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Une maladie aux dommages irréversibles
Le glaucome
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 12 - 2007

Le glaucome est dû à une augmentation de la pression intraoculaire à cause de la présence d'une trop grande quantité de liquide, l'humeur aqueuse, dans la partie antérieure de l'oeil.
Le glaucome est dû à une augmentation de la pression intraoculaire à cause de la présence d'une trop grande quantité de liquide, l'humeur aqueuse, dans la partie antérieure de l'oeil.
Il doit être traité et suivi, parce qu'il risque d'évoluer vers la cécité.
La pression intraoculaire doit rester dans les limites de la normale ; une hyperpression altèrera les autres structures de l'œil, tout particulièrement la rétine et le nerf optique (en arrière du globe oculaire), éléments indispensables pour crypter et transmettre les images au cerveau et donc assurer la vision.
Quand la pression intraoculaire est trop importante
Quand l'humeur aqueuse circule mal ou/et est mal résorbée, il apparaît une augmentation de la pression de l'œil. A un certain niveau de pression, le glaucome apparaît, entraînant des lésions irréversibles de la rétine et du nerf optique. Ces lésions diminuent l'acuité visuelle et le champ visuel et peuvent, si le glaucome n'est pas traité et suivi, évoluer vers la cécité.
Le glaucome à angle ouvert
Ce type de glaucome peut être asymptomatique dans un premier temps ; parfois un halo lumineux peut gêner la vision. Dans ces types de glaucome, l' humeur aqueuse continue à être évacuée mais mal, le trabéculum étant un peu bouché.
Néanmoins, au bout d'un certain temps, si le glaucome passe inaperçu, des douleurs, une baisse de l'acuité visuelle font consulter.
Le glaucome à angle fermé
Un autre type de glaucome se manifeste beaucoup plus bruyamment parce que brutalement : la circulation de l'humeur aqueuse ne se fait plus et la pression intra-oculaire augmente rapidement. L'œil est alors extrêmement douloureux, rouge ; la baisse de l'acuité visuelle est patente. En général, le médecin est rapidement vu et le diagnostic est fait.
D'autres types
de glaucomes
Il existe des hypertonies oculaires sans glaucome mais elles risquent tout de même d'évoluer vers un glaucome. Elles doivent être surveillées comme des glaucomes.
Il existe des glaucomes à pression normale dus à des facteurs probablement vasculaires, il faut les dépister et les traiter parce que l'évolution est la même que les glaucomes à pression intra oculaire élevée.
Les facteurs de risque
Le glaucome apparaît plus volontiers après 40 ans mais il existe des glaucomes infantiles, congénitaux graves.
La race noire et les femmes sont plus prédisposées au glaucome.
Des facteurs génétiques entrent également en compte.
La myopie, l'hypermétropie, le diabète, la cortisone, les psychotropes sont des facteurs favorisants.
Les examens
complémentaires
- Le tonomètre permet la mesure de la pression intra oculaire.
- Le gonioscope mesure l'angle irido-cornéen et permet de faire le diagnostic du type de glaucome.
- Le fond d'œil, après dilatation de la pupille avec un collyre à base d'atropine permet de voir l'état de la rétine qui tapisse le fond de l'œil (c'est la pastille rouge que l'on voit dans les yeux sur des photos prises au flash) ainsi que l'état du nerf optique.
Le champ visuel (ou périmétrie) permet d'objectiver l'atteinte de la rétine : en effet si des zones de la rétine sont lésées, les zones correspondantes du champ visuel seront visualisées à l'examen. Cet examen permet de suivre l'évolution du glaucome et des dégâts qu'il occasionne à la rétine.
Les traitements
Il sera essentiellement local : des collyres diminuant la production d'humeur aqueuse ou facilitant la circulation de l'humeur aqueuse sont prescrits. Attention : les collyres ont une date de péremption très courte, dès l'instant où le flacon est ouvert, il ne faut pas l'utiliser plus de 15 jours à 1 mois maximum. Il est, par ailleurs, indispensable de se laver les mains avec de l'eau et du savon avant d'instiller les gouttes.
Les Béta-bloquants sont souvent employés. Dans ce cas, il est important d'en avertir le médecin traitant, car cette molécule a également une action cardiaque et respiratoire. De même, le patient avertira l'ophtalmologiste d'antécédents cardiaques ou respiratoires ainsi que de la prise de médicaments.
L'observance
du traitement médical
Il est essentiel de suivre son traitement très régulièrement, à heures régulières et ne pas l'arrêter ; tout comme il est indispensable de voir régulièrement l'ophtalmologiste : la surveillance se fait sur l'évolution de l'acuité visuelle, l'examen de la rétine et du nerf optique au fond d'oeil, le champ visuel, la mesure de la pression intraoculaire.
Il faut aussi parler des difficultés éventuelles à suivre le traitement, ses possibles effets secondaires : malaises, troubles cardio-vasculaires, troubles oculaires, modifications de la vision.
Il ne faut pas hésiter non plus à en parler au médecin traitant.
Le laser
Quand le traitement médical ne suffit pas, la trabéculoplastie favorisera, l'écoulement à travers le filtre. L'iridotomie, une brèche dans l'iris, favorisera quant à elle, l'écoulement de l'humeur aqueuse entre chambre postérieure et chambre antérieure.
