L'association Besmet El Amel veille sur le bon déroulement du suivi thérapeutique ainsi que sur l'intégration de la personne handicapée au sein de la société. L'association Besmet El Amel veille sur le bon déroulement du suivi thérapeutique ainsi que sur l'intégration de la personne handicapée au sein de la société. On ne semble nous rappeler de la présence des handicapés, ces êtres en marge de la société, qu'à l'occasion de la journée internationale des handicapés célébrés le 3 décembre de chaque année. Pourtant, tout au long de l'année ces personnes ont besoin d'attention, de prise en charge, d'accompagnement et de réinsertion sociale. Trouver leur place au sein d'une société individualiste, jouir de tous les droits de l'homme, de toutes les libertés fondamentales est tout ce dont ces êtres ont besoin. Est-ce trop demandé ? Selon l'ONU, le nombre de personnes handicapées est estimé à 600 millions au moins vivant à travers le monde, soit environ 10 % de la population mondiale, dont à peu près 80 % dans les pays en développement. Chez nous, il n'existe malheureusement pas de statistiques précises sur la question. Dans quelle condition se trouvent les inadaptés mentaux au sein de notre société ? Combien sont-ils ? La prise en charge psycho médicale qui leur est assurée est-elle satisfaisante ? Quelles sont les difficultés observées sur le terrain ? Ces questions et tant d'autres ont été soulevées lors de la conférence organisé par l'association Besmet El Amel (sourire de l'espoir) dimanche dernier au centre de presse d'El Moudjahid, à l'occasion de la célébration de la journée internationale des handicapés. La conférence ayant pour thème la prise en charge des enfants inadaptés mentaux a été préludée par la projection d'un film documentaire sur les activités de l'association Besmet El Amel et au cours duquel on pouvait très bien distinguer les visages innocents d'enfants déficients mentales en compagnie de spécialistes orthophonistes, psychologues, ou éducateurs dans des ateliers d'apprentissage. L'intervention de Mme lydia Ouldmadi, orthophoniste et chercheuse en science cognitive, langage et communication a porté sur l'autisme, un grave trouble infantile de la communication et du comportement qui se développe avant l'âge de trois ans et qui se caractérise par une attitude de repli sur soi. Le récapitulatif, largement spéculatif, établi par Mme Ouldmadi a axé sur l'autisme, ses définition, ses différentes formes, ses critères diagnostiques, les moyens mis en ouvre par le spécialiste afin de situer le problème de l'enfant autiste et des différentes formes de prise en charge. Mme Shahinez Kacimi, orthophoniste au niveau du service infanto juvénile à l'hôpital de Chéraga à, quant à elle, évoqué l'aspect thérapeutique de l'autisme, s'attardant sur son expérience professionnelle avec des enfants inadaptés mentaux et particulièrement des autistes. Elle a relevé l'importance des activités à visées thérapeutiques auxquelles les enfants prennent part et qui permettent à ces derniers de s'intégrer progressivement dans leur entourage social. L'association Besmet El Amel, présidée par Mme Meksem Lynda, créer en 2004 d'aide aux inadaptés mentaux se charge de l'accompagnement et de la prise en charge des enfants inadaptés mentaux. Une équipe pluridisciplinaire veille sur le bon déroulement du suivi thérapeutique ainsi que sur l'intégration de la personne handicapé au sein de la société. Mme Mekcem, déterminée à mener le dur combat pour améliorer les conditions de vie de ces malades relève le manque d'infrastructures d'accueils, le déficit en matière de personnel soignant et la défaillance au niveau de la formation des spécialistes, notamment des pédopsychiatres. « Il est urgent d'interpeller les pouvoirs publics pour la mise en place de centres spécialisés pour handicapés mentaux en vue de l'amélioration de la prise en charge. En tant qu'association, nous ne pouvons pas parvenir seul à accompagner, protéger les enfants et à taire l'angoisse des parents qui se pose de plus en plus de question sur l'avenir des enfants. Un handicapé n'est pas un objet inerte. C'est une âme sensible qui requit de son entourage attention et affection. Il est nécessaire aussi de sensibiliser la société civile sur le vécu douloureux des handicapés et les difficultés face auxquelles ils sont confrontés dans la vie quotidienne. Rendre le sourire à tous les handicapés, leur assurer une prise en charge précoce, permanente et performante, leurs accorder leurs droits fondamentaux est la meilleure manière pour leur permettre une meilleure intégration sociale. », affirme Mme