Sekondi Sports Stadium, terrain sec, temps chaud, éclairage bon, arbitre Alex Kotey (Ghana) Buts: Afrique du Sud: van Heerden (14) Sénégal: Camara (37) Avertissements: Afrique du Sud: Tshabalala (52) Sénégal: B. Sall (32), Ba (40), B. Gueye (90+5) Les équipes: Afrique du Sud: Josephs - Moon (Davids, 80), Mokoena, Morris, Masilela - van Heerden, Modise, Dikgacoi, Tshabalala - Moriri (Chabangu, 71), Zuma (Fanteni, 90) Sélectionneur: Carlos Alberto Parreira (BRA) Sénégal: Condoul - L. Diatta, Diagne Faye, So. Diawara, I. Faye - Bouba Diop (Gueye, 53), Ba, B. Sall, Kamara (Sougou, 82)- Niang (P. Waigo Ndiaye, 60), Camara Sélectionneur: Lamine Ndiaye (SEN) Sekondi Sports Stadium, terrain sec, temps chaud, éclairage bon, arbitre Alex Kotey (Ghana) Buts: Afrique du Sud: van Heerden (14) Sénégal: Camara (37) Avertissements: Afrique du Sud: Tshabalala (52) Sénégal: B. Sall (32), Ba (40), B. Gueye (90+5) Les équipes: Afrique du Sud: Josephs - Moon (Davids, 80), Mokoena, Morris, Masilela - van Heerden, Modise, Dikgacoi, Tshabalala - Moriri (Chabangu, 71), Zuma (Fanteni, 90) Sélectionneur: Carlos Alberto Parreira (BRA) Sénégal: Condoul - L. Diatta, Diagne Faye, So. Diawara, I. Faye - Bouba Diop (Gueye, 53), Ba, B. Sall, Kamara (Sougou, 82)- Niang (P. Waigo Ndiaye, 60), Camara Sélectionneur: Lamine Ndiaye (SEN) Le football a parfois un semblant de logique. Et lorsque ce dernier s'impose à la face de tous, il fait mal. Souvent. C'est probablement ce qu'ont dû se dire El Hadji Diouf et Tony Sylva, bannis d'un soir, sur le banc de touche sénégalais. La meilleure place finalement pour assister à la déconfiture finale de Lions de la Teranga plus apprivoisés que sauvages. Car elle est là, la logique implacable citée plus haut. Décevants tout au long de la compétition, les Sénégalais ont mis un point d'orgue à leur chemin de croix. Un petit nul pour finir devant des Sud-Africains jeunes mais sans complexe (1-1), autrement dit, une sortie de piste des plus déplorables. Henri Kasperczak aura finalement bien eu raison de jeter l'éponge alors que les siens avaient encore un match décisif à jouer. Pourquoi continuer à vivre un calvaire alors que la sentence était déjà entendue... Pour espérer rejoindre un quart de finale tant désiré, il aurait fallu que les Lions de la Teranga l'emportent et que la Tunisie et l'Angola ne se serrent pas la main sur un match nul. Scénario idyllique, scénario compromis surtout. Personne n'a perdu pied sur la pelouse du Tamale Sport Stadium... et le Sénégal a dû partager les points avec son adversaire d'un soir. Un résultat logique en définitive. Logique parce que le Sénégal a confirmé ce que tout le monde avait déjà perçu : son manque de cohésion collective. Talentueuse sur le papier, la formation désormais dirigée par Lamine Ndiaye a continué à s'égarer sur le terrain, alignant des choix de jeu douteux et des fautes techniques impardonnables à ce niveau. Visiblement, il n'y a pas que Sylva et Diouf qui manquent de discipline et d'esprit de groupe dans cette sélection sénégalaise. C'est un raté défensif de Mokoena qui permet aux Lions de la Teranga de ne pas quitter le Ghana avec un bonnet d'âne (37e), un moindre mal vu la passivité défensive des Sénégalais sur l'ouverture du score de Van Heerden (13e). D'ailleurs, sans la "complaisance" de M. Kotey, l'addition aurait pu, aurait dû même être plus lourde, les Bafana Bafana n'ayant pas notamment bénéficié d'un penalty suite à une faute de Diawara sur Van Heerden (11e). Percutants, intelligents dans le jeu mais trop altruistes, les protégés du Brésilien Carlos Alberto Parreira ont affiché d'indéniables progrès, intéressants en vue de la Coupe du Monde 2010. Le Sénégal, brouillon et bousculé durant plus de 90 minutes, pourra toujours les remercier de ne pas avoir transformé leur parcours décevant dans cette CAN en véritable galère. Le football a parfois un semblant de logique. Et lorsque ce dernier s'impose à la face de tous, il fait mal. Souvent. C'est probablement ce qu'ont dû se dire El Hadji Diouf et Tony Sylva, bannis d'un soir, sur le banc de touche sénégalais. La meilleure place finalement pour assister à la déconfiture finale de Lions de la Teranga plus apprivoisés que sauvages. Car elle est là, la logique implacable citée plus haut. Décevants tout au long de la compétition, les Sénégalais ont mis un point d'orgue à leur chemin de croix. Un petit nul pour finir devant des Sud-Africains jeunes mais sans complexe (1-1), autrement dit, une sortie de piste des plus déplorables. Henri Kasperczak aura finalement bien eu raison de jeter l'éponge alors que les siens avaient encore un match décisif à jouer. Pourquoi continuer à vivre un calvaire alors que la sentence était déjà entendue... Pour espérer rejoindre un quart de finale tant désiré, il aurait fallu que les Lions de la Teranga l'emportent et que la Tunisie et l'Angola ne se serrent pas la main sur un match nul. Scénario idyllique, scénario compromis surtout. Personne n'a perdu pied sur la pelouse du Tamale Sport Stadium... et le Sénégal a dû partager les points avec son adversaire d'un soir. Un résultat logique en définitive. Logique parce que le Sénégal a confirmé ce que tout le monde avait déjà perçu : son manque de cohésion collective. Talentueuse sur le papier, la formation désormais dirigée par Lamine Ndiaye a continué à s'égarer sur le terrain, alignant des choix de jeu douteux et des fautes techniques impardonnables à ce niveau. Visiblement, il n'y a pas que Sylva et Diouf qui manquent de discipline et d'esprit de groupe dans cette sélection sénégalaise. C'est un raté défensif de Mokoena qui permet aux Lions de la Teranga de ne pas quitter le Ghana avec un bonnet d'âne (37e), un moindre mal vu la passivité défensive des Sénégalais sur l'ouverture du score de Van Heerden (13e). D'ailleurs, sans la "complaisance" de M. Kotey, l'addition aurait pu, aurait dû même être plus lourde, les Bafana Bafana n'ayant pas notamment bénéficié d'un penalty suite à une faute de Diawara sur Van Heerden (11e). Percutants, intelligents dans le jeu mais trop altruistes, les protégés du Brésilien Carlos Alberto Parreira ont affiché d'indéniables progrès, intéressants en vue de la Coupe du Monde 2010. Le Sénégal, brouillon et bousculé durant plus de 90 minutes, pourra toujours les remercier de ne pas avoir transformé leur parcours décevant dans cette CAN en véritable galère.