Véhicules hors normes, marché parallèle tentaculaire, contrefaçon devenant une norme, importation de produits périmés…les tares du système économique national ne cessent d'éclater au grand jour, montrant par la même, toutes les limites d'une administration qui donne l'impression de céder sous le poids des lobbys. Véhicules hors normes, marché parallèle tentaculaire, contrefaçon devenant une norme, importation de produits périmés…les tares du système économique national ne cessent d'éclater au grand jour, montrant par la même, toutes les limites d'une administration qui donne l'impression de céder sous le poids des lobbys. Les véhicules circulant en Algérie sont, dans la majorité des cas, de pâles copies de ce qui se construit en Europe et même dans certains pays d'Asie, comme le Japon. Les concessionnaires algériens qui, soit dit en passant, ont pesé de tout leur poids pour que les véhicules vieux de trois ne soient plus importés, justifient assez mal les différences notables entre deux voitures neuves de même marque, l'une vendue en Algérie et l'autre en France. La conditionnalité de la sécurité qui était brandie haut la main pour pousser à l'interdiction d'importation des véhicules de moins de trois ans, n'est toujours pas remplie dans le cas de figure d'une automobile neuve vendue en Algérie. La réaction récente des autorités, exigeant le respect des normes, intervient après des années de pratiques qui ont fini par faire de l'Algérie une sorte de marché de « seconde zone » pour des produits dont on ne voudrait pas en Europe. Pis, les pièces de rechange qu'on trouve sur le marché national sont, pour la plupart, contrefaites. Il faut savoir à ce propos que plus de 80% des articles vendus en Algérie ne sont en réalité que de fausses copies. L'ampleur du phénomène, qui veut que tous les produits soient concernés : pièces de rechange pour automobiles, cosmétiques, cigarettes, appareils électroménagers, robinetterie, coutellerie, textile, or, informatique… rend quasi impossible une détection efficace de ce qui se fabrique comme contrefaçon et se vend en Algérie. L'industrie de la contrefaçon, qui alimente le marché noir, représentant lui-même plus de 40% de l'économie nationale, passe pour être la «norme» en Algérie. Lourds de plusieurs dizaines de milliards de dinars, les barons de l'économie parallèle, tous secteurs confondus, étendent leur influence aux milieux politiques locaux, voire même nationaux. Ils ont réussi à contrer l'une des décisions censées leur faire «très mal», à savoir la généralisation de l'utilisation du chèque dans les transactions commerciales supérieures à 50.000 dinars. Repoussée à une date indéterminée, cette disposition de loi est donc reléguée aux calendes grecques. L'épisode de l'importation de la pomme de terre pourrie vient confirmer, si besoin est, toute «l'incompétence» de l'Etat à faire face aux multiples « lobbys » qui rongent l'économie nationale de l'intérieur. Donnant l'impression d'être otage de groupes d'intérêt très puissants, l'Administration n'arrive même plus à «faire semblant» de les contrer. Les scandales se suivent, sans que les autorités centrales réagissent. C'est cette incapacité à réagir vite qui donne l'impression que l'Etat est impuissant devant les agissements des lobbys. Les véhicules circulant en Algérie sont, dans la majorité des cas, de pâles copies de ce qui se construit en Europe et même dans certains pays d'Asie, comme le Japon. Les concessionnaires algériens qui, soit dit en passant, ont pesé de tout leur poids pour que les véhicules vieux de trois ne soient plus importés, justifient assez mal les différences notables entre deux voitures neuves de même marque, l'une vendue en Algérie et l'autre en France. La conditionnalité de la sécurité qui était brandie haut la main pour pousser à l'interdiction d'importation des véhicules de moins de trois ans, n'est toujours pas remplie dans le cas de figure d'une automobile neuve vendue en Algérie. La réaction récente des autorités, exigeant le respect des normes, intervient après des années de pratiques qui ont fini par faire de l'Algérie une sorte de marché de « seconde zone » pour des produits dont on ne voudrait pas en Europe. Pis, les pièces de rechange qu'on trouve sur le marché national sont, pour la plupart, contrefaites. Il faut savoir à ce propos que plus de 80% des articles vendus en Algérie ne sont en réalité que de fausses copies. L'ampleur du phénomène, qui veut que tous les produits soient concernés : pièces de rechange pour automobiles, cosmétiques, cigarettes, appareils électroménagers, robinetterie, coutellerie, textile, or, informatique… rend quasi impossible une détection efficace de ce qui se fabrique comme contrefaçon et se vend en Algérie. L'industrie de la contrefaçon, qui alimente le marché noir, représentant lui-même plus de 40% de l'économie nationale, passe pour être la «norme» en Algérie. Lourds de plusieurs dizaines de milliards de dinars, les barons de l'économie parallèle, tous secteurs confondus, étendent leur influence aux milieux politiques locaux, voire même nationaux. Ils ont réussi à contrer l'une des décisions censées leur faire «très mal», à savoir la généralisation de l'utilisation du chèque dans les transactions commerciales supérieures à 50.000 dinars. Repoussée à une date indéterminée, cette disposition de loi est donc reléguée aux calendes grecques. L'épisode de l'importation de la pomme de terre pourrie vient confirmer, si besoin est, toute «l'incompétence» de l'Etat à faire face aux multiples « lobbys » qui rongent l'économie nationale de l'intérieur. Donnant l'impression d'être otage de groupes d'intérêt très puissants, l'Administration n'arrive même plus à «faire semblant» de les contrer. Les scandales se suivent, sans que les autorités centrales réagissent. C'est cette incapacité à réagir vite qui donne l'impression que l'Etat est impuissant devant les agissements des lobbys.