La poliomyélite dont il était atteint très jeune n'a jamais perturbé la personnalité de Samy comme elle ne l'a jamais poussé à douter de lui-même et de ce qu'il est capable de faire. La poliomyélite dont il était atteint très jeune n'a jamais perturbé la personnalité de Samy comme elle ne l'a jamais poussé à douter de lui-même et de ce qu'il est capable de faire. Il s'appelle Samy Doucène. Peut-être que beaucoup d'entre vous ne le connaissent pas, mais soyez-en sûrs, les stars que vous adulez le connaissent très bien. Comment ? Vous n'arrivez toujours pas à comprendre ? Alors, nous allons tout vous raconter. Oui, nous allons vous relater l'histoire de cet homme qui, malgré son handicap, a réalisé ses rêves en rencontrant toutes ses idoles ! De Dahleb à Enrico Macias en passant par Aznavour ou Depardieu, Samy a côtoyé toutes les personnalités qui nourrissaient ses rêves les plus fous lorsqu'il était enfant. Mais méfiez-vous, Samy n'est ni un amateur du star-système ni un «jet seteur» assoiffé de relations pour remplir son carnet d'adresses. C'est juste un homme ambitieux qui a toujours vu loin malgré son handicap. En effet, la poliomyélite dont il était atteint très jeune n'a jamais perturbé la personnalité de Samy comme elle ne l'a jamais poussé à douter de lui-même et de ce qu'il est capable de faire. Au contraire, il a fait de son handicap un avantage et une force afin de relever tous les défis. L'infirmité, de ses propres aveux, lui a permis d'apprécier les choses à leur juste valeur et de savourer la vie au jour le jour sans le moindre complexe. Handicapé certes, mais jamais faible ni incapable. Pour s'en convaincre, il suffit de voir le bilan de son travail depuis qu'il a pris la direction du FCB (Farik Charef Boufarik) en 1994. Le FCB : l'un des meilleurs clubs de basket-ball Ce club de basket-ball sur fauteuil roulant est tout simplement—ce n'est guère une exagération— l'un des meilleurs clubs en Afrique dans sa discipline. Ce club fétiche de Boufarik collectionne les titres de champions d'Algérie depuis des années, les coupes d'Algérie remplissent aussi ses vitrines et n'oublions pas, en dépit de toutes les conditions difficiles et les moyens limités, les honorables participations de ce club de handicapés moteur dans les tournois internationaux de la discipline comme ceux du tournoi international d'Egypte où il s'est classé 3e, demi-finaliste au championnat d'Afrique des clubs champions en mai 2003 et une 3e place au championnat maghrébin au Maroc qui a eu lieu cette année. Un palmarès éloquent qui n'a pas laissé indifférents nos dirigeants pourtant rarement sensibles à la cause des handicapés. Ainsi, le président de la République a félicité, plus d'une fois, M. Doucène pour son travail au sein de son club dont la réputation dépasse même nos frontières. Le Chef du gouvernement a tenu aussi à congratuler le manager et son équipe en les accueillant dans son palais avec tous les honneurs. L'estime et la considération de Jacques Chirac, du prince Albert de Monaco se traduisent chaque année par des messages de félicitations et des invitations en France pour des stages de perfectionnement. Samy profite aussi de l'amitié qu'il a tissée avec de nombreuses personnalités pour booster son club. Il est de ce fait en contact permanent avec des ambassadeurs dont celui du Canada qui assiste parfois à des rencontres de basket-ball que livre le FCB. De l'aveu même des joueurs et des aficionados du club, l'association handisports de Boufarik n'a jamais connu depuis sa création en 1982 tant de consécrations que sous le règne de Monsieur Samy Doucène. Mais le président n'est jamais satisfait ; il faut toujours faire mieux et plus. Son objectif est simple : élever son club au plus haut rang de cette discipline. N'est-ce pas déjà le cas lorsqu'on sait que le président de la fédération internationale de handisports, M. Craven, n'a pas tari d'éloges lors de sa visite à Boufarik sur les qualités de l'équipe dont le joueur, Nabil Gueddoune, est même classé parmi les quatre meilleurs joueurs au monde ? La réponse est à notre avis évidente. Mais pour jouer toujours dans la cour des grands, Samy devoir faire montre d'un grand talent. C'est ce qui va lui valoir le titre du meilleur président