Ces deux interventions nécessitent un suivi régulier ; un traitement médical sera en outre toujours indispensable..
Il doit être traité et suivi, parce qu'il risque d'évoluer vers la cécité.
La pression intraoculaire doit rester dans les limites de la normale ; une hyperpression altèrera les autres structures de l'œil, tout particulièrement la rétine et le nerf optique (en arrière du globe oculaire), éléments indispensables pour crypter et transmettre les images au cerveau et donc assurer la vision.
Quand la pression intraoculaire est trop importante
Quand l'humeur aqueuse circule mal ou/et est mal résorbée, il apparaît une augmentation de la pression de l'œil. A un certain niveau de pression, le glaucome apparaît, entraînant des lésions irréversibles de la rétine et du nerf optique. Ces lésions diminuent l'acuité visuelle et le champ visuel et peuvent, si le glaucome n'est pas traité et suivi, évoluer vers la cécité.
Le glaucome à angle ouvert
Ce type de glaucome peut être asymptomatique dans un premier temps ; parfois un halo lumineux peut gêner la vision. Dans ces types de glaucome, l' humeur aqueuse continue à être évacuée mais mal, le trabéculum étant un peu bouché.
Néanmoins, au bout d'un certain temps, si le glaucome passe inaperçu, des douleurs, une baisse de l'acuité visuelle font consulter.
Le glaucome à angle fermé
Un autre type de glaucome se manifeste beaucoup plus bruyamment parce que brutalement : la circulation de l'humeur aqueuse ne se fait plus et la pression intra-oculaire augmente rapidement. L'œil est alors extrêmement douloureux, rouge ; la baisse de l'acuité visuelle est patente. En général, le médecin est rapidement vu et le diagnostic est fait.
D'autres types
de glaucomes
Il existe des hypertonies oculaires sans glaucome mais elles risquent tout de même d'évoluer vers un glaucome. Elles doivent être surveillées comme des glaucomes.
Il existe des glaucomes à pression normale dus à des facteurs probablement vasculaires, il faut les dépister et les traiter parce que l'évolution est la même que les glaucomes à pression intra oculaire élevée.
Les facteurs de risque
Le glaucome apparaît plus volontiers après 40 ans mais il existe des glaucomes infantiles, congénitaux graves.
La race noire et les femmes sont plus prédisposées au glaucome.
Des facteurs génétiques entrent également en compte.
La myopie, l'hypermétropie, le diabète, la cortisone, les psychotropes sont des facteurs favorisants.
Les examens
complémentaires
- Le tonomètre permet la mesure de la pression intra oculaire.
- Le gonioscope mesure l'angle irido-cornéen et permet de faire le diagnostic du type de glaucome.
- Le fond d'œil, après dilatation de la pupille avec un collyre à base d'atropine permet de voir l'état de la rétine qui tapisse le fond de l'œil (c'est la pastille rouge que l'on voit dans les yeux sur des photos prises au flash) ainsi que l'état du nerf optique.
Le champ visuel (ou périmétrie) permet d'objectiver l'atteinte de la rétine : en effet si des zones de la rétine sont lésées, les zones correspondantes du champ visuel seront visualisées à l'examen. Cet examen permet de suivre l'évolution du glaucome et des dégâts qu'il occasionne à la rétine.
Les traitements
Il sera essentiellement local : des collyres diminuant la production d'humeur aqueuse ou facilitant la circulation de l'humeur aqueuse sont prescrits. Attention : les collyres ont une date de péremption très courte, dès l'instant où le flacon est ouvert, il ne faut pas l'utiliser plus de 15 jours à 1 mois maximum. Il est, par ailleurs, indispensable de se laver les mains avec de l'eau et du savon avant d'instiller les gouttes.
Les Béta-bloquants sont souvent employés. Dans ce cas, il est important d'en avertir le médecin traitant, car cette molécule a également une action cardiaque et respiratoire. De même, le patient avertira l'ophtalmologiste d'antécédents cardiaques ou respiratoires ainsi que de la prise de médicaments.
L'observance
du traitement médical
Il est essentiel de suivre son traitement très régulièrement, à heures régulières et ne pas l'arrêter ; tout comme il est indispensable de voir régulièrement l'ophtalmologiste : la surveillance se fait sur l'évolution de l'acuité visuelle, l'examen de la rétine et du nerf optique au fond d'oeil, le champ visuel, la mesure de la pression intraoculaire.
Il faut aussi parler des difficultés éventuelles à suivre le traitement, ses possibles effets secondaires : malaises, troubles cardio-vasculaires, troubles oculaires, modifications de la vision.
Il ne faut pas hésiter non plus à en parler au médecin traitant.
Le laser
Quand le traitement médical ne suffit pas, la trabéculoplastie favorisera, l'écoulement à travers le filtre. L'iridotomie, une brèche dans l'iris, favorisera quant à elle, l'écoulement de l'humeur aqueuse entre chambre postérieure et chambre antérieure.
Ces deux interventions nécessitent un suivi régulier ; un traitement médical sera en outre toujours indispensable..


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