129 travailleurs ont été victimes de chutes mortelles, a révélé hier, le directeur général de l'Organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (OPREBATPH), précisant que 92 d'entre eux, soit 70% relèvent du secteur du Bâtiment et des Travaux publics. S'exprimant lors d'un séminaire sur la prévention des chutes de hauteur dans le BTPH, Abdmeziem Chérif a précisé que ces chutes mortelles se produisent essentiellement à partir d'échafaudages ne répondant pas aux normes de sécurité (50%) et à partir de planchers d'étages en bordure de vide ou de terrasses de bâtiments non protégés (35%). Les 15% restant sont dus à des échelles bricolées et à des ouvrages divers. Selon l'orateur, ce phénomène s'explique par «l'absence de protections collectives et individuelles pendant les travaux, l'insuffisance de maintenance et de vérification des équipements ainsi que l'absence d'intégration de la sécurité lors de la conception des ouvrages». Cependant, les chutes mortelles de hauteur constituent, pour ce responsable de par leur fréquence un «véritable fléau» en Algérie surtout dans les activités de la construction où le problème est très préoccupant. Pour cela, Abdmeziem a souhaité une "prise de conscience" des uns et des autres pour assurer la protection des travailleurs contre les chutes de hauteur moyennant, a-t-il insisté, "une étroite coopération" entre tous les acteurs de la prévention. Selon le directeur de la prévention à la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS), Mezaâche Mohamed El Bachir, la tendance de ces accidents va crescendo. Ces cinq dernières années, ils ont coûté à la CNAS un milliard de DA, tandis que les versements payés aux indemnisés ont atteint, durant la même période, 282 millions de DA. 129 travailleurs ont été victimes de chutes mortelles, a révélé hier, le directeur général de l'Organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (OPREBATPH), précisant que 92 d'entre eux, soit 70% relèvent du secteur du Bâtiment et des Travaux publics. S'exprimant lors d'un séminaire sur la prévention des chutes de hauteur dans le BTPH, Abdmeziem Chérif a précisé que ces chutes mortelles se produisent essentiellement à partir d'échafaudages ne répondant pas aux normes de sécurité (50%) et à partir de planchers d'étages en bordure de vide ou de terrasses de bâtiments non protégés (35%). Les 15% restant sont dus à des échelles bricolées et à des ouvrages divers. Selon l'orateur, ce phénomène s'explique par «l'absence de protections collectives et individuelles pendant les travaux, l'insuffisance de maintenance et de vérification des équipements ainsi que l'absence d'intégration de la sécurité lors de la conception des ouvrages». Cependant, les chutes mortelles de hauteur constituent, pour ce responsable de par leur fréquence un «véritable fléau» en Algérie surtout dans les activités de la construction où le problème est très préoccupant. Pour cela, Abdmeziem a souhaité une "prise de conscience" des uns et des autres pour assurer la protection des travailleurs contre les chutes de hauteur moyennant, a-t-il insisté, "une étroite coopération" entre tous les acteurs de la prévention. Selon le directeur de la prévention à la Caisse nationale d'assurance sociale (CNAS), Mezaâche Mohamed El Bachir, la tendance de ces accidents va crescendo. Ces cinq dernières années, ils ont coûté à la CNAS un milliard de DA, tandis que les versements payés aux indemnisés ont atteint, durant la même période, 282 millions de DA.