Fréquente chez la personne âgée, la fracture du col du fémur peut entraîner une perte d'autonomie et avoir des répercussions sur sa santé générale. Fréquente chez la personne âgée, la fracture du col du fémur peut entraîner une perte d'autonomie et avoir des répercussions sur sa santé générale. Entre 12 et 20 personnes sur 100 meurent dans l'année qui suit cette fracture. Le fémur - l'os de la cuisse - s'articule avec le tibia et le péroné au niveau du genou, et avec le bassin. Cette extrémité supérieure a une forme particulière qui explique sa fragilité : le corps de l'os est relié à la tête fémorale par un col beaucoup plus fin. C'est à ce niveau que le risque de fracture est maximal, car cette zone est particulièrement fragile, et ce plus particulièrement chez les femmes après la ménopause, les hormones féminines stimulant les os. Lorsque leur production chute, la fragilité du col augmente. Les causes de fracture dépendent de l'âge du sujet. Chez les jeunes, il s'agit plutôt des accidents de voiture, d'une chute d'un lieu élevé ou encore d'un accident de sport. Pour une personne âgée, une simple chute de sa hauteur suffit. La fracture provoque une douleur intense au niveau de la hanche, et une simple palpation fait mal. Il est impossible de relever la jambe et a fortiori de marcher. Les interventions chirurgicales Plusieurs types d'options chirurgicales sont possibles : prothèse totale, partielle, clou ou vis, en fonction de l'âge du sujet et de la gravité de la fracture du col. Le traitement orthopédique consiste à immobiliser la jambe concernée et à ne pas prendre appui pendant trois à six mois. L'arthroplastie, autrement dit la prothèse de hanche, totale ou partielle, est privilégiée chez les personnes âgées. La prothèse totale est composée d'une tige qui est implantée dans le fémur, d'un col et de la tête qui va s'articuler avec le bassin. La prothèse remplace donc la partie de l'os qui est abîmée. Les matériaux utilisés sont le polyéthylène ou la céramique, et le choix de la prothèse se fait en fonction de l'activité du patient. L'ostéosynthèse est une méthode chirurgicale recommandée pour les personnes qui mènent une vie active ou dont le pronostic est bon. Un long clou et des vis sont posés afin de stabiliser la fracture. Après l'opération Le col fémoral étant une zone assez mal vascularisée, la consolidation de l'os est difficile, car il n'a pas beaucoup d'oxygène. Le principal risque est l'apparition de pseudarthrose, c'est-à-dire l'absence de consolidation du col du fémur au-delà du sixième mois. Si l'évolution est bonne, il faut compter entre trois et six mois pour une consolidation correcte. Une autre complication peut compromettre les suites de la fracture : la nécrose aseptique, qui entraîne une destruction progressive de la tête fémorale et peut survenir dans les deux ans qui suivent la fracture. D'autres mesures plus pratiques font aussi partie de la prise en charge. En effet, il faut être très vigilant chez les personnes âgées qui ont une prothèse. La rééducation est certes importante mais ne suffit pas : le domicile doit être lui aussi adapté, en proscrivant les tapis dans lesquels on se prend les pieds, en optant pour un tapis antidérapant dans la baignoire ou encore pour une lumière suffisante pour les déplacements nocturnes. Il faut également stimuler les déplacements et les relations sociales, pour entretenir la vitalité de la personne âgée. Entre 12 et 20 personnes sur 100 meurent dans l'année qui suit cette fracture. Le fémur - l'os de la cuisse - s'articule avec le tibia et le péroné au niveau du genou, et avec le bassin. Cette extrémité supérieure a une forme particulière qui explique sa fragilité : le corps de l'os est relié à la tête fémorale par un col beaucoup plus fin. C'est à ce niveau que le risque de fracture est maximal, car cette zone est particulièrement fragile, et ce plus particulièrement chez les femmes après la ménopause, les hormones féminines stimulant les os. Lorsque leur production chute, la fragilité du col augmente. Les causes de fracture dépendent de l'âge du sujet. Chez les jeunes, il s'agit plutôt des accidents de voiture, d'une chute d'un lieu élevé ou encore d'un accident de sport. Pour une personne âgée, une simple chute de sa hauteur suffit. La fracture provoque une douleur intense au niveau de la hanche, et une simple palpation fait mal. Il est impossible de relever la jambe et a fortiori de marcher. Les interventions chirurgicales Plusieurs types d'options chirurgicales sont possibles : prothèse totale, partielle, clou ou vis, en fonction de l'âge du sujet et de la gravité de la fracture du col. Le traitement orthopédique consiste à immobiliser la jambe concernée et à ne pas prendre appui pendant trois à six mois. L'arthroplastie, autrement dit la prothèse de hanche, totale ou partielle, est privilégiée chez les personnes âgées. La prothèse totale est composée d'une tige qui est implantée dans le fémur, d'un col et de la tête qui va s'articuler avec le bassin. La prothèse remplace donc la partie de l'os qui est abîmée. Les matériaux utilisés sont le polyéthylène ou la céramique, et le choix de la prothèse se fait en fonction de l'activité du patient. L'ostéosynthèse est une méthode chirurgicale recommandée pour les personnes qui mènent une vie active ou dont le pronostic est bon. Un long clou et des vis sont posés afin de stabiliser la fracture. Après l'opération Le col fémoral étant une zone assez mal vascularisée, la consolidation de l'os est difficile, car il n'a pas beaucoup d'oxygène. Le principal risque est l'apparition de pseudarthrose, c'est-à-dire l'absence de consolidation du col du fémur au-delà du sixième mois. Si l'évolution est bonne, il faut compter entre trois et six mois pour une consolidation correcte. Une autre complication peut compromettre les suites de la fracture : la nécrose aseptique, qui entraîne une destruction progressive de la tête fémorale et peut survenir dans les deux ans qui suivent la fracture. D'autres mesures plus pratiques font aussi partie de la prise en charge. En effet, il faut être très vigilant chez les personnes âgées qui ont une prothèse. La rééducation est certes importante mais ne suffit pas : le domicile doit être lui aussi adapté, en proscrivant les tapis dans lesquels on se prend les pieds, en optant pour un tapis antidérapant dans la baignoire ou encore pour une lumière suffisante pour les déplacements nocturnes. Il faut également stimuler les déplacements et les relations sociales, pour entretenir la vitalité de la personne âgée.