé) par jour protège les femmes de plus de 65 ans du déclin cognitif, comparée aux femmes qui boivent une tasse ou moins. Ce sont les conclusions des travaux de l'unité Inserm 888 - Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique. Dans cette étude, la relation entre consommation de caféine et performance cognitive a été examinée chez 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 ans et plus durant 4 années. Karen Ritchie et son équipe travaillent sur les facteurs en cause dans le vieillissement cognitif. De fortes présomptions pesaient sur la caféine depuis qu'il avait été suggéré par des études sur les animaux que la caféine, en agissant sur les récepteurs d'adénosine, minimisait les dommages au cerveau. A partir d'une étude de cohorte baptisée 3C, les chercheurs ont étudié le lien entre consommation de caféine et performances cognitives (mémoire, langage, logique). A partir des données recueillies pendant 4 années auprès de 7.000 personnes, 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 ans et plus, ils ont créé un modèle statistique. Après l'avoir ajusté en fonction des autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression, incapacités), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur chez les femmes seulement. Selon le Dr Karen Ritchie, directrice de l'Unité Inserm 888, le modèle indique très clairement que la caféine a un impact sur le fonctionnement du cerveau des femmes. Les résultats montrent que plus les femmes s'éloignent de la ménopause, plus le bénéfice de la caféine est important. Par contre, la caféine n'a pas d'effet sur l'apparition de la maladie d'Alzheimer. L'auteur estime avoir besoin de poursuivre cette étude encore deux ans pour mieux étudier la relation entre caféine et Alzheimer. Il est probable que la consommation de caféine ne joue pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression. Il reste à comprendre pourquoi la caféine ne protège que les femmes. Il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale.