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Le petit écran au banc des accusés
Violence à travers la télévision
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 07 - 2008

De nos jours, la violence est devenue monnaie courante. Au sein du foyer, dans la rue, à l'école, des jeunes et des moins jeunes communiquent en recourant à la violence physique ou verbale. Les actes de violence arrivent à leur paroxysme dans une société où le dialogue fait défaut et où la population juvénile, incomprise et marginalisée, ne trouve autre moyen d'expression que de faire appel à la communication par la violence.
De nos jours, la violence est devenue monnaie courante. Au sein du foyer, dans la rue, à l'école, des jeunes et des moins jeunes communiquent en recourant à la violence physique ou verbale. Les actes de violence arrivent à leur paroxysme dans une société où le dialogue fait défaut et où la population juvénile, incomprise et marginalisée, ne trouve autre moyen d'expression que de faire appel à la communication par la violence.
Cependant, il est à noter que cette violence ne s'installe pas fortuitement. Une série de causes la sous-tend, favorisant le terrain de son apparition.
Parmi les moyens fréquents qui véhiculent la violence, les psychologues et sociologues s'accordent à citer la télévision, moyen médiatique bien prisé.
Face à la télévision, nous nous retrouvons souvent envahis par une série interminable d'images dont le contenu est varié. Ces images qui véhiculent des messages différents ne sont pas toujours constructrices, notamment quand l'enfant ou le jeune est livré à lui-même et ne procède pas, d'une manière sélective, au choix des programmes télévisés.
Mme Ferhat S., psychologue clinicienne, s'accorde à dire que de nos jours, la cellule familiale, manquant à ses tâches principales dont le suivi et le contrôle des enfants, s'investit de plus en plus sur le plan professionnel, négligeant ainsi son rôle parentale. «Il est navrant d'observer, de nos jours, que les parents accordent plus d'intérêt à leur travail et à la quête de l'aisance financière qu'à celui de l'éducation des chérubins. On remarque que ces derniers évoluent souvent détachés d'un contexte familial harmonieux et sont, de ce fait, exposés à toutes sortes de facteurs pouvant nuire à leur développement», affirme notre interlocutrice.
Concernant l'éventuel effet de la télévision sur le comportement des jeunes, la psychologue confirme que le fait d'être exposé continuellement à des contenus violents véhiculés par ce moyen risque de favoriser les accès de violence chez les jeunes. «Nous ne pourrons aucunement négliger l'aspect constructeur et positif de la télévision dans la mesure où cette dernière transmet des émissions bénéfiques et qui contribuent dans l'éducation de la jeune génération», déclare Mme Ferhat. Et de poursuivre : «Or, un enfant où un jeune ado livré à lui-même face à ce média risque d'être envahi par des images qui véhiculent la violence dont les films d'action ou les films d'horreur. Un ado, en pleine crise d'adolescence, est quelqu'un qui traverse déjà une crise identitaire difficile. Etant déjà envahi par des pulsions d'agressivité, toute exposition à un contenu violent risque d'empirer sa condition, d'où la nécessité du choix pertinent des parents des émissions à caractère éducatif et de l'indispensable suivi parental.»
La télévision, partant de recherches scientifiques, peut être responsable de l'enracinement des conduites violentes dans les rangs des jeunes personnes.
Toujours de l'avis de Mme Ferhat, les enfants n'étant pas capables d'assimiler ou d'interpréter, à l'instar des adultes, les messages véhiculés par les images violentes, risquent de reproduire les mêmes violences dans leur quotidien. Cela pourrait emmener souvent à des conduites risquées ainsi qu'à une altération des rapports sociaux.
La violence, bien que véhiculée de nos jours par plusieurs moyens, dont l'Internet, reste un phénomène social d'actualité qui mérite de mobiliser toute l'attention des professionnels. Cependant, pour arriver à mettre une stratégie efficace contre tout type de violence, il demeure indispensable de supprimer les facteurs qui la transmettent. Ainsi, concernant la violence télévisée, le rôle des parents dans la sélection de la grille des programmes des enfants s'avère capital.
Cependant, il est à noter que cette violence ne s'installe pas fortuitement. Une série de causes la sous-tend, favorisant le terrain de son apparition.
Parmi les moyens fréquents qui véhiculent la violence, les psychologues et sociologues s'accordent à citer la télévision, moyen médiatique bien prisé.
Face à la télévision, nous nous retrouvons souvent envahis par une série interminable d'images dont le contenu est varié. Ces images qui véhiculent des messages différents ne sont pas toujours constructrices, notamment quand l'enfant ou le jeune est livré à lui-même et ne procède pas, d'une manière sélective, au choix des programmes télévisés.
Mme Ferhat S., psychologue clinicienne, s'accorde à dire que de nos jours, la cellule familiale, manquant à ses tâches principales dont le suivi et le contrôle des enfants, s'investit de plus en plus sur le plan professionnel, négligeant ainsi son rôle parentale. «Il est navrant d'observer, de nos jours, que les parents accordent plus d'intérêt à leur travail et à la quête de l'aisance financière qu'à celui de l'éducation des chérubins. On remarque que ces derniers évoluent souvent détachés d'un contexte familial harmonieux et sont, de ce fait, exposés à toutes sortes de facteurs pouvant nuire à leur développement», affirme notre interlocutrice.
Concernant l'éventuel effet de la télévision sur le comportement des jeunes, la psychologue confirme que le fait d'être exposé continuellement à des contenus violents véhiculés par ce moyen risque de favoriser les accès de violence chez les jeunes. «Nous ne pourrons aucunement négliger l'aspect constructeur et positif de la télévision dans la mesure où cette dernière transmet des émissions bénéfiques et qui contribuent dans l'éducation de la jeune génération», déclare Mme Ferhat. Et de poursuivre : «Or, un enfant où un jeune ado livré à lui-même face à ce média risque d'être envahi par des images qui véhiculent la violence dont les films d'action ou les films d'horreur. Un ado, en pleine crise d'adolescence, est quelqu'un qui traverse déjà une crise identitaire difficile. Etant déjà envahi par des pulsions d'agressivité, toute exposition à un contenu violent risque d'empirer sa condition, d'où la nécessité du choix pertinent des parents des émissions à caractère éducatif et de l'indispensable suivi parental.»
La télévision, partant de recherches scientifiques, peut être responsable de l'enracinement des conduites violentes dans les rangs des jeunes personnes.
Toujours de l'avis de Mme Ferhat, les enfants n'étant pas capables d'assimiler ou d'interpréter, à l'instar des adultes, les messages véhiculés par les images violentes, risquent de reproduire les mêmes violences dans leur quotidien. Cela pourrait emmener souvent à des conduites risquées ainsi qu'à une altération des rapports sociaux.
La violence, bien que véhiculée de nos jours par plusieurs moyens, dont l'Internet, reste un phénomène social d'actualité qui mérite de mobiliser toute l'attention des professionnels. Cependant, pour arriver à mettre une stratégie efficace contre tout type de violence, il demeure indispensable de supprimer les facteurs qui la transmettent. Ainsi, concernant la violence télévisée, le rôle des parents dans la sélection de la grille des programmes des enfants s'avère capital.


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