Il s'agit de la plus grande opération de maintien de la paix engagée par l'ONU. Le représentant spécial de l'ONU et son homologue de l'UA poursuivront parallèlement leurs efforts en vue de la convocation d'une conférence pour la paix entre Khartoum et les groupes rebelles. Il s'agit de la plus grande opération de maintien de la paix engagée par l'ONU. Le représentant spécial de l'ONU et son homologue de l'UA poursuivront parallèlement leurs efforts en vue de la convocation d'une conférence pour la paix entre Khartoum et les groupes rebelles. Conformément aux dispositions de la résolution 1769 du 31 juillet passé prise par le Conseil de sécurité de l'ONU, à la suite de la conférence internationale de Paris sur le Darfour, c'est aujourd'hui que la force hybride ONU/ UA se déploiera sur le terrain pour prendre le relais de la mission africaine en place depuis 2004 et qui compte 6.000 hommes manifestement sous-équipés et sous formés pour ce genre de mission de maintien de la paix. La cérémonie qui aura lieu à El Facher, dans le Nord soudanais, verra l'ONU et l'UA mettre en place la plus importante opération de maintien de la paix dans le monde et qui bénéficie d'un budget colossal de 1,478 milliard de dollars. Une fois totalement déployée, la Minuad, qui prend le relais de l'Amis africaine dont le mandat arrive à expiration, comptera pas moins de 20.000 soldats, 6.000 policiers ainsi qu'un nombre conséquent de personnel civil. Pour le début de cette opération, 9.000 hommes seront sur le terrain en soutien aux quelque 7.000 membres de la mission africaine. Le tout sera appuyé, pour tout ce qui concerne l'aide humanitaire proprement dite, par 80 ONG et 13 agences humanitaires totalisant pas moins de 12.000 bénévoles. La cérémonie sera présidée par les deux représentants spéciaux de l'ONU, le Suédois Jan Eliassen, et l'Africain Salim Ahmed Salim dont la mission principale est de poursuivre leurs efforts pour un règlement politique de la crise ainsi que pour une relance des négociations entre le gouvernement central soudanais et les groupes rebelles, en vue d'un nouvel accord de paix. L'on se souvient de l'immense déception internationale à la suite du lamentable échec de la réunion tenue à Syrte, en Libye, courant novembre passé et qui avait vu l'absence de nombre des principaux groupes rebelles. Les négociations doivent en principe amener les deux belligérants à adopter un consensus, outre sur le retour de la paix dans la région, de négocier un accord portant sur un partage équitable des richesses. Le représentant permanent du Soudan à l'ONU a rappelé pour l'occasion l'engagement de son pays à se hisser à la hauteur de ses engagements, mais a aussi demandé des garanties pour le respect de la souveraineté nationale et une totale non-ingérence pour tout ce qui touche aux activités politiques, judiciaires et administratives. Il est à craindre, ainsi que le confirment les récents accrochages survenus entre des éléments appartenant à une tribu arabe et l'armée du Sud Soudan et qui ont déjà fait plusieurs dizaines morts au niveau de la ligne de démarcation entre le Nord et le Sud Soudan, qu'au moins pour les premiers temps, des impondérables puissent survenir. C'est là l'une des raisons pour lesquelles le président français Nicholas Sarkozy et son homologue soudanais El Béchir ont eu un entretien téléphonique dans la soirée de vendredi passé. Cet entretien a essentiellement porté sur les conditions effectives de déploiement de la force hybride et les engagements pris par le Soudan. Pour condition fondamentale, on sait que Khartoum avait averti que seule une force prenant en compte l'Union africaine serait acceptée. Précisons enfin que les contingents de la Minuad proviendront de l'Egypte, du Pakistan, d'Ethiopie et du Népal. Conformément aux dispositions de la résolution 1769 du 31 juillet passé prise par le Conseil de sécurité de l'ONU, à la suite de la conférence internationale de Paris sur le Darfour, c'est aujourd'hui que la force hybride ONU/ UA se déploiera sur le terrain pour prendre le relais de la mission africaine en place depuis 2004 et qui compte 6.000 hommes manifestement sous-équipés et sous formés pour ce genre de mission de maintien de la paix. La cérémonie qui aura lieu à El Facher, dans le Nord soudanais, verra l'ONU et l'UA mettre en place la plus importante opération de maintien de la paix dans le monde et qui bénéficie d'un budget colossal de 1,478 milliard de dollars. Une fois totalement déployée, la Minuad, qui prend le relais de l'Amis africaine dont le mandat arrive à expiration, comptera pas moins de 20.000 soldats, 6.000 policiers ainsi qu'un nombre conséquent de personnel civil. Pour le début de cette opération, 9.000 hommes seront sur le terrain en soutien aux quelque 7.000 membres de la mission africaine. Le tout sera appuyé, pour tout ce qui concerne l'aide humanitaire proprement dite, par 80 ONG et 13 agences humanitaires totalisant pas moins de 12.000 bénévoles. La cérémonie sera présidée par les deux représentants spéciaux de l'ONU, le Suédois Jan Eliassen, et l'Africain Salim Ahmed Salim dont la mission principale est de poursuivre leurs efforts pour un règlement politique de la crise ainsi que pour une relance des négociations entre le gouvernement central soudanais et les groupes rebelles, en vue d'un nouvel accord de paix. L'on se souvient de l'immense déception internationale à la suite du lamentable échec de la réunion tenue à Syrte, en Libye, courant novembre passé et qui avait vu l'absence de nombre des principaux groupes rebelles. Les négociations doivent en principe amener les deux belligérants à adopter un consensus, outre sur le retour de la paix dans la région, de négocier un accord portant sur un partage équitable des richesses. Le représentant permanent du Soudan à l'ONU a rappelé pour l'occasion l'engagement de son pays à se hisser à la hauteur de ses engagements, mais a aussi demandé des garanties pour le respect de la souveraineté nationale et une totale non-ingérence pour tout ce qui touche aux activités politiques, judiciaires et administratives. Il est à craindre, ainsi que le confirment les récents accrochages survenus entre des éléments appartenant à une tribu arabe et l'armée du Sud Soudan et qui ont déjà fait plusieurs dizaines morts au niveau de la ligne de démarcation entre le Nord et le Sud Soudan, qu'au moins pour les premiers temps, des impondérables puissent survenir. C'est là l'une des raisons pour lesquelles le président français Nicholas Sarkozy et son homologue soudanais El Béchir ont eu un entretien téléphonique dans la soirée de vendredi passé. Cet entretien a essentiellement porté sur les conditions effectives de déploiement de la force hybride et les engagements pris par le Soudan. Pour condition fondamentale, on sait que Khartoum avait averti que seule une force prenant en compte l'Union africaine serait acceptée. Précisons enfin que les contingents de la Minuad proviendront de l'Egypte, du Pakistan, d'Ethiopie et du Népal.