«Une bonne fessée, cela ne peut pas faire de tort!» entend-on souvent dans les discussions animées entre parents. Voilà bien un sujet controversé qui fera encore longtemps débat. Et pourtant… Depuis quelques années, la communauté internationale a décrété le 30 avril «journée internationale contre la fessée et les violences éducatives», ce qui reflète la gravité psychologique d'une attitude éducative souvent jugée indispensable et peu préjudiciable par les parents. La fessée est considérée comme un non-sens pédagogique, car comment comprendre qu'un enfant puisse intégrer le fait qu'on lui fasse ce qu'on lui interdit ? « Tu ne peux pas taper… mais moi si… et même que c'est pour ton bien ! », n'hésitent pas à répliquer certains parents recourant à la fessée en guise de punition pour rappeler leur gosse à l'ordre et l'empêcher de commettre des bêtises. Frapper pour quelque raison que ce soit doit être considéré comme un interdit majeur dans toutes les sociétés. Si nous frappons un enfant, prétextant que c'est pour son intérêt, il adoptera très certainement ce type de comportement plus tard. Les parents administrent le plus souvent une fessée à leurs gosses quand ils se sentent impuissants. Ils perdent alors le contrôle d'eux-mêmes et en viennent aux mains ou aux cris. Ils rentrent de ce fait clairement dans le registre de la violence. Françoise Dolto exprimait qu'elle ne jugeait pas un parent qui donne une fessée à son enfant, mais par contre qu'elle était beaucoup plus sévère si ce même parent ne revenait pas ensuite pour s'excuser de son passage à l'acte. L'absence de parole cristallise la violence. Dans ces cas là, l'enfant a le droit et le besoin d'entendre que nous nous sommes trompés. Une éducation sans gifle ni fessée est tout à fait possible, contrairement à la croyance de certains parents que l'enfant doit être sévèrement réprimandé pour ne plus fauter. La fermeté dans l'éducation passe par des limites claires, exprimées avec une autorité juste et non par des violences corporelles quel que soit leur degré. La parole et la sanction suffisent pour conduire un enfant vers l'autonomie. Gifler ou donner la fessée à un enfant, c'est lui faire subir des humiliations inutiles qui risquent de le marquer à vie du sceau indélébile de la honte. La non-violence doit rester le fondement incontournable de l'éducation. Tout comme la violence à l'encontre des femmes a été sévèrement pénalisée, celle des parents contre leurs enfants doit l'être et ce, à travers des textes de loi strictes et claires. Nos enfants ne sont pas des objets et toute attitude agressive à leur égard risque de leur être préjudiciable. «Une bonne fessée, cela ne peut pas faire de tort!» entend-on souvent dans les discussions animées entre parents. Voilà bien un sujet controversé qui fera encore longtemps débat. Et pourtant… Depuis quelques années, la communauté internationale a décrété le 30 avril «journée internationale contre la fessée et les violences éducatives», ce qui reflète la gravité psychologique d'une attitude éducative souvent jugée indispensable et peu préjudiciable par les parents. La fessée est considérée comme un non-sens pédagogique, car comment comprendre qu'un enfant puisse intégrer le fait qu'on lui fasse ce qu'on lui interdit ? « Tu ne peux pas taper… mais moi si… et même que c'est pour ton bien ! », n'hésitent pas à répliquer certains parents recourant à la fessée en guise de punition pour rappeler leur gosse à l'ordre et l'empêcher de commettre des bêtises. Frapper pour quelque raison que ce soit doit être considéré comme un interdit majeur dans toutes les sociétés. Si nous frappons un enfant, prétextant que c'est pour son intérêt, il adoptera très certainement ce type de comportement plus tard. Les parents administrent le plus souvent une fessée à leurs gosses quand ils se sentent impuissants. Ils perdent alors le contrôle d'eux-mêmes et en viennent aux mains ou aux cris. Ils rentrent de ce fait clairement dans le registre de la violence. Françoise Dolto exprimait qu'elle ne jugeait pas un parent qui donne une fessée à son enfant, mais par contre qu'elle était beaucoup plus sévère si ce même parent ne revenait pas ensuite pour s'excuser de son passage à l'acte. L'absence de parole cristallise la violence. Dans ces cas là, l'enfant a le droit et le besoin d'entendre que nous nous sommes trompés. Une éducation sans gifle ni fessée est tout à fait possible, contrairement à la croyance de certains parents que l'enfant doit être sévèrement réprimandé pour ne plus fauter. La fermeté dans l'éducation passe par des limites claires, exprimées avec une autorité juste et non par des violences corporelles quel que soit leur degré. La parole et la sanction suffisent pour conduire un enfant vers l'autonomie. Gifler ou donner la fessée à un enfant, c'est lui faire subir des humiliations inutiles qui risquent de le marquer à vie du sceau indélébile de la honte. La non-violence doit rester le fondement incontournable de l'éducation. Tout comme la violence à l'encontre des femmes a été sévèrement pénalisée, celle des parents contre leurs enfants doit l'être et ce, à travers des textes de loi strictes et claires. Nos enfants ne sont pas des objets et toute attitude agressive à leur égard risque de leur être préjudiciable.