L'Argentine continue son historique marche en avant, et s'est hissée en demi-finales du Mondial, où elle affrontera l'Afrique du Sud, en gardant ses nerfs pour tenir à distance une Ecosse récalcitrante, 19 à 13, dimanche soir au Stade de France. L'Argentine continue son historique marche en avant, et s'est hissée en demi-finales du Mondial, où elle affrontera l'Afrique du Sud, en gardant ses nerfs pour tenir à distance une Ecosse récalcitrante, 19 à 13, dimanche soir au Stade de France. C'est la première fois que l'Argentine, qui disputait son deuxième quart de finale (après 1999), accède au dernier carré d'une Coupe du monde. Un statut qui va bien forcer, tôt ou tard, à entendre la demande des Pumas d'être inclus dans la ronde annuelle des grandes compétitions. Les Ecossais, que personne n'attendait là après leur anonyme Tournoi des six nNations, manquent d'égaler leur pic de 1991, quand ils avaient atteint les demi-finales. Mais ils confirment qu'ils ont retrouvé un pack, après avoir tenu tête en mêlée et fait front dans le combat au sol avec les maîtres Pumas. En ce week-end de Mondial, les favoris avaient les nerfs. Les Argentins, que leur parcours sans précédent en Coupe du monde avait propulsés au rang de ce favori de ce quart, n'échappèrent pas à la règle. Sans étincelle Drops manqués et dégagements mal ajustés de Hernandez, pénalité manquée de Contepomi, et réelle bataille au sol autour de la zone de plaquage: les Pumas fébriles butaient sur des Ecossais disciplinés, saignants et intelligents au sol, un peu à l'argentine. Lutte âpre et indécise, mais sans étincelle. Près d'une dizaine de chandelles en un quart d'heure commençaient à sérieusement lasser la neutre majorité du Stade de France, quand Parks plaçait l'Ecosse en tête sur pénalité, bientôt rattrapée par Contepomi (3-3, 22e). Coups de pieds d'occupation de terrain à profusion, par-dessus la défense ou vers le ciel pour créer la pression: peu ou pas d'éclair, les deux équipes, qui se partageaient la conquête, cherchaient patiemment à amener la situation qui amène l'erreur chez l'autre. Les Ecossais en faisaient deux coûteuses avant la pause: une relance hasardeuse de Rory Lamont pris dans ses 22 m, puis un dégagement contré de Parks amenaient une nouveau but de Contepomi, suivi de l'essai de Longo bondissant sur le ballon (13-3, 37e). La 63e minute Un échange de buts Paterson-Contepomi maintenait l'écart à l'heure de jeu, mais les Pumas tenaient désormais leur proie, et l'expérience sans égal de leur pack de grognards (5 avants à Leur inouïe vitesse d'exécution au sol commençait à asphyxier un XV du Chardon qui baissait un peu de pied. Et, comme par hasard, Hernandez retrouvait la distance, à l'image d'une énorme touche de 60 m, puis d'un drop du gauche qui, cette fois, passait (19-6, 54e). L'Ecosse pourtant refusait cette fin à petit feu. Et une charge du pilier Craig Smith, puis une relance de Paterson amenaient après renversement l'essai de Cusiter en coin, transformé par Paterson (19-13). On était à la 63e minute, et le Stade de France s'enflammait pour la première fois de la soirée... En quelques relances nerveusement muselées par la défense argentine, les Ecossais montraient qu'il y avait dimanche peut-être la place pour passer, pour battre cette Argentine pour la première fois depuis 1990, s'ils avaient voulu donner plus tôt un peu d'ampleur. Leur dernier pilonnage à 5 mètres de l'en-but des Pumas ne donnait rien. Car tenir et s'arc-bouter, ces Argentins-là savent faire... L'Argentine affrontera les Springboks, vainqueurs dimanche des Fidji 37-20, le dimanche 14 octobre au Stade de France, dans le choc des deux seuls invaincus de ce Mondial. C'est la première fois que l'Argentine, qui disputait son deuxième quart de finale (après 1999), accède au dernier carré d'une Coupe du monde. Un statut qui va bien forcer, tôt ou tard, à entendre la demande des Pumas d'être inclus dans la ronde annuelle des grandes compétitions. Les Ecossais, que personne n'attendait là après leur anonyme Tournoi des six nNations, manquent d'égaler leur pic de 1991, quand ils avaient atteint les demi-finales. Mais ils confirment qu'ils ont retrouvé un pack, après avoir tenu tête en mêlée et fait front dans le combat au sol avec les maîtres Pumas. En ce week-end de Mondial, les favoris avaient les nerfs. Les Argentins, que leur parcours sans précédent en Coupe du monde avait propulsés au rang de ce favori de ce quart, n'échappèrent pas à la règle. Sans étincelle Drops manqués et dégagements mal ajustés de Hernandez, pénalité manquée de Contepomi, et réelle bataille au sol autour de la zone de plaquage: les Pumas fébriles butaient sur des Ecossais disciplinés, saignants et intelligents au sol, un peu à l'argentine. Lutte âpre et indécise, mais sans étincelle. Près d'une dizaine de chandelles en un quart d'heure commençaient à sérieusement lasser la neutre majorité du Stade de France, quand Parks plaçait l'Ecosse en tête sur pénalité, bientôt rattrapée par Contepomi (3-3, 22e). Coups de pieds d'occupation de terrain à profusion, par-dessus la défense ou vers le ciel pour créer la pression: peu ou pas d'éclair, les deux équipes, qui se partageaient la conquête, cherchaient patiemment à amener la situation qui amène l'erreur chez l'autre. Les Ecossais en faisaient deux coûteuses avant la pause: une relance hasardeuse de Rory Lamont pris dans ses 22 m, puis un dégagement contré de Parks amenaient une nouveau but de Contepomi, suivi de l'essai de Longo bondissant sur le ballon (13-3, 37e). La 63e minute Un échange de buts Paterson-Contepomi maintenait l'écart à l'heure de jeu, mais les Pumas tenaient désormais leur proie, et l'expérience sans égal de leur pack de grognards (5 avants à Leur inouïe vitesse d'exécution au sol commençait à asphyxier un XV du Chardon qui baissait un peu de pied. Et, comme par hasard, Hernandez retrouvait la distance, à l'image d'une énorme touche de 60 m, puis d'un drop du gauche qui, cette fois, passait (19-6, 54e). L'Ecosse pourtant refusait cette fin à petit feu. Et une charge du pilier Craig Smith, puis une relance de Paterson amenaient après renversement l'essai de Cusiter en coin, transformé par Paterson (19-13). On était à la 63e minute, et le Stade de France s'enflammait pour la première fois de la soirée... En quelques relances nerveusement muselées par la défense argentine, les Ecossais montraient qu'il y avait dimanche peut-être la place pour passer, pour battre cette Argentine pour la première fois depuis 1990, s'ils avaient voulu donner plus tôt un peu d'ampleur. Leur dernier pilonnage à 5 mètres de l'en-but des Pumas ne donnait rien. Car tenir et s'arc-bouter, ces Argentins-là savent faire... L'Argentine affrontera les Springboks, vainqueurs dimanche des Fidji 37-20, le dimanche 14 octobre au Stade de France, dans le choc des deux seuls invaincus de ce Mondial.