Le vétéran Os Du Randt, le chevelu Finau Maka, le véloce Bryan Habana, le mtronome Chris Paterson, la révélation Berrick Barnes: autant de joueurs qui ont marqué cette sixième Coupe du monde, remportée samedi soir par l'Afrique du Sud aux dépens de l'Angleterre en finale (15-6). Le vétéran Os Du Randt, le chevelu Finau Maka, le véloce Bryan Habana, le mtronome Chris Paterson, la révélation Berrick Barnes: autant de joueurs qui ont marqué cette sixième Coupe du monde, remportée samedi soir par l'Afrique du Sud aux dépens de l'Angleterre en finale (15-6). Première ligne: impossible de ressortir l'un des membres du trio argentin Scelzo-Ledesma-Roncero, qui a mis au supplice tous ses adversaires en mêlée fermée. Le pilier gauche anglais Andrew Sheridan, au physique hors normes (1,93 m et 122 kg), a marqué les esprits en humiliant son adversaire direct australien Guy Shepherdson en quarts de finale. Enfin, mention spéciale à "Papy" Du Randt qui, à 35 ans, prend sa retraite sur un second titre mondial et à son capitaine, le talonneur John Smit, remarquable meneur de troupe. Deuxième ligne: l'attelage sud-africain Matfield-Botha a confirmé qu'il n'avait pas d'équivalent au monde en touche, en écoeurant les Pumas en demi-finales, puis les Anglais en finale. Au sein du XV de la Rose, Simon Shaw s'est imposé comme la poutre du pack anglais en mêlée fermée et a étalé ses qualités de guerrier dans les mêlées ouvertes, domaine où l'Argentin Patricio Albacete a également été remarqué. Troisième ligne: là encore, les Springboks ont fait forte impression, avec un trio Smith-Rossouw-Burger très complémentaire, intraitable en défense, roi du grattage dans les mêlées ouvertes et percutant offensivement. Le Français Thierry Dusautoir a réalisé une performance époustouflante lors du quart victorieux contre les All Blacks, avec notamment 29 plaquages. Enfin, difficile d'oublier le Tongien Finau Maka et sa coupe afro, dont les charges ont ravi le public. Charnière: le duo argentin Pichot-Hernandez, qui a conduit le Stade Français au titre de champion de France en juin, a de nouveau fait des merveilles, la roublardise du premier se mariant parfaitement au talent pur du second. La révélation à l'ouverture a été l'Australien Berrick Barnes qui, à 21 ans, a remplacé sans trembler la légende Stephen Larkham. Jonny Wilkinson, lui, a connu du déchet au pied, mais son retour au premier plan n'est pas étranger au miracle anglais. L'ouvreur Nicky Little a manqué aux Fidji en quarts de finale contre les Springboks. Le Sud-Africain Fourie Du Preez, excellent au pied et vif ballon en main, a été le meilleur demi de mêlée du tournoi. Ailiers: Bryan Habana, en égalant le record d'essais inscrits en un Mondial (8) établi en 1999 par le Néo-Zélandais Jonah Lomu, s'est positionné en favori au titre de joueur de l'année 2007. JP Pietersen, auteur de quatre essais, est sorti de son ombre avec un plaquage monumental et décisif sur le 2e ligne fidjien Ifereimi Rawaqa en quarts de finale. Dans la catégorie finisseurs, citons aussi l'Australien Drew Mitchell (7 essais), le Néo-Zélandais Doug Howlett et le Gallois Shane Williams (6), ou encore le Français Vincent Clerc (5). L'Ecossais Chris Paterson, lui, a réalisé un sans faute dans ses tirs au but (17/17). Centres: on attendait la paire irlandaise D'Arcy-O'Driscoll; elle est passée à côté, comme le reste du XV du Trèfle. L'Australien Stirling Mortlock a confirmé sa puissance de percussion. Les crochets déroutants de Luke McAlister n'ont pas suffi pour éviter le naufrage des All Blacks en quarts de finale. Felipe Contepomi, décalé premier centre, a répondu présent et sa précision au pied (76 de ses 91 points) a grandement contribué au parcours des Pumas. Deux jeunes talents ont aussi émergé à ce poste: le Sud-Africain François Steyn (20 ans) et l'Anglais Mathew Tait (21 ans), deux des joueurs les plus remuants lors d'une finale fermée. Arrières: le Sud-Africain Percy Montgomery, brushing aussi impeccable que son placement, termine meilleur réalisateur de la compétition (105 points). Ignacio Corleto, jambes de feu et cheveux au vent, a su se fondre