Beaucoup de recherches dénoncent un lien entre la violence télévisuelle et l'agressivité des enfants. Même si toutes les recherches ne s'entendent pas à 100% sur les effets de la télévision violente. Selon les scientifiques (Liebert et Sprafkin, 1988) "Le temps consacré à la télévision passe, d'environ deux heures et demie par jour à l'âge de cinq ans, à environ quatre heures par jour, à l'âge de douze ans. Vers la fin de l'adolescence, le temps passé à regarder la télévision se stabilise à deux ou trois heures par jour)." Au moment où l'enfant américain normal atteint l'âge de 16 ans, il aura vu quelque 20 000 homicides » selon Gergen & Gergen, Psychologie sociale, 1984. "Les recherches d'Eron et coll effectuées en (1983) permettent de croire qu'entre 6 et 10 ans, les enfants sont particulièrement sensibles aux effets de la télévision, d'abord parce que c'est à cet âge qu'ils passent le maximum de temps à regarder la télévision, ensuite parce que leur agressivité continue de croître, et que les enfants considèrent encore la télévision comme très réaliste." "La préférence des garçons, (et non celle des filles) pour le contenu télévisuel violent en troisième année était reliée de manière significative au degré d'agressivité observé chez ces mêmes garçons dix ans plus tard" (Lefkowitz, Eron, Walder, et Huesmann, 1977) "la fréquence d'exposition des garçons aux émissions violentes qu'ils préfèrent, selon leurs propres dires, prédisait la fréquence et la gravité des délits criminels qu'ils commettraient à l'âge de 30 ans, même après que l'influence de l'agressivité initiale et du quotient intellectuel de ces garçons ait été annulée" (Huesmann, 1986b). "La violence télévisée peut aussi changer les attitudes des individus quant au monde en général, ce qui aboutirait à leur faire percevoir la violence comme étant plus répandue ou plus acceptable qu'elle ne l'est en réalité. Des chercheurs canadiens ont montré récemment que des enfants ayant visionné un film violent, toléraient des comportements agressifs plus extrêmes chez d'autres enfants avant de demander l'assistance d'un adulte que les enfants qui avaient regardé un film intéressant mais non-violent ou n'avaient pas regardé de film du tout. En fait, ces enfants semblaient avoir été désensibilisés à l'agressivité et à ce qu'elle signifiait. Trouver le comportement agressif plus acceptable, peut, par la suite, empêcher l'enfant d'inhiber sa propre agressivité Sur la base de ces recherches scientifiques, nous pouvons soutenir l'hypothèse de l'éventuel effet dommageable de la violence télévisuelle sur le comportement des enfants en général, sur le cours et le long terme et ce, en changeant leur perception du danger, des attitudes agressives et de la violence en général. Lutter contre la violence télévisuelle est une tâche qui nous incombe à tous. A commencer par la famille, ensuite par les differentes institutions sociales. Beaucoup de recherches dénoncent un lien entre la violence télévisuelle et l'agressivité des enfants. Même si toutes les recherches ne s'entendent pas à 100% sur les effets de la télévision violente. Selon les scientifiques (Liebert et Sprafkin, 1988) "Le temps consacré à la télévision passe, d'environ deux heures et demie par jour à l'âge de cinq ans, à environ quatre heures par jour, à l'âge de douze ans. Vers la fin de l'adolescence, le temps passé à regarder la télévision se stabilise à deux ou trois heures par jour)." Au moment où l'enfant américain normal atteint l'âge de 16 ans, il aura vu quelque 20 000 homicides » selon Gergen & Gergen, Psychologie sociale, 1984. "Les recherches d'Eron et coll effectuées en (1983) permettent de croire qu'entre 6 et 10 ans, les enfants sont particulièrement sensibles aux effets de la télévision, d'abord parce que c'est à cet âge qu'ils passent le maximum de temps à regarder la télévision, ensuite parce que leur agressivité continue de croître, et que les enfants considèrent encore la télévision comme très réaliste." "La préférence des garçons, (et non celle des filles) pour le contenu télévisuel violent en troisième année était reliée de manière significative au degré d'agressivité observé chez ces mêmes garçons dix ans plus tard" (Lefkowitz, Eron, Walder, et Huesmann, 1977) "la fréquence d'exposition des garçons aux émissions violentes qu'ils préfèrent, selon leurs propres dires, prédisait la fréquence et la gravité des délits criminels qu'ils commettraient à l'âge de 30 ans, même après que l'influence de l'agressivité initiale et du quotient intellectuel de ces garçons ait été annulée" (Huesmann, 1986b). "La violence télévisée peut aussi changer les attitudes des individus quant au monde en général, ce qui aboutirait à leur faire percevoir la violence comme étant plus répandue ou plus acceptable qu'elle ne l'est en réalité. Des chercheurs canadiens ont montré récemment que des enfants ayant visionné un film violent, toléraient des comportements agressifs plus extrêmes chez d'autres enfants avant de demander l'assistance d'un adulte que les enfants qui avaient regardé un film intéressant mais non-violent ou n'avaient pas regardé de film du tout. En fait, ces enfants semblaient avoir été désensibilisés à l'agressivité et à ce qu'elle signifiait. Trouver le comportement agressif plus acceptable, peut, par la suite, empêcher l'enfant d'inhiber sa propre agressivité Sur la base de ces recherches scientifiques, nous pouvons soutenir l'hypothèse de l'éventuel effet dommageable de la violence télévisuelle sur le comportement des enfants en général, sur le cours et le long terme et ce, en changeant leur perception du danger, des attitudes agressives et de la violence en général. Lutter contre la violence télévisuelle est une tâche qui nous incombe à tous. A commencer par la famille, ensuite par les differentes institutions sociales.