Le 28 octobre 1962, la radio et la télévision du pays sont devenues algériennes à part entière. Cet anniversaire du recouvrement de la souveraineté des médias lourds est célébré chaque année dans la joie et l'allégresse par nos confrères des ondes et de l'image. C'est l'occasion, pour les chaînes de télé et de radio, ainsi que pour tous ceux que l'histoire du pays interpelle, de faire le bilan de cette contribution particulière à l'édification de la République. Aujourd'hui, avec la numérisation comme horizon, quelque 200.000 heures d'émission annuelle et un objectif à atteindre de 60 chaînes pour l'année 2009, la radio algérienne a incontestablement réalisé des progrès substantiels. L'ouverture aux langues étrangères et l'accès aux langues locales qui se généralise de plus en plus, est également un indice de son évolution. Des émission interactives et culturelles variées semblent illustrer la volonté de coller aux réalités vécues par le citoyen. L'adoption d'un langage éloigné de la langue de bois et un timide début de participation à la lutte antiterroriste par la diffusion de spots patriotiques semble refléter le retour à une prise de conscience de la nécessaire implication de ce média dans les luttes citoyennes. Car s'il y a un instrument d'illustration du principe consacré par le congrès de la Soummam de la primauté du politique sur le militaire, c'est bien l'information. Samedi, l'historien et chercheur universitaire Amer Rekhila, dans sa conférence sur «L'information lors de la guerre de Libération et le rôle des médias dans la transmission du message de Novembre à la génération cde l'indépendance», affirmait le caractère essentiel de cette contribution. Durant les années de braise, «la stratégie d'information du Front de libération nationale (FLN) pendant la révolution était basée sur l'explication des positions du FLN tout en affirmant le caractère populaire de la Révolution et en démentant les informations fournies par l'ennemi tout en démontrant leurs contradictions. Il était également question de mettre en évidence l'adhésion populaire autour du FLN en tant que représentant légitime et unique du peuple algérien.» a déclaré le conférencier. M. Rekhila, qui a évoqué l'histoire de la presse algérienne, a cité les publications locales fabriquées avec d'humbles moyens jusqu'à ce que soient créés en 1956, les journaux «La résistance algérienne» et «El-Moudjahid». L'implication dans cette tâche du stratège de la Révolution, Abane Ramdane (1920-1957) est hautement significative. Le FLN a créé la première radio en 1955 et réalisé des longs métrages sur les souffrances du peuple algérien pendant la période coloniale. «Sawt el-Arab», cette radio qui émettait du Caire, a réellement relayé les combats patriotiques de cette époque. Ce fut ensuite la création de l'APS en décembre 1961 qui émettait un bulletin quotidien sur des informations internes et externes et informait l'opinion mondiale sur les développements de la lutte du peuple algérien. Le 28 octobre 1962, la radio et la télévision du pays sont devenues algériennes à part entière. Cet anniversaire du recouvrement de la souveraineté des médias lourds est célébré chaque année dans la joie et l'allégresse par nos confrères des ondes et de l'image. C'est l'occasion, pour les chaînes de télé et de radio, ainsi que pour tous ceux que l'histoire du pays interpelle, de faire le bilan de cette contribution particulière à l'édification de la République. Aujourd'hui, avec la numérisation comme horizon, quelque 200.000 heures d'émission annuelle et un objectif à atteindre de 60 chaînes pour l'année 2009, la radio algérienne a incontestablement réalisé des progrès substantiels. L'ouverture aux langues étrangères et l'accès aux langues locales qui se généralise de plus en plus, est également un indice de son évolution. Des émission interactives et culturelles variées semblent illustrer la volonté de coller aux réalités vécues par le citoyen. L'adoption d'un langage éloigné de la langue de bois et un timide début de participation à la lutte antiterroriste par la diffusion de spots patriotiques semble refléter le retour à une prise de conscience de la nécessaire implication de ce média dans les luttes citoyennes. Car s'il y a un instrument d'illustration du principe consacré par le congrès de la Soummam de la primauté du politique sur le militaire, c'est bien l'information. Samedi, l'historien et chercheur universitaire Amer Rekhila, dans sa conférence sur «L'information lors de la guerre de Libération et le rôle des médias dans la transmission du message de Novembre à la génération cde l'indépendance», affirmait le caractère essentiel de cette contribution. Durant les années de braise, «la stratégie d'information du Front de libération nationale (FLN) pendant la révolution était basée sur l'explication des positions du FLN tout en affirmant le caractère populaire de la Révolution et en démentant les informations fournies par l'ennemi tout en démontrant leurs contradictions. Il était également question de mettre en évidence l'adhésion populaire autour du FLN en tant que représentant légitime et unique du peuple algérien.» a déclaré le conférencier. M. Rekhila, qui a évoqué l'histoire de la presse algérienne, a cité les publications locales fabriquées avec d'humbles moyens jusqu'à ce que soient créés en 1956, les journaux «La résistance algérienne» et «El-Moudjahid». L'implication dans cette tâche du stratège de la Révolution, Abane Ramdane (1920-1957) est hautement significative. Le FLN a créé la première radio en 1955 et réalisé des longs métrages sur les souffrances du peuple algérien pendant la période coloniale. «Sawt el-Arab», cette radio qui émettait du Caire, a réellement relayé les combats patriotiques de cette époque. Ce fut ensuite la création de l'APS en décembre 1961 qui émettait un bulletin quotidien sur des informations internes et externes et informait l'opinion mondiale sur les développements de la lutte du peuple algérien.