Les syndicats demandent l'abrogation de l'article 87 bis qui, selon eux, bloque inexorablement l'évolution des salaires, comme ils revendiquent, outre une augmentation des salaires, une réévaluation du point indiciaire. Les syndicats demandent l'abrogation de l'article 87 bis qui, selon eux, bloque inexorablement l'évolution des salaires, comme ils revendiquent, outre une augmentation des salaires, une réévaluation du point indiciaire. L'Intersyndicale, qui regroupe sept syndicats autonomes du secteur de la Fonction publique, passe à l'acte. En effet, elle a appelé l'ensemble des fonctionnaires et des travailleurs de ce secteur à observer dès aujourd'hui trois jours de grève. Dans son plan d'action, cette coordination prévoit d'organiser après-demain mardi un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un regroupement qui verra la participation, cependant, des seuls cadres syndicaux, à savoir les membres des conseils nationaux des sept syndicats. L'Intersyndicale, qui comprend le Snapap (Syndicat des personnels de l'administration publique), le Cnapest (Conseil national des professeurs enseignants de l'enseignement secondaire et technique), le Cla (Conseil des lycées d'Algérie), le satef (Syndicat des travailleurs de enseignement et de la formation), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), le Snpepm (Syndicat des professeurs de l'enseignement paramédical) et la Ceca (Coordination des enseignants contractuels d'Alger), qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique dont l'entrée en vigueur reste subordonnée à la finalisation des statuts particuliers, au nombre de 44, des différentes catégories des travailleurs, a avancé nombre de revendications. Ainsi, elle demande l'abrogation de l'article 87 bis qui, selon elle, bloque inexorablement l'évolution des salaires, comme elle revendique, outre une augmentation des salaires, une réévaluation du point indiciaire. Ce dernier a été porté par la nouvelle grille des salaires de 25 à 45 DA. L'autre question à propos de laquelle l'Intersyndicale a élevé la voix concerne l'élaboration des statuts particuliers. Les syndicats ne comprennent pas leur marginalisation par les pouvoirs publics, alors qu'ils se disent être les véritables représentants des travailleurs. A ce titre, ils n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur l'UGTA qui passe pour être, aux yeux du gouvernement, le partenaire privilégié. Récemment, lors d'une conférence de presse, les animateurs de cette structure syndicale ont reproché à la centrale syndicale de n'avoir pas su défendre les intérêts des fonctionnaires. «Nos revendications sont légitimes. Nous avons appelé à cette grève parce que le gouvernement ne donne aucun signe de volonté d'aller vers des négociations » a déclaré avant-hier Ali Lamdani, un dirigeant du Cnapest, lors d'une conférence de presse. A travers cette grève, qui a le soutien de quelques syndicats français, marocains et de l'ISPI (l'Internationale des services publics), l'Intersyndicale, dont les rangs ont été renforcés par les sections CNES qui désapprouvent la démarche de la direction de ce syndicat des enseignants universitaires, veut prouver aux pouvoirs publics qu'elle est réellement représentative de larges pans des fonctionnaires et de travailleurs de la Fonction publique. Un pari qu'elle tient absolument à réussir. L'Intersyndicale, qui regroupe sept syndicats autonomes du secteur de la Fonction publique, passe à l'acte. En effet, elle a appelé l'ensemble des fonctionnaires et des travailleurs de ce secteur à observer dès aujourd'hui trois jours de grève. Dans son plan d'action, cette coordination prévoit d'organiser après-demain mardi un rassemblement devant le Palais du gouvernement. Un regroupement qui verra la participation, cependant, des seuls cadres syndicaux, à savoir les membres des conseils nationaux des sept syndicats. L'Intersyndicale, qui comprend le Snapap (Syndicat des personnels de l'administration publique), le Cnapest (Conseil national des professeurs enseignants de l'enseignement secondaire et technique), le Cla (Conseil des lycées d'Algérie), le satef (Syndicat des travailleurs de enseignement et de la formation), le Snte (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), le Snpepm (Syndicat des professeurs de l'enseignement paramédical) et la Ceca (Coordination des enseignants contractuels d'Alger), qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique dont l'entrée en vigueur reste subordonnée à la finalisation des statuts particuliers, au nombre de 44, des différentes catégories des travailleurs, a avancé nombre de revendications. Ainsi, elle demande l'abrogation de l'article 87 bis qui, selon elle, bloque inexorablement l'évolution des salaires, comme elle revendique, outre une augmentation des salaires, une réévaluation du point indiciaire. Ce dernier a été porté par la nouvelle grille des salaires de 25 à 45 DA. L'autre question à propos de laquelle l'Intersyndicale a élevé la voix concerne l'élaboration des statuts particuliers. Les syndicats ne comprennent pas leur marginalisation par les pouvoirs publics, alors qu'ils se disent être les véritables représentants des travailleurs. A ce titre, ils n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur l'UGTA qui passe pour être, aux yeux du gouvernement, le partenaire privilégié. Récemment, lors d'une conférence de presse, les animateurs de cette structure syndicale ont reproché à la centrale syndicale de n'avoir pas su défendre les intérêts des fonctionnaires. «Nos revendications sont légitimes. Nous avons appelé à cette grève parce que le gouvernement ne donne aucun signe de volonté d'aller vers des négociations » a déclaré avant-hier Ali Lamdani, un dirigeant du Cnapest, lors d'une conférence de presse. A travers cette grève, qui a le soutien de quelques syndicats français, marocains et de l'ISPI (l'Internationale des services publics), l'Intersyndicale, dont les rangs ont été renforcés par les sections CNES qui désapprouvent la démarche de la direction de ce syndicat des enseignants universitaires, veut prouver aux pouvoirs publics qu'elle est réellement représentative de larges pans des fonctionnaires et de travailleurs de la Fonction publique. Un pari qu'elle tient absolument à réussir.