d'association sportive en 2004. Aujourd'hui, le FCB est la fierté de toute la Mitidja. Ses succès et sa réussite servent même de modèle aux autres clubs valides de Boufarik et de ses environs. Et les sponsors aussi ont répondu favorablement aux appels successifs de Samy. Ainsi, Air Algérie, Sonelgaz, Peugeot, Michelin, et bien d'autres encore se sont tous fait un honneur de soutenir financièrement le F.C.B dans son parcours héroïque. Avec le temps, un véritable Fan Club s'est constitué et de prestigieuses personnalités sont membres d'honneur au sein de l'association sportive des handicapés moteur de Boufarik. On pourrait citer Kamel Sanhadji, le chercheur algérien mondialement connu, Maître Jacques Vergès, l'ambassadeur d'Italie en Algérie, etc. Cette reconnaissance a fait de « Samy un homme comblé» comme il nous le dira lui-même lors d'une visite chez lui, car son «club est tout simplement sa vie» et ses «joueurs, les entraîneurs, et le staff technique» sont sa «véritable famille». Une famille pour laquelle il est dévoué. Néanmoins, parlons un peu de l'homme et oublions un peu son œuvre. Dahleb : mon idole de toujours Notre bonhomme est né le 5 décembre 1957 à Boufarik. Issu d'une famille d'intellectuels : un grand-père greffier et plus tard notaire, un père docteur en médecine, Samy a grandi dans un milieu familial qui le couvait d'amour. «J'aimais depuis ma tendre enfance le sport. J'ai toujours voulu faire carrière dans le sport et Dieu merci, ma famille et mes amis ne m'ont jamais exclu de quoi que ce soit ; d'ailleurs, ils ne m'ont jamais considéré comme un handicapé.» Nous confie Samy. «Les sportifs m'ont toujours fasciné et je me suis toujours identifié à eux. Dahleb était mon modèle, mon héros même. Cela a toujours été mon rêve de le rencontrer.» Ce rêve s'est bien concrétisé et une grande amitié a vu le jour entre l'homme et son «éternelle idole». L'histoire est extraordinaire et Samy nous la raconte avec beaucoup d'émotion. «Lors des éliminatoires de la coupe du monde 1978, l'Algérie a été éliminée face à la Tunisie. Je voyais à la télé la grande déception sur le visage de Dahleb, alors je me suis fixé comme objectif de tout faire pour le rencontrer et lui remonter le moral. Mais avant, j'ai fait des recherches pour avoir le numéro de téléphone du centre d'entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye. J'ai appelé d'ici et, à ma grande surprise, j'ai pu avoir au bout du fil Mous avec qui j'ai longuement discuté. Quelque temps après, je suis parti à Paris, cette fois-ci, spécialement pour le voir et le rencontrer. Je l'ai attendu avec impatience devant le Parc-des-Princes la veille d'un match et lorsque je l'ai aperçu entrant avec son équipe je n'ai pas hésité à l'interpeller pour lui déclarer mon admiration. Cela l'a vraiment touché que je vienne jusqu'à Paris pour le rencontrer et le saluer. Après ce moment, il m'a emmené chez lui et m'a présenté à sa femme. J'ai découvert un grand homme comme je l'ai toujours imaginé. Il m'a même présenté à ses coéquipiers tels que le fabuleux Dominique Rocheteau. Le temps est passé, mais on est restés toujours en contact. Et deux jours après le fameux match PSG-Juventus dans les années 80, il vient me voir à Boufarik pour m'offrir son maillot. Je ne saurais décrire l'émotion qui m'a submergé dès lors. Aujourd'hui, on est devenus des amis intimes. Il vient chez moi et je vais chez lui. Son amitié est une fierté pour moi.» Que peut-on ajouter d'autres à ces mots ? Enrico, Depardieu et les autres Après l'épisode Dahleb, l'heureux feuilleton de Samy continue avec tout son lot de surprises. La rencontre avec un autre géant va marquer encore la vie de Samy. En 2000, lors de la finale de la coupe de la ligue PSG-Gueugnon, l'enfant de la Ville des oranges va croiser la route d'Enrico Macias, le chanteur pour qui il manifeste une grande admiration. «Je l'ai rencontré à la mi-temps au salon d'honneur du Stade de France. Je lui ai parlé en arabe, ce qui lui a fait chaud au cœur. Lorsque je lui ai demandé s'il pense revenir en Algérie, il m'a promis que le premier gala qu'il fera au bled sera à l'honneur de notre association à Boufarik. L'année passée, on s'est revus et il m'a invité chez lui. Il est vraiment très accueillant et très