Le cabinet israélien a décidé hier de maintenir le blocus décidé la semaine dernière malgré les appels internationaux, notamment des Nations unies, pressant Israël de reprendre les approvisionnements pour éviter une crise humanitaire. Le cabinet israélien a décidé hier de maintenir le blocus décidé la semaine dernière malgré les appels internationaux, notamment des Nations unies, pressant Israël de reprendre les approvisionnements pour éviter une crise humanitaire. La bande de Ghaza, placée sous blocus total par Israël en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes, était frappée hier par d'importantes coupures d'électricité risquant de s'aggraver avec l'arrêt de l'unique centrale du territoire en pénurie de carburant. Lors de sa séance hebdomadaire, le cabinet israélien a décidé hier de maintenir le blocus décidé la semaine dernière malgré les appels internationaux, notamment des Nations unies, pressant Israël de reprendre les approvisionnements pour éviter une crise humanitaire. Depuis jeudi soir, Israël a cessé les fournitures de carburants, de produits alimentaires et humanitaires à Ghaza, un territoire pauvre abritant environ 1,5 million d'habitants entièrement dépendants de l'aide extérieure. Hier matin, la plupart des quartiers de la ville de Ghaza -où vivent plus de 400.000 personnes- étaient privés de courant alors que les stocks de gaz domestique et ceux de fuel, nécessaires pour le fonctionnement des générateurs, étaient épuisés. La seule centrale électrique de la bande de Ghaza, alimentée au fuel et qui fournit jusqu'à 30% de l'électricité au territoire, a encore réduit sa production dans la matinée et pourrait tout simplement arrêter sa production. "Nous avons cessé ce matin la production d'une des deux turbines qui fonctionnaient encore. Si nous ne recevons pas de carburant, nous devrons arrêter la dernière turbine dans la soirée ce qui mettra à l'arrêt total la centrale", a affirmé le directeur de la centrale Rafiq Mliha. L'agence de l'Onu pour les réfugiés à Ghaza (Unrwa), qui mit en garde contre les "effets dévastateurs" de la poursuite du blocus, s'est élevée contre le blocus israélien. "Priver les gens de choses fondamentales comme l'eau revient à les priver de la dignité humaine. Il est difficile de comprendre la logique qui consiste à faire souffrir des centaines de milliers de personnes pour rien", a critiqué son porte-parole,Christopher Gunness. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit très inquiet des conséquences humanitaires du blocus par Israël de la bande de Ghaza et a renouvelé son appel à un arrêt immédiat des violences dans la région. La bande de Ghaza, placée sous blocus total par Israël en représailles aux tirs de roquettes palestiniennes, était frappée hier par d'importantes coupures d'électricité risquant de s'aggraver avec l'arrêt de l'unique centrale du territoire en pénurie de carburant. Lors de sa séance hebdomadaire, le cabinet israélien a décidé hier de maintenir le blocus décidé la semaine dernière malgré les appels internationaux, notamment des Nations unies, pressant Israël de reprendre les approvisionnements pour éviter une crise humanitaire. Depuis jeudi soir, Israël a cessé les fournitures de carburants, de produits alimentaires et humanitaires à Ghaza, un territoire pauvre abritant environ 1,5 million d'habitants entièrement dépendants de l'aide extérieure. Hier matin, la plupart des quartiers de la ville de Ghaza -où vivent plus de 400.000 personnes- étaient privés de courant alors que les stocks de gaz domestique et ceux de fuel, nécessaires pour le fonctionnement des générateurs, étaient épuisés. La seule centrale électrique de la bande de Ghaza, alimentée au fuel et qui fournit jusqu'à 30% de l'électricité au territoire, a encore réduit sa production dans la matinée et pourrait tout simplement arrêter sa production. "Nous avons cessé ce matin la production d'une des deux turbines qui fonctionnaient encore. Si nous ne recevons pas de carburant, nous devrons arrêter la dernière turbine dans la soirée ce qui mettra à l'arrêt total la centrale", a affirmé le directeur de la centrale Rafiq Mliha. L'agence de l'Onu pour les réfugiés à Ghaza (Unrwa), qui mit en garde contre les "effets dévastateurs" de la poursuite du blocus, s'est élevée contre le blocus israélien. "Priver les gens de choses fondamentales comme l'eau revient à les priver de la dignité humaine. Il est difficile de comprendre la logique qui consiste à faire souffrir des centaines de milliers de personnes pour rien", a critiqué son porte-parole,Christopher Gunness. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit très inquiet des conséquences humanitaires du blocus par Israël de la bande de Ghaza et a renouvelé son appel à un arrêt immédiat des violences dans la région.