Le double attentat terroriste, qui a visé respectivement les locaux du Conseil constitutionnel situé à Ben Aknoun et le siège des Nations unies à Hydra, a été perpétré simultanément et à une heure de grande affluence pour faire le maximum de victimes. Le choc, suite à ces deux attentats kamikaze, était perceptible sur les visages des citoyens et des officiels qui paraissaient trop nerveux. Après une brève accalmie de 3 mois, le dernier attentat en date remontant au 8 septembre avec une attaque-suicide à la voiture piégée contre une caserne des gardes-côtes à Dellys, qui avait fait 32 morts et 45 blessés, le cycle des attentats-suicide à la voiture piégée a repris de plus belle avec ce double attentat meurtrier, dont le bilan ne cesse de s'alourdir d'heure en heure. Ces deux attaques ont été exécutées par l'organisation terroriste GSPC qui s'est ralliée à Al-Qaïda, la nébuleuse intégriste, présente en Irak, en Somalie et en Afghanistan où elle soutient les talibans. Le gouvernement Belkhadem, qui a suspendu sa réunion hebdomadaire pour suivre les événements de près, a immédiatement dépêché sur les lieux le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, afin de superviser les opérations de secours et aussi pour dresser un premier bilan provisoire qui fait état, selon des sources croisées, de plus de 60 morts et des dizaines de blessés. Parmi eux, on dénombre 10 employés algériens du Haut-Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui lui est mitoyen. Ces personnes ont été tuées dans les locaux du HCR et du PNUD. A Genève, une source onusienne a ensuite évoqué des « disparus », qui appartiennent à plusieurs organes des Nations unies, dont le PNUD, le Programme alimentaire mondial (PAM) ou encore le Bureau international du travail (BIT). Le ministère des Affaires étrangères a immédiatement doté la représentation de l'Organisation des Nations unies à Alger de facilitations, notamment un bureau et des moyens de communication, devant permettre à son personnel d'être en contact avec le siège permanent de l'ONU à New York. Des moyens de transport ont été également mis à la disposition du personnel de la représentation, selon un responsable du ministère, suite à la visite effectuée sur le terrain par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Parmi les personnes décédées, figurent des employés de la représentation, des riverains et des passants, alors que deux personnes se trouvant sous les décombres ont été secourues. Un impressionnant cordon de sécurité a été déployé aux alentours des deux édifices afin de permettre aux enquêteurs de la police scientifique de « remonter la filière » et d'établir le « mode opératoire » des deux attentats. Diverses réactions internationales ont été enregistrées juste après ce double attentat. Des chefs d'Etat et de gouvernement ont pratiquement et à l'unanimité condamné ces actes terroristes. Le président Bouteflika a eu des entretiens téléphoniques avec le président français Sarkozy, le roi Juan Carlos et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Le double attentat terroriste, qui a visé respectivement les locaux du Conseil constitutionnel situé à Ben Aknoun et le siège des Nations unies à Hydra, a été perpétré simultanément et à une heure de grande affluence pour faire le maximum de victimes. Le choc, suite à ces deux attentats kamikaze, était perceptible sur les visages des citoyens et des officiels qui paraissaient trop nerveux. Après une brève accalmie de 3 mois, le dernier attentat en date remontant au 8 septembre avec une attaque-suicide à la voiture piégée contre une caserne des gardes-côtes à Dellys, qui avait fait 32 morts et 45 blessés, le cycle des attentats-suicide à la voiture piégée a repris de plus belle avec ce double attentat meurtrier, dont le bilan ne cesse de s'alourdir d'heure en heure. Ces deux attaques ont été exécutées par l'organisation terroriste GSPC qui s'est ralliée à Al-Qaïda, la nébuleuse intégriste, présente en Irak, en Somalie et en Afghanistan où elle soutient les talibans. Le gouvernement Belkhadem, qui a suspendu sa réunion hebdomadaire pour suivre les événements de près, a immédiatement dépêché sur les lieux le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, afin de superviser les opérations de secours et aussi pour dresser un premier bilan provisoire qui fait état, selon des sources croisées, de plus de 60 morts et des dizaines de blessés. Parmi eux, on dénombre 10 employés algériens du Haut-Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui lui est mitoyen. Ces personnes ont été tuées dans les locaux du HCR et du PNUD. A Genève, une source onusienne a ensuite évoqué des « disparus », qui appartiennent à plusieurs organes des Nations unies, dont le PNUD, le Programme alimentaire mondial (PAM) ou encore le Bureau international du travail (BIT). Le ministère des Affaires étrangères a immédiatement doté la représentation de l'Organisation des Nations unies à Alger de facilitations, notamment un bureau et des moyens de communication, devant permettre à son personnel d'être en contact avec le siège permanent de l'ONU à New York. Des moyens de transport ont été également mis à la disposition du personnel de la représentation, selon un responsable du ministère, suite à la visite effectuée sur le terrain par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Parmi les personnes décédées, figurent des employés de la représentation, des riverains et des passants, alors que deux personnes se trouvant sous les décombres ont été secourues. Un impressionnant cordon de sécurité a été déployé aux alentours des deux édifices afin de permettre aux enquêteurs de la police scientifique de « remonter la filière » et d'établir le « mode opératoire » des deux attentats. Diverses réactions internationales ont été enregistrées juste après ce double attentat. Des chefs d'Etat et de gouvernement ont pratiquement et à l'unanimité condamné ces actes terroristes. Le président Bouteflika a eu des entretiens téléphoniques avec le président français Sarkozy, le roi Juan Carlos et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.