généreux. On est devenus de vrais bons amis. On se contacte à la moindre occasion…» Autres idoles, autres histoires. «Depardieu est toujours pour moi une référence dans le 7e art. J'ai eu la chance de le rencontrer lors de la rencontre OM-Algérie qui a eu lieu au 5-Juillet. On a vite sympathisé, en plus il s'est montré très sensible à notre cause et au travail de notre club. Une année après, il m'a invité à son restaurant situé juste à côté de l'Opéra de Paris. Il m'a présenté à ses cuisiniers japonais. C'est vraiment un personnage à part. Cependant, la personne qui me marquera à vie est incontestablement Aznavour que j'ai rencontré, grâce à son fils, Micha qui est un très bon ami à moi. J'ai vécu un moment particulièrement fort lorsqu'on a joué ensemble du piano en fredonnant quelques notes de ses chansons. Il m'a même confié qu'il se rendra avec plaisir en Algérie s'il est invité un jour.» Les anecdotes sont légion avec notre ami Samy, à l'image de celle de Guy Roux qui lui avouera sans détour sa passion pour l'orange de Boufarik qu'il a goûtée lorsqu'il est venu en Algérie en 1964 en compagnie de l'équipe de France. Toutefois, son voyage au cœur de l'OM, le club le plus prestigieux de France restera pendant longtemps gravé dans sa mémoire. Son travail titanesque à la tête de son association lui a valu une invitation de la part de Pape Diouf, président du club phocéen. Samy a été l'invité d'honneur du match choc OM-PSG et, tenez-vous bien, il a donné lui-même le coup d'envoi de la fameuse rencontre. Après le coup de sifflet final de la rencontre, il s'est dirigé vers les vestiaires pour saluer de grands joueurs qui se sont montrés très disponibles à son égard. Un passage sur OM-TV aux côtés de Pape Diouf marquera aussi pour toujours notre ami Samy. «Faire une apparition sur le terrain du stade Vélodrome sous les applaudissements du public fait partie des moments les plus forts de ma vie. Mon voyage au sein de l'OM demeure vraiment une expérience à part…» Aujourd'hui, avec tous ses moments agréables passés aux côtés de ses idoles préférées, Samy Doucène garde toujours les pieds sur terre. Mais il continue encore à rêver. Son ambition est d'avoir une équipe de basket-ball sur fauteuil roulant, de niveau mondial. Et pour cela l'homme n'hésitera pas à aller au bout de ce rêve… Il s'appelle Samy Doucène. Peut-être que beaucoup d'entre vous ne le connaissent pas, mais soyez-en sûrs, les stars que vous adulez le connaissent très bien. Comment ? Vous n'arrivez toujours pas à comprendre ? Alors, nous allons tout vous raconter. Oui, nous allons vous relater l'histoire de cet homme qui, malgré son handicap, a réalisé ses rêves en rencontrant toutes ses idoles ! De Dahleb à Enrico Macias en passant par Aznavour ou Depardieu, Samy a côtoyé toutes les personnalités qui nourrissaient ses rêves les plus fous lorsqu'il était enfant. Mais méfiez-vous, Samy n'est ni un amateur du star-système ni un «jet seteur» assoiffé de relations pour remplir son carnet d'adresses. C'est juste un homme ambitieux qui a toujours vu loin malgré son handicap. En effet, la poliomyélite dont il était atteint très jeune n'a jamais perturbé la personnalité de Samy comme elle ne l'a jamais poussé à douter de lui-même et de ce qu'il est capable de faire. Au contraire, il a fait de son handicap un avantage et une force afin de relever tous les défis. L'infirmité, de ses propres aveux, lui a permis d'apprécier les choses à leur juste valeur et de savourer la vie au jour le jour sans le moindre complexe. Handicapé certes, mais jamais faible ni incapable. Pour s'en convaincre, il suffit de voir le bilan de son travail depuis qu'il a pris la direction du FCB (Farik Charef Boufarik) en 1994. Le FCB : l'un des meilleurs clubs de basket-ball Ce club de basket-ball sur fauteuil roulant est tout simplement—ce n'est guère une exagération— l'un des meilleurs clubs en Afrique dans sa discipline. Ce club fétiche de Boufarik collectionne les titres de champions d'Algérie depuis des années, les coupes d'Algérie remplissent aussi ses vitrines et n'oublions pas, en dépit de toutes les conditions difficiles et les moyens limités, les honorables participations de ce club de handicapés moteur dans les tournois internationaux de la