dans le rigoureux moule argentin, tout en plaçant quelques contres mortels pour l'adversaire. L'Anglais Jason Robinson, privé de deux matches par une blessure aux ischio-jambiers, a offert quelques fulgurances au public avant de tirer sa révérence sur une finale perdue samedi. Première ligne: impossible de ressortir l'un des membres du trio argentin Scelzo-Ledesma-Roncero, qui a mis au supplice tous ses adversaires en mêlée fermée. Le pilier gauche anglais Andrew Sheridan, au physique hors normes (1,93 m et 122 kg), a marqué les esprits en humiliant son adversaire direct australien Guy Shepherdson en quarts de finale. Enfin, mention spéciale à "Papy" Du Randt qui, à 35 ans, prend sa retraite sur un second titre mondial et à son capitaine, le talonneur John Smit, remarquable meneur de troupe. Deuxième ligne: l'attelage sud-africain Matfield-Botha a confirmé qu'il n'avait pas d'équivalent au monde en touche, en écoeurant les Pumas en demi-finales, puis les Anglais en finale. Au sein du XV de la Rose, Simon Shaw s'est imposé comme la poutre du pack anglais en mêlée fermée et a étalé ses qualités de guerrier dans les mêlées ouvertes, domaine où l'Argentin Patricio Albacete a également été remarqué. Troisième ligne: là encore, les Springboks ont fait forte impression, avec un trio Smith-Rossouw-Burger très complémentaire, intraitable en défense, roi du grattage dans les mêlées ouvertes et percutant offensivement. Le Français Thierry Dusautoir a réalisé une performance époustouflante lors du quart victorieux contre les All Blacks, avec notamment 29 plaquages. Enfin, difficile d'oublier le Tongien Finau Maka et sa coupe afro, dont les charges ont ravi le public. Charnière: le duo argentin Pichot-Hernandez, qui a conduit le Stade Français au titre de champion de France en juin, a de nouveau fait des merveilles, la roublardise du premier se mariant parfaitement au talent pur du second. La révélation à l'ouverture a été l'Australien Berrick Barnes qui, à 21 ans, a remplacé sans trembler la légende Stephen Larkham. Jonny Wilkinson, lui, a connu du déchet au pied, mais son retour au premier plan n'est pas étranger au miracle anglais. L'ouvreur Nicky Little a manqué aux Fidji en quarts de finale contre les Springboks. Le Sud-Africain Fourie Du Preez, excellent au pied et vif ballon en main, a été le meilleur demi de mêlée du tournoi. Ailiers: Bryan Habana, en égalant le record d'essais inscrits en un Mondial (8) établi en 1999 par le Néo-Zélandais Jonah Lomu, s'est positionné en favori au titre de joueur de l'année 2007. JP Pietersen, auteur de quatre essais, est sorti de son ombre avec un plaquage monumental et décisif sur le 2e ligne fidjien Ifereimi Rawaqa en quarts de finale. Dans la catégorie finisseurs, citons aussi l'Australien Drew Mitchell (7 essais), le Néo-Zélandais Doug Howlett et le Gallois Shane Williams (6), ou encore le Français Vincent Clerc (5). L'Ecossais Chris Paterson, lui, a réalisé un sans faute dans ses tirs au but (17/17). Centres: on attendait la paire irlandaise D'Arcy-O'Driscoll; elle est passée à côté, comme le reste du XV du Trèfle. L'Australien Stirling Mortlock a confirmé sa puissance de percussion. Les crochets déroutants de Luke McAlister n'ont pas suffi pour éviter le naufrage des All Blacks en quarts de finale. Felipe Contepomi, décalé premier centre, a répondu présent et sa précision au pied (76 de ses 91 points) a grandement contribué au parcours des Pumas. Deux jeunes talents ont aussi émergé à ce poste: le Sud-Africain François Steyn (20 ans) et l'Anglais Mathew Tait (21 ans), deux des joueurs les plus remuants lors d'une finale fermée. Arrières: le Sud-Africain Percy Montgomery, brushing aussi impeccable que son placement, termine meilleur réalisateur de la compétition (105 points). Ignacio Corleto, jambes de feu et cheveux au vent, a su se fondre dans le rigoureux moule argentin, tout en plaçant quelques contres mortels pour l'adversaire. L'Anglais Jason Robinson, privé de deux matches par une blessure aux ischio-jambiers, a offert quelques fulgurances au public avant de tirer sa révérence sur une finale perdue samedi.