Leur mal-être est parfois si profond qu'ils tentent de mettre fin à leurs jours. Près de mille jeunes meurent chaque année pour quarante mille tentatives de suicide par an. Alors quels en sont les signes précurseurs et comment prévenir un tel drame ? Quels sont les signes qui peuvent traduire un comportement suicidaire chez l'adolescent ? Les signes traduisant un comportement suicidaire ne sont pas spécifiques, mais ils marquent tout de même une rupture par rapport à un comportement antérieur et doivent éveiller la vigilance des parents. Au préalable, figurent les idées de mort ou de suicide émises par le jeune. Il faut les prendre au sérieux et en aucun cas les assimiler à un chantage. Ce sont à chaque fois des appels au secours. Second signal d'alarme : un comportement devenu étrange, mais pas forcément dépressif. Une crise de marginalité poussée par exemple, un ado jusque-là très raisonnable qui commence à beaucoup sortir, fumer, boire, voire fuguer. Des résultats scolaires qui se mettent à baisser inexorablement. Ou l'adoption de conduites à risques : vitesse, drogue, mise en danger de soi. Enfin, l'apparition d'une dépression qu'il ne faut surtout pas négliger et banaliser ou d'une attitude de nihilisme affiché, voire de cynisme constant, qui peuvent traduire une envie profonde de se suicider. Comment réagir dans ces cas-là ? Les parents doivent se montrer extrêmement attentifs et se mettre à l'écoute de leur enfant. Il faut parler avec lui, l'amener au dialogue. Mais il n'est pas toujours évident de faire la différence entre la crise d'adolescence classique et un mal-être plus profond. Sauf quand il y a une multiplication et une conjonction de signaux d'alarme. Aussi, quand le jeune se réfugie obstinément dans le silence et qu'il refuse toute discussion. Consulter un spécialiste est souvent salutaire dans ce genre de situations. Quelle attitude adopter face à un adolescent qui survit à une tentative de suicide ? Fort heureusement, certains adolescents ratent leur tentative de suicide. Dans ce cas, il importe de leur parler, d'établir un climat de confiance. Leur poser des questions directes. Leur exprimer également toute la peur, la douleur, l'anxiété que l'on a ressenties. Leur tentative de suicide ne doit surtout pas se transformer en sujet tabou. Pas plus qu'elle ne doit devenir un incessant sujet de conversation. Enfin, et c'est capital : il faut que ces adolescents soient pris en charge par un psy afin qu'ils se réconcilient avec eux-mêmes et reprennent goût à la vie. Ce suivi est vital pour eux. Leur mal-être est parfois si profond qu'ils tentent de mettre fin à leurs jours. Près de mille jeunes meurent chaque année pour quarante mille tentatives de suicide par an. Alors quels en sont les signes précurseurs et comment prévenir un tel drame ? Quels sont les signes qui peuvent traduire un comportement suicidaire chez l'adolescent ? Les signes traduisant un comportement suicidaire ne sont pas spécifiques, mais ils marquent tout de même une rupture par rapport à un comportement antérieur et doivent éveiller la vigilance des parents. Au préalable, figurent les idées de mort ou de suicide émises par le jeune. Il faut les prendre au sérieux et en aucun cas les assimiler à un chantage. Ce sont à chaque fois des appels au secours. Second signal d'alarme : un comportement devenu étrange, mais pas forcément dépressif. Une crise de marginalité poussée par exemple, un ado jusque-là très raisonnable qui commence à beaucoup sortir, fumer, boire, voire fuguer. Des résultats scolaires qui se mettent à baisser inexorablement. Ou l'adoption de conduites à risques : vitesse, drogue, mise en danger de soi. Enfin, l'apparition d'une dépression qu'il ne faut surtout pas négliger et banaliser ou d'une attitude de nihilisme affiché, voire de cynisme constant, qui peuvent traduire une envie profonde de se suicider. Comment réagir dans ces cas-là ? Les parents doivent se montrer extrêmement attentifs et se mettre à l'écoute de leur enfant. Il faut parler avec lui, l'amener au dialogue. Mais il n'est pas toujours évident de faire la différence entre la crise d'adolescence classique et un mal-être plus profond. Sauf quand il y a une multiplication et une conjonction de signaux d'alarme. Aussi, quand le jeune se réfugie obstinément dans le silence et qu'il refuse toute discussion. Consulter un spécialiste est souvent salutaire dans ce genre de situations. Quelle attitude adopter face à un adolescent qui survit à une tentative de suicide ? Fort heureusement, certains adolescents ratent leur tentative de suicide. Dans ce cas, il importe de leur parler, d'établir un climat de confiance. Leur poser des questions directes. Leur exprimer également toute la peur, la douleur, l'anxiété que l'on a ressenties. Leur tentative de suicide ne doit surtout pas se transformer en sujet tabou. Pas plus qu'elle ne doit devenir un incessant sujet de conversation. Enfin, et c'est capital : il faut que ces adolescents soient pris en charge par un psy afin qu'ils se réconcilient avec eux-mêmes et reprennent goût à la vie. Ce suivi est vital pour eux.