discipline comme ceux du tournoi international d'Egypte où il s'est classé 3e, demi-finaliste au championnat d'Afrique des clubs champions en mai 2003 et une 3e place au championnat maghrébin au Maroc qui a eu lieu cette année. Un palmarès éloquent qui n'a pas laissé indifférents nos dirigeants pourtant rarement sensibles à la cause des handicapés. Ainsi, le président de la République a félicité, plus d'une fois, M. Doucène pour son travail au sein de son club dont la réputation dépasse même nos frontières. Le Chef du gouvernement a tenu aussi à congratuler le manager et son équipe en les accueillant dans son palais avec tous les honneurs. L'estime et la considération de Jacques Chirac, du prince Albert de Monaco se traduisent chaque année par des messages de félicitations et des invitations en France pour des stages de perfectionnement. Samy profite aussi de l'amitié qu'il a tissée avec de nombreuses personnalités pour booster son club. Il est de ce fait en contact permanent avec des ambassadeurs dont celui du Canada qui assiste parfois à des rencontres de basket-ball que livre le FCB. De l'aveu même des joueurs et des aficionados du club, l'association handisports de Boufarik n'a jamais connu depuis sa création en 1982 tant de consécrations que sous le règne de Monsieur Samy Doucène. Mais le président n'est jamais satisfait ; il faut toujours faire mieux et plus. Son objectif est simple : élever son club au plus haut rang de cette discipline. N'est-ce pas déjà le cas lorsqu'on sait que le président de la fédération internationale de handisports, M. Craven, n'a pas tari d'éloges lors de sa visite à Boufarik sur les qualités de l'équipe dont le joueur, Nabil Gueddoune, est même classé parmi les quatre meilleurs joueurs au monde ? La réponse est à notre avis évidente. Mais pour jouer toujours dans la cour des grands, Samy devoir faire montre d'un grand talent. C'est ce qui va lui valoir le titre du meilleur président d'association sportive en 2004. Aujourd'hui, le FCB est la fierté de toute la Mitidja. Ses succès et sa réussite servent même de modèle aux autres clubs valides de Boufarik et de ses environs. Et les sponsors aussi ont répondu favorablement aux appels successifs de Samy. Ainsi, Air Algérie, Sonelgaz, Peugeot, Michelin, et bien d'autres encore se sont tous fait un honneur de soutenir financièrement le F.C.B dans son parcours héroïque. Avec le temps, un véritable Fan Club s'est constitué et de prestigieuses personnalités sont membres d'honneur au sein de l'association sportive des handicapés moteur de Boufarik. On pourrait citer Kamel Sanhadji, le chercheur algérien mondialement connu, Maître Jacques Vergès, l'ambassadeur d'Italie en Algérie, etc. Cette reconnaissance a fait de « Samy un homme comblé» comme il nous le dira lui-même lors d'une visite chez lui, car son «club est tout simplement sa vie» et ses «joueurs, les entraîneurs, et le staff technique» sont sa «véritable famille». Une famille pour laquelle il est dévoué. Néanmoins, parlons un peu de l'homme et oublions un peu son œuvre. Dahleb : mon idole de toujours Notre bonhomme est né le 5 décembre 1957 à Boufarik. Issu d'une famille d'intellectuels : un grand-père greffier et plus tard notaire, un père docteur en médecine, Samy a grandi dans un milieu familial qui le couvait d'amour. «J'aimais depuis ma tendre enfance le sport. J'ai toujours voulu faire carrière dans le sport et Dieu merci, ma famille et mes amis ne m'ont jamais exclu de quoi que ce soit ; d'ailleurs, ils ne m'ont jamais considéré comme un handicapé.» Nous confie Samy. «Les sportifs m'ont toujours fasciné et je me suis toujours identifié à eux. Dahleb était mon modèle, mon héros même. Cela a toujours été mon rêve de le rencontrer.» Ce rêve s'est bien concrétisé et une grande amitié a vu le jour entre l'homme et son «éternelle idole». L'histoire est extraordinaire et Samy nous la raconte avec beaucoup d'émotion. «Lors des éliminatoires de la coupe du monde 1978, l'Algérie a été éliminée face à la Tunisie. Je voyais à la télé la grande déception sur le visage de Dahleb, alors je me suis fixé comme objectif de tout faire pour le rencontrer et lui remonter le moral. Mais avant, j'ai fait des recherches pour avoir le numéro de téléphone du centre