Mekcem. L'association semble aujourd'hui résolue à épauler toutes ses personnes handicapées en vue de leur assurer un avenir meilleur au sein de notre société. On ne semble nous rappeler de la présence des handicapés, ces êtres en marge de la société, qu'à l'occasion de la journée internationale des handicapés célébrés le 3 décembre de chaque année. Pourtant, tout au long de l'année ces personnes ont besoin d'attention, de prise en charge, d'accompagnement et de réinsertion sociale. Trouver leur place au sein d'une société individualiste, jouir de tous les droits de l'homme, de toutes les libertés fondamentales est tout ce dont ces êtres ont besoin. Est-ce trop demandé ? Selon l'ONU, le nombre de personnes handicapées est estimé à 600 millions au moins vivant à travers le monde, soit environ 10 % de la population mondiale, dont à peu près 80 % dans les pays en développement. Chez nous, il n'existe malheureusement pas de statistiques précises sur la question. Dans quelle condition se trouvent les inadaptés mentaux au sein de notre société ? Combien sont-ils ? La prise en charge psycho médicale qui leur est assurée est-elle satisfaisante ? Quelles sont les difficultés observées sur le terrain ? Ces questions et tant d'autres ont été soulevées lors de la conférence organisé par l'association Besmet El Amel (sourire de l'espoir) dimanche dernier au centre de presse d'El Moudjahid, à l'occasion de la célébration de la journée internationale des handicapés. La conférence ayant pour thème la prise en charge des enfants inadaptés mentaux a été préludée par la projection d'un film documentaire sur les activités de l'association Besmet El Amel et au cours duquel on pouvait très bien distinguer les visages innocents d'enfants déficients mentales en compagnie de spécialistes orthophonistes, psychologues, ou éducateurs dans des ateliers d'apprentissage. L'intervention de Mme lydia Ouldmadi, orthophoniste et chercheuse en science cognitive, langage et communication a porté sur l'autisme, un grave trouble infantile de la communication et du comportement qui se développe avant l'âge de trois ans et qui se caractérise par une attitude de repli sur soi. Le récapitulatif, largement spéculatif, établi par Mme Ouldmadi a axé sur l'autisme, ses définition, ses différentes formes, ses critères diagnostiques, les moyens mis en ouvre par le spécialiste afin de situer le problème de l'enfant autiste et des différentes formes de prise en charge. Mme Shahinez Kacimi, orthophoniste au niveau du service infanto juvénile à l'hôpital de Chéraga à, quant à elle, évoqué l'aspect thérapeutique de l'autisme, s'attardant sur son expérience professionnelle avec des enfants inadaptés mentaux et particulièrement des autistes. Elle a relevé l'importance des activités à visées thérapeutiques auxquelles les enfants prennent part et qui permettent à ces derniers de s'intégrer progressivement dans leur entourage social. L'association Besmet El Amel, présidée par Mme Meksem Lynda, créer en 2004 d'aide aux inadaptés mentaux se charge de l'accompagnement et de la prise en charge des enfants inadaptés mentaux. Une équipe pluridisciplinaire veille sur le bon déroulement du suivi thérapeutique ainsi que sur l'intégration de la personne handicapé au sein de la société. Mme Mekcem, déterminée à mener le dur combat pour améliorer les conditions de vie de ces malades relève le manque d'infrastructures d'accueils, le déficit en matière de personnel soignant et la défaillance au niveau de la formation des spécialistes, notamment des pédopsychiatres. « Il est urgent d'interpeller les pouvoirs publics pour la mise en place de centres spécialisés pour handicapés mentaux en vue de l'amélioration de la prise en charge. En tant qu'association, nous ne pouvons pas parvenir seul à accompagner, protéger les enfants et à taire l'angoisse des parents qui se pose de plus en plus de question sur l'avenir des enfants. Un handicapé n'est pas un objet inerte. C'est une âme sensible qui requit de son entourage attention et affection. Il est nécessaire aussi de sensibiliser la société civile sur le vécu douloureux des handicapés et les difficultés face auxquelles ils sont confrontés dans la vie quotidienne. Rendre le sourire à tous les handicapés, leur assurer une prise en charge précoce, permanente et performante, leurs accorder leurs droits fondamentaux est la meilleure manière pour leur permettre une meilleure intégration sociale. », affirme Mme Mekcem. L'association semble aujourd'hui résolue à épauler toutes ses personnes handicapées en vue de leur assurer un avenir meilleur au sein de notre société.