Le secrétaire exécutif auprès du ministère brésilien de l'Agriculture, M. Silas Brasileiro, a proposé au ministre de l'Agriculture, M. Said Barkat, la création d'une commission consultative bilatérale algéro-brésilienne chargée du suivi de la coopération dans ce secteur, a rapporté hier l'agence brésilienne ANBA. M. Brasileiro a formulé cette proposition à M. Barkat, en visite au Brésil depuis dimanche dernier, au cours d'une rencontre avec les représentants de la Confédération nationale brésilienne de l'agriculture et de l'élevage, ajoute la même source. La commission, qui prévoit d'effectuer une visite annuelle dans chacun des deux pays, serait chargée de résoudre les questions en suspens entre les deux pays dans le domaine agricole, et de faciliter les procédures d'investissement aux opérateurs, explique ce responsable en précisant que l'entrée en application de ce projet restait, toutefois, subordonnée à l'accord de la partie algérienne. L'agence signale, par ailleurs, qu'en dépit de la levée des restrictions sur le commerce des produits agricoles brésiliens, les exportations de viande bovine, suspendues par beaucoup de pays dont l'Algérie, n'ont pas repris, après la crise de la vache folle en 2005, alors que le secteur agricole assure 84 % des exportations brésiliennes globales. Ces importations de viande bovine brésilienne reprendront, aussitôt que les autorités algériennes recevront les documents certifiant la disparition de cette maladie, et la vaccination du bétail, assure M. Barkat cité par ANBA. Outre la question de la disponibilité d'importantes surfaces agricoles en Algérie, M. Barkat a évoqué avec ses interlocuteurs les facilités accordées par le gouvernement aux investisseurs potentiels, à savoir la suppression des taxes pour des baux de 99 ans renouvelables et l'alimentation gratuite en énergie. Selon l'agence, M. Barkat s'est, par ailleurs, rendu au siège du centre brésilien de la recherche agricole (Empraba), en vue d'un éventuel accord algéro-brésilien pour le transfert de technologie. D'autre part, l'agence brésilienne de presse rapporte que le vice-président d'Itambé, l'une des plus importantes compagnies industrielles brésiliennes, qui exporte du lait vers l'Algérie depuis une quinzaine d'années à hauteur de 15 % de sa production, a fait savoir que son entreprise était intéressée par l'implantation d'une usine de production de lait en Algérie. "Des représentants d'Itambé se rendront en Algérie début 2008 afin d'étudier la faisabilité d'un tel projet", a déclaré M. Jacques Gontijo soulignant le besoin des représentants de cette société de "connaître davantage le marché algérien". "Il est temps de nous y installer" a indiqué M. Gontijo à M. Barkat qui le recevait. Dans cette perspective, le ministre a visité une ferme, propriété de l'entreprise, dans l'Etat de Mines Gerais dans le sud est du Brésil , où est assuré l'essentiel de la production de lait et a été "particulièrement satisfait du process de fabrication de lait", selon M. Gontijo. Pour le Brésil, l'Algérie représente le marché laitier le plus important et pourrait constituer également "une plate - forme africaine pour les produits laitiers du Brésil à destination de pays comme la Libye, l'Egypte ou le Soudan, grands importateurs de lait", a souligné ce responsable. Le secrétaire exécutif auprès du ministère brésilien de l'Agriculture, M. Silas Brasileiro, a proposé au ministre de l'Agriculture, M. Said Barkat, la création d'une commission consultative bilatérale algéro-brésilienne chargée du suivi de la coopération dans ce secteur, a rapporté hier l'agence brésilienne ANBA. M. Brasileiro a formulé cette proposition à M. Barkat, en visite au Brésil depuis dimanche dernier, au cours d'une rencontre avec les représentants de la Confédération nationale brésilienne de l'agriculture et de l'élevage, ajoute la même source. La commission, qui prévoit d'effectuer une visite annuelle dans chacun des deux pays, serait chargée de résoudre les questions en suspens entre les deux pays dans le domaine agricole, et de faciliter les procédures d'investissement aux opérateurs, explique ce responsable en précisant que l'entrée en application de ce projet restait, toutefois, subordonnée à l'accord de la partie algérienne. L'agence signale, par ailleurs, qu'en dépit de la levée des restrictions sur le commerce des produits agricoles brésiliens, les exportations de viande bovine, suspendues par beaucoup de pays dont l'Algérie, n'ont pas repris, après la crise de la vache folle en 2005, alors que le secteur agricole assure 84 % des exportations brésiliennes globales. Ces importations de viande bovine brésilienne reprendront, aussitôt que les autorités algériennes recevront les documents certifiant la disparition de cette maladie, et la vaccination du bétail, assure M. Barkat cité par ANBA. Outre la question de la disponibilité d'importantes surfaces agricoles en Algérie, M. Barkat a évoqué avec ses interlocuteurs les facilités accordées par le gouvernement aux investisseurs potentiels, à savoir la suppression des taxes pour des baux de 99 ans renouvelables et l'alimentation gratuite en énergie. Selon l'agence, M. Barkat s'est, par ailleurs, rendu au siège du centre brésilien de la recherche agricole (Empraba), en vue d'un éventuel accord algéro-brésilien pour le transfert de technologie. D'autre part, l'agence brésilienne de presse rapporte que le vice-président d'Itambé, l'une des plus importantes compagnies industrielles brésiliennes, qui exporte du lait vers l'Algérie depuis une quinzaine d'années à hauteur de 15 % de sa production, a fait savoir que son entreprise était intéressée par l'implantation d'une usine de production de lait en Algérie. "Des représentants d'Itambé se rendront en Algérie début 2008 afin d'étudier la faisabilité d'un tel projet", a déclaré M. Jacques Gontijo soulignant le besoin des représentants de cette société de "connaître davantage le marché algérien". "Il est temps de nous y installer" a indiqué M. Gontijo à M. Barkat qui le recevait. Dans cette perspective, le ministre a visité une ferme, propriété de l'entreprise, dans l'Etat de Mines Gerais dans le sud est du Brésil , où est assuré l'essentiel de la production de lait et a été "particulièrement satisfait du process de fabrication de lait", selon M. Gontijo. Pour le Brésil, l'Algérie représente le marché laitier le plus important et pourrait constituer également "une plate - forme africaine pour les produits laitiers du Brésil à destination de pays comme la Libye, l'Egypte ou le Soudan, grands importateurs de lait", a souligné ce responsable.