d'entraînement du PSG à Saint-Germain-en-Laye. J'ai appelé d'ici et, à ma grande surprise, j'ai pu avoir au bout du fil Mous avec qui j'ai longuement discuté. Quelque temps après, je suis parti à Paris, cette fois-ci, spécialement pour le voir et le rencontrer. Je l'ai attendu avec impatience devant le Parc-des-Princes la veille d'un match et lorsque je l'ai aperçu entrant avec son équipe je n'ai pas hésité à l'interpeller pour lui déclarer mon admiration. Cela l'a vraiment touché que je vienne jusqu'à Paris pour le rencontrer et le saluer. Après ce moment, il m'a emmené chez lui et m'a présenté à sa femme. J'ai découvert un grand homme comme je l'ai toujours imaginé. Il m'a même présenté à ses coéquipiers tels que le fabuleux Dominique Rocheteau. Le temps est passé, mais on est restés toujours en contact. Et deux jours après le fameux match PSG-Juventus dans les années 80, il vient me voir à Boufarik pour m'offrir son maillot. Je ne saurais décrire l'émotion qui m'a submergé dès lors. Aujourd'hui, on est devenus des amis intimes. Il vient chez moi et je vais chez lui. Son amitié est une fierté pour moi.» Que peut-on ajouter d'autres à ces mots ? Enrico, Depardieu et les autres Après l'épisode Dahleb, l'heureux feuilleton de Samy continue avec tout son lot de surprises. La rencontre avec un autre géant va marquer encore la vie de Samy. En 2000, lors de la finale de la coupe de la ligue PSG-Gueugnon, l'enfant de la Ville des oranges va croiser la route d'Enrico Macias, le chanteur pour qui il manifeste une grande admiration. «Je l'ai rencontré à la mi-temps au salon d'honneur du Stade de France. Je lui ai parlé en arabe, ce qui lui a fait chaud au cœur. Lorsque je lui ai demandé s'il pense revenir en Algérie, il m'a promis que le premier gala qu'il fera au bled sera à l'honneur de notre association à Boufarik. L'année passée, on s'est revus et il m'a invité chez lui. Il est vraiment très accueillant et très généreux. On est devenus de vrais bons amis. On se contacte à la moindre occasion…» Autres idoles, autres histoires. «Depardieu est toujours pour moi une référence dans le 7e art. J'ai eu la chance de le rencontrer lors de la rencontre OM-Algérie qui a eu lieu au 5-Juillet. On a vite sympathisé, en plus il s'est montré très sensible à notre cause et au travail de notre club. Une année après, il m'a invité à son restaurant situé juste à côté de l'Opéra de Paris. Il m'a présenté à ses cuisiniers japonais. C'est vraiment un personnage à part. Cependant, la personne qui me marquera à vie est incontestablement Aznavour que j'ai rencontré, grâce à son fils, Micha qui est un très bon ami à moi. J'ai vécu un moment particulièrement fort lorsqu'on a joué ensemble du piano en fredonnant quelques notes de ses chansons. Il m'a même confié qu'il se rendra avec plaisir en Algérie s'il est invité un jour.» Les anecdotes sont légion avec notre ami Samy, à l'image de celle de Guy Roux qui lui avouera sans détour sa passion pour l'orange de Boufarik qu'il a goûtée lorsqu'il est venu en Algérie en 1964 en compagnie de l'équipe de France. Toutefois, son voyage au cœur de l'OM, le club le plus prestigieux de France restera pendant longtemps gravé dans sa mémoire. Son travail titanesque à la tête de son association lui a valu une invitation de la part de Pape Diouf, président du club phocéen. Samy a été l'invité d'honneur du match choc OM-PSG et, tenez-vous bien, il a donné lui-même le coup d'envoi de la fameuse rencontre. Après le coup de sifflet final de la rencontre, il s'est dirigé vers les vestiaires pour saluer de grands joueurs qui se sont montrés très disponibles à son égard. Un passage sur OM-TV aux côtés de Pape Diouf marquera aussi pour toujours notre ami Samy. «Faire une apparition sur le terrain du stade Vélodrome sous les applaudissements du public fait partie des moments les plus forts de ma vie. Mon voyage au sein de l'OM demeure vraiment une expérience à part…» Aujourd'hui, avec tous ses moments agréables passés aux côtés de ses idoles préférées, Samy Doucène garde toujours les pieds sur terre. Mais il continue encore à rêver. Son ambition est d'avoir une équipe de basket-ball sur fauteuil roulant, de niveau mondial. Et pour cela l'homme n'hésitera pas à aller au bout de ce rêve…