Le président français, Nicolas Sarkozy, accompagné d'une centaine d'hommes d'affaires, est arrivé hier après-midi à Alger pour une visite d'Etat de trois jours. Le président français, Nicolas Sarkozy, accompagné d'une centaine d'hommes d'affaires, est arrivé hier après-midi à Alger pour une visite d'Etat de trois jours. Accueilli par le président de la République à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène, Nicolas Sarkozy effectue sa première visite d'Etat en Algérie. Les deux présidents devaient avoir un premier entretien en tête à tête, à la résidence d'Etat de Zeralda. Ensuite, il est prévu que le chef de l'Etat français assiste à un Forum des chefs d'entreprises algériens et français à l'hôtel Sheraton, Club des pins. Une visite dans la capitale de l'Est, Constantine, est au programme de l'hôte de l'Algérie. Dans cette ville, Sarkozy prononcera un discours devant les étudiants. Précédé par une polémique sur le poids du «lobby juif» dans la vie politique en France, cette visite a failli être annulée n'étaient les interventions des deux Présidents qui ont eu le mérite de recadrer le débat en l'orientant sur les questions économiques. Hier déjà, la quasi-totalité des titres de la presse, tant française qu'algérienne, s'est focalisée sur l'aspect économique et notamment sur les investissements annoncés par Sarkozy dans l'entretien qu'il a accordé à l'APS. Hier encore, en matière de commentaire de la visite, ce sont les hommes d'affaires qui ont occupé la scène médiatique. Les patrons algériens, par la voix du président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Redha Hamiani, émettent le vœu d'un « engagement fort » de leurs homologues français pour ce qui concerne les investissement directs, actuellement au centre des « revendications» de la partie algérienne. «Nous ne sommes pas inquiets pour les investissements dans les hydrocarbures, mais nous voulons un signal fort qui doit stimuler les investissements partenariaux entres industriels français et algériens », a souligné hier, M. Hamiani sur les ondes de la Radio nationale (chaîne III). La réponse à la préoccupation du patronat algérien est venue d'Alger, où le PDG d'Alstom Algérie, M. Toufik Fredj, met en avant la ferme volonté du géant français à investir dans un pays qui dispose déjà « d'un excellent climat d'affaires » doublé d'«une extraordinaire solvabilité ». Alstom, rappelons-le, projette d'investir dans une usine de construction de wagons de tramways. En attendant, souligne M.Ferdj, « rien que le chantier du métro d'Alger créera plus d'un millier d'emplois directs entre nous et nos partenaires et plusieurs milliers d'emplois indirects ». Nicolas Sarkozy qui, au moment où nous mettions sous presse, s'adressait aux patrons des deux pays, devait conforter le nouveau discours du patronat français. Accueilli par le président de la République à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène, Nicolas Sarkozy effectue sa première visite d'Etat en Algérie. Les deux présidents devaient avoir un premier entretien en tête à tête, à la résidence d'Etat de Zeralda. Ensuite, il est prévu que le chef de l'Etat français assiste à un Forum des chefs d'entreprises algériens et français à l'hôtel Sheraton, Club des pins. Une visite dans la capitale de l'Est, Constantine, est au programme de l'hôte de l'Algérie. Dans cette ville, Sarkozy prononcera un discours devant les étudiants. Précédé par une polémique sur le poids du «lobby juif» dans la vie politique en France, cette visite a failli être annulée n'étaient les interventions des deux Présidents qui ont eu le mérite de recadrer le débat en l'orientant sur les questions économiques. Hier déjà, la quasi-totalité des titres de la presse, tant française qu'algérienne, s'est focalisée sur l'aspect économique et notamment sur les investissements annoncés par Sarkozy dans l'entretien qu'il a accordé à l'APS. Hier encore, en matière de commentaire de la visite, ce sont les hommes d'affaires qui ont occupé la scène médiatique. Les patrons algériens, par la voix du président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Redha Hamiani, émettent le vœu d'un « engagement fort » de leurs homologues français pour ce qui concerne les investissement directs, actuellement au centre des « revendications» de la partie algérienne. «Nous ne sommes pas inquiets pour les investissements dans les hydrocarbures, mais nous voulons un signal fort qui doit stimuler les investissements partenariaux entres industriels français et algériens », a souligné hier, M. Hamiani sur les ondes de la Radio nationale (chaîne III). La réponse à la préoccupation du patronat algérien est venue d'Alger, où le PDG d'Alstom Algérie, M. Toufik Fredj, met en avant la ferme volonté du géant français à investir dans un pays qui dispose déjà « d'un excellent climat d'affaires » doublé d'«une extraordinaire solvabilité ». Alstom, rappelons-le, projette d'investir dans une usine de construction de wagons de tramways. En attendant, souligne M.Ferdj, « rien que le chantier du métro d'Alger créera plus d'un millier d'emplois directs entre nous et nos partenaires et plusieurs milliers d'emplois indirects ». Nicolas Sarkozy qui, au moment où nous mettions sous presse, s'adressait aux patrons des deux pays, devait conforter le nouveau discours du patronat français.