La glande thyroïde joue un rôle essentiel. Les dérèglements de la thyroïde peuvent survenir à tout âge, mais plus particulièrement à la naissance avec l'hypothyroïdie congénitale qui fait l'objet d'un dépistage systématique, au cours de l'adolescence, lors de la grossesse, au moment de la ménopause et chez les seniors. La glande thyroïde joue un rôle essentiel. Les dérèglements de la thyroïde peuvent survenir à tout âge, mais plus particulièrement à la naissance avec l'hypothyroïdie congénitale qui fait l'objet d'un dépistage systématique, au cours de l'adolescence, lors de la grossesse, au moment de la ménopause et chez les seniors. Les hormones produites à partir de l'iode par la glande thyroïde participent à de nombreuses fonctions : température du corps, rythme cardiaque, système nerveux, consommation d'énergie, appareil digestif, génital, tonus, peau, cheveux, etc. On comprend que tout dysfonctionnement (excès ou insuffisance d'hormones thyroïdiennes - hyper et hypothyroïdie-, anomalie de forme ou de taille de la glande, présence de nodules) peut avoir de fortes conséquences. Certaines périodes de la vie sont plus propices que d'autres à des troubles thyroïdiens, dont les symptômes sont tout aussi variés. Les dérèglements de la thyroïde chez les enfants - A la naissance L'hypothyroïdie congénitale, heureusement rare et autrefois responsable de retard mental, fait l'objet d'un dépistage systématique à la naissance afin de mettre en place précocement une prise en charge adaptée. - A l'adolescence Au moment de la puberté, la thyroïde est fortement sollicitée. Certains signes reflètent un dysfonctionnement thyroïdien : trouble de la croissance, retard pubertaire, augmentation du volume de la glande (goitre), difficultés scolaires, altérations du caractère. A noter qu'une alimentation déséquilibrée peut être à l'origine d'un déficit en iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, et entraîner un dysfonctionnement thyroïdien. Les dérèglements de la thyroïde pendant et après la grossesse Pendant la grossesse, la thyroïde travaille beaucoup plus car elle doit fournir les hormones nécessaires au développement neurologique et psychomoteur du fœtus. Un apport suffisant en iode est indispensable et une supplémentation peut être nécessaire. Juste après la grossesse, des maladies thyroïdiennes peuvent se manifester (et pourraient contribuer au baby blues). La surveillance doit donc encore se poursuivre après l'accouchement. Les dérèglements de la tyroïde à la ménopause et après 60 ans - A la ménopause Les dérèglements thyroïdiens s'accentuent avec l'âge et particulièrement chez les femmes : entre 45 et 60 ans, une femme sur 6 est concernée. Certains troubles de la ménopause (troubles de l'humeur, prise de poids, ralentissements fonctionnels…) peuvent ainsi parfois être attribuables aux hormones thyroïdiennes et non à la chute des hormones sexuelles. Une exploration par dosage biologique des hormones thyroïdiennes apportera la réponse et la solution. - Après 60 ans… La thyroïde continue de vieillir : 10 à 15% des plus de 60 ans souffrent d'une hypothyroïdie. Mais les symptômes sont difficiles à différencier de ceux du vieillissement, à commencer par la fatigue, la perte de cheveux, la baisse de l'appétit, les troubles de la mémoire, la tendance dépressive, l'intolérance au froid, la sécheresse cutanée, etc. A chacune de ces étapes de la vie, il faut penser à un éventuel dérèglement de la glande thyroïde. Un simple dosage sanguin peut le confirmer avant de mettre en place un traitement adéquat. La dystrophie musculaire, l'espoir est permis Des chercheurs américains ont produit une molécule de synthèse qui élimine, chez les souris, la myotonie (trouble du tonus musculaire ou «force musculaire» se caractérisant par une lenteur et une difficulté à la décontraction). Les contractions involontaires des muscles est l'un des principaux symptômes de la dystrophie musculaire, selon une étude américaine publiée. Cette avancée offre un espoir de traitement pour cette maladie génétique incurable et handicapante, estiment les auteurs de cette recherche. Selon le Dr Charles Thornton, co-directeur du Centre des maladies neuromusculaires de l'Université de Rochester (New York, nord est), principal auteur de cette recherche : «Ces travaux apportent la preuve que cette maladie génétique est réversible même quand elle est déjà très avancée». Des injections de cette molécule dans des souris, chez qui avaient été induites de la myotonie dystrophique, ont permis de restaurer un mécanisme cellulaire clé contrôlant l'activité électrique des muscles. Chez les sujets souffrant de dystrophie musculaire, ce mécanisme essentiel ne fonctionne pas, empêchant les cellules des muscles de se détendre normalement. "Ces résultats nous encouragent à croire que d'autres symptômes de la dystrophie musculaire peuvent aussi être réversibles", souligne-t-il. Ces chercheurs ont constaté qu'après le rétablissement de ce mécanisme, les muscles ont retrouvé une fonction normale. La myotonie est l'un des premiers signes de la dystrophie