La route tue de plus en plus. Au cours des trois premiers trimestres de cette année, plus de 2500 personnes ont trouvé la mort et 31.200 blessées dans 18.127 accidents de la circulation à travers le territoire national, selon un bilan des services de la Gendarmerie nationale. Le facteur humain en est la principale cause. La prévention de ces accidents, qui font en moyenne 11 morts quotidiennement dans notre pays, revêt une importance majeure dans la politique de la sécurité routière. C'est du moins, ce qu'a relevé le commissaire divisionnaire El-Hachemi Boutalbi, directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR). Dans différentes enquêtes traitant de ce phénomène, le conducteur a été responsabilisé, dans 90 % des cas, de la cause des accidents de la circulation, d'où l'importance de centrer toute stratégie préventive globale autour du facteur humain. Ce constat a amené le CNPSR à faire appel à un laboratoire d'ergonomie pour l'élaboration d'une étude sur tout le territoire national afin d'évaluer le système de formation et d'apprentissage de la conduite au niveau des auto-écoles. Cette étude a révélé "des insuffisances considérables dans le système de formation", a précisé Boutalbi. Il s'agit, essentiellement, a-t-il dit, "des conditions de santé, du programme de formation et d'apprentissage, des moyens y afférents, des plages horaires, du phénomène des permis assurés et des conditions de déroulement des épreuves de conduite". Dans le même sillage, le directeur général du CNPSR a déploré que les certificats médicaux présentés par les candidats ne fassent guère l'objet de vérification, en vue de s'assurer des facultés physiques, mentales et psychologiques du candidat au permis de conduire, avant d'assener que les programme de formation et d'apprentissage est inadapté aux nouveautés dans le domaine du trafic routier et de la sécurité routière. Il a révélé, également, que la majorité des auto-écoles ne sont pas dirigés par des personnes qualifiées et que le nombre de véhicules utilisés est insuffisant pour garantir un apprentissage dans les meilleures conditions possibles. Concernant le phénomène des "permis assurés", Boutalbi a observé l'impact de ce phénomène sur la hausse du nombre d'accidents, mettant l'accent sur la nécessité d'informatiser les examens du code de la route et de faire preuve de plus de rigueur dans les examens de conduite. Le responsable a, en outre, appelé à la révision et au durcissement des conditions relatives à l'ouverture des auto-écoles, afin d'assurer un encadrement qualifié en la matière. A cet effet, le CNPSR organisera, prochainement, une journée d'étude regroupant des formateurs des auto-écoles et des candidats au permis de conduire, pour examiner les moyens à mettre en place pour un meilleur apprentissage de la conduite. La route tue de plus en plus. Au cours des trois premiers trimestres de cette année, plus de 2500 personnes ont trouvé la mort et 31.200 blessées dans 18.127 accidents de la circulation à travers le territoire national, selon un bilan des services de la Gendarmerie nationale. Le facteur humain en est la principale cause. La prévention de ces accidents, qui font en moyenne 11 morts quotidiennement dans notre pays, revêt une importance majeure dans la politique de la sécurité routière. C'est du moins, ce qu'a relevé le commissaire divisionnaire El-Hachemi Boutalbi, directeur général du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR). Dans différentes enquêtes traitant de ce phénomène, le conducteur a été responsabilisé, dans 90 % des cas, de la cause des accidents de la circulation, d'où l'importance de centrer toute stratégie préventive globale autour du facteur humain. Ce constat a amené le CNPSR à faire appel à un laboratoire d'ergonomie pour l'élaboration d'une étude sur tout le territoire national afin d'évaluer le système de formation et d'apprentissage de la conduite au niveau des auto-écoles. Cette étude a révélé "des insuffisances considérables dans le système de formation", a précisé Boutalbi. Il s'agit, essentiellement, a-t-il dit, "des conditions de santé, du programme de formation et d'apprentissage, des moyens y afférents, des plages horaires, du phénomène des permis assurés et des conditions de déroulement des épreuves de conduite". Dans le même sillage, le directeur général du CNPSR a déploré que les certificats médicaux présentés par les candidats ne fassent guère l'objet de vérification, en vue de s'assurer des facultés physiques, mentales et psychologiques du candidat au permis de conduire, avant d'assener que les programme de formation et d'apprentissage est inadapté aux nouveautés dans le domaine du trafic routier et de la sécurité routière. Il a révélé, également, que la majorité des auto-écoles ne sont pas dirigés par des personnes qualifiées et que le nombre de véhicules utilisés est insuffisant pour garantir un apprentissage dans les meilleures conditions possibles. Concernant le phénomène des "permis assurés", Boutalbi a observé l'impact de ce phénomène sur la hausse du nombre d'accidents, mettant l'accent sur la nécessité d'informatiser les examens du code de la route et de faire preuve de plus de rigueur dans les examens de conduite. Le responsable a, en outre, appelé à la révision et au durcissement des conditions relatives à l'ouverture des auto-écoles, afin d'assurer un encadrement qualifié en la matière. A cet effet, le CNPSR organisera, prochainement, une journée d'étude regroupant des formateurs des auto-écoles et des candidats au permis de conduire, pour examiner les moyens à mettre en place pour un meilleur apprentissage de la conduite.