musculaire et est le symptôme par lequel les médecins diagnostiquent le plus souvent la maladie. Celle-ci se caractérise par la dégénérescence de la fibre musculaire striée aboutissant à une atrophie progressive de la plupart des muscles dont la conséquence est un handicap moteur variable selon le stade d'évolution. Les hormones produites à partir de l'iode par la glande thyroïde participent à de nombreuses fonctions : température du corps, rythme cardiaque, système nerveux, consommation d'énergie, appareil digestif, génital, tonus, peau, cheveux, etc. On comprend que tout dysfonctionnement (excès ou insuffisance d'hormones thyroïdiennes - hyper et hypothyroïdie-, anomalie de forme ou de taille de la glande, présence de nodules) peut avoir de fortes conséquences. Certaines périodes de la vie sont plus propices que d'autres à des troubles thyroïdiens, dont les symptômes sont tout aussi variés. Les dérèglements de la thyroïde chez les enfants - A la naissance L'hypothyroïdie congénitale, heureusement rare et autrefois responsable de retard mental, fait l'objet d'un dépistage systématique à la naissance afin de mettre en place précocement une prise en charge adaptée. - A l'adolescence Au moment de la puberté, la thyroïde est fortement sollicitée. Certains signes reflètent un dysfonctionnement thyroïdien : trouble de la croissance, retard pubertaire, augmentation du volume de la glande (goitre), difficultés scolaires, altérations du caractère. A noter qu'une alimentation déséquilibrée peut être à l'origine d'un déficit en iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, et entraîner un dysfonctionnement thyroïdien. Les dérèglements de la thyroïde pendant et après la grossesse Pendant la grossesse, la thyroïde travaille beaucoup plus car elle doit fournir les hormones nécessaires au développement neurologique et psychomoteur du fœtus. Un apport suffisant en iode est indispensable et une supplémentation peut être nécessaire. Juste après la grossesse, des maladies thyroïdiennes peuvent se manifester (et pourraient contribuer au baby blues). La surveillance doit donc encore se poursuivre après l'accouchement. Les dérèglements de la tyroïde à la ménopause et après 60 ans - A la ménopause Les dérèglements thyroïdiens s'accentuent avec l'âge et particulièrement chez les femmes : entre 45 et 60 ans, une femme sur 6 est concernée. Certains troubles de la ménopause (troubles de l'humeur, prise de poids, ralentissements fonctionnels…) peuvent ainsi parfois être attribuables aux hormones thyroïdiennes et non à la chute des hormones sexuelles. Une exploration par dosage biologique des hormones thyroïdiennes apportera la réponse et la solution. - Après 60 ans… La thyroïde continue de vieillir : 10 à 15% des plus de 60 ans souffrent d'une hypothyroïdie. Mais les symptômes sont difficiles à différencier de ceux du vieillissement, à commencer par la fatigue, la perte de cheveux, la baisse de l'appétit, les troubles de la mémoire, la tendance dépressive, l'intolérance au froid, la sécheresse cutanée, etc. A chacune de ces étapes de la vie, il faut penser à un éventuel dérèglement de la glande thyroïde. Un simple dosage sanguin peut le confirmer avant de mettre en place un traitement adéquat. La dystrophie musculaire, l'espoir est permis Des chercheurs américains ont produit une molécule de synthèse qui élimine, chez les souris, la myotonie (trouble du tonus musculaire ou «force musculaire» se caractérisant par une lenteur et une difficulté à la décontraction). Les contractions involontaires des muscles est l'un des principaux symptômes de la dystrophie musculaire, selon une étude américaine publiée. Cette avancée offre un espoir de traitement pour cette maladie génétique incurable et handicapante, estiment les auteurs de cette recherche. Selon le Dr Charles Thornton, co-directeur du Centre des maladies neuromusculaires de l'Université de Rochester (New York, nord est), principal auteur de cette recherche : «Ces travaux apportent la preuve que cette maladie génétique est réversible même quand elle est déjà très avancée». Des injections de cette molécule dans des souris, chez qui avaient été induites de la myotonie dystrophique, ont permis de restaurer un mécanisme cellulaire clé contrôlant l'activité électrique des muscles. Chez les sujets souffrant de dystrophie musculaire, ce mécanisme essentiel ne fonctionne pas, empêchant les cellules des muscles de se détendre normalement. "Ces résultats nous encouragent à croire que d'autres symptômes de la dystrophie musculaire peuvent aussi être réversibles", souligne-t-il. Ces chercheurs ont constaté qu'après le rétablissement de ce mécanisme, les muscles ont retrouvé une fonction normale. La myotonie est l'un des premiers signes de la dystrophie musculaire et est le symptôme par lequel les médecins diagnostiquent le plus souvent la maladie. Celle-ci se caractérise par la dégénérescence de la fibre musculaire striée aboutissant à une atrophie progressive de la plupart des muscles dont la conséquence est un handicap moteur variable selon le